Ramallah - Saba :
Les organisaions de prisonniers palestiniens ont déclaré hier que le régime ennemi israélien continue de cibler les journalistes palestiniens par une politique systématique d'arrestations et de meurtres depuis le début du génocide en cours et de l'agression globale, et continue de les terroriser par tous les moyens.
Les institutions des prisonniers (la Commission des affaires des prisonniers et des anciens prisonniers, le Club des prisonniers palestiniens et l'Association Addameer de soutien aux prisonniers et des droits de l'homme) ont déclaré dans un communiqué publié, samedi, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse (3 mai), que cette période est la plus sanglante de l'histoire de la presse palestinienne.
Selon le Syndicat des journalistes palestiniens, plus de 200 journalistes ont été tués depuis le début du génocide, tandis que les institutions pénitentiaires ont enregistré environ (180) cas d’arrestation et de détention parmi eux depuis le génocide. L'ennemi continue à détenir (49) d'entre eux à ce jour, et il s'agit uniquement de ceux qui ont été arrêtés après le génocide, en plus de (6) autres que l'occupation continue à détenir avant le génocide.
Elle a ajouté : « Cibler les journalistes palestiniens a été et reste la politique la plus importante menée par l'ennemi tout au long de son histoire, en plus des opérations d'assassinat qu'il a menées, qui ont atteint un niveau sans précédent. »
Les organisations ont indiqué que l'ennemi continue d'imposer le crime de disparition forcée contre les journalistes (Nidal Al-Wahidi et Haitham Abdul Wahid), et depuis le 7 octobre 2023, l'occupation refuse de divulguer leur sort.
Les institutions ont ajouté que parmi les journalistes détenus se trouvent (19) en détention administrative, ce qui constitue le crime le plus important que l'occupation a intensifié après le génocide, et qui a affecté des milliers de Palestiniens, dans une tentative continue d'imposer davantage de contrôle et de censure.
