La Haye - Saba :
La Cour internationale de justice a confirmé jeudi qu'Israël est tenu de faciliter l'entrée de l'aide à Gaza.
La Cour internationale de justice a appelé Israël à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir un accès sans entrave à l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, dans le contexte de l’affaire de génocide portée par l’Afrique du Sud.
« La famine a déjà commencé à Gaza », a-t-elle déclaré, soulignant la nécessité urgente de permettre la fourniture de services de base et d'aide humanitaire.
De son côté, le Programme alimentaire mondial a confirmé jeudi qu'il n'avait plus de nourriture à distribuer dans la bande de Gaza.
À son tour, le directeur de l'Organisation mondiale de la santé a confirmé que la situation dans la bande de Gaza est catastrophique, avec deux millions de personnes souffrant de la faim.
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires dans les territoires palestiniens occupés (OCHA) a confirmé jeudi que le nombre d'enfants recevant un traitement contre la malnutrition à Gaza en raison du blocus israélien en cours et de la fermeture des points de passage a augmenté de 80% par rapport à mars dernier.
Le bureau a noté dans un communiqué que 92 % des nourrissons âgés de six mois à deux ans ne reçoivent pas de leur mère leurs besoins nutritionnels de base minimaux, les exposant ainsi à de graves risques pour la santé qui les accompagneront tout au long de leur vie. Il a également noté que 65 % de la population de la bande de Gaza n’a pas accès à l’eau potable.
Les autorités israéliennes continuent d'empêcher l'entrée de nourriture et de médicaments à Gaza depuis le 2 mars, et les Nations Unies ont averti que la situation humanitaire dans l'enclave dévastée est « devenue au-delà de l'imaginable ».
