Sanaa - Saba :
Les Yéménites prouvent jour après jour, et tout au long de leur histoire ancienne et moderne, qu’ils sont résilients aux complots et qu’ils le resteront. Aucune force ne pourra les contraindre ou les soumettre à une domination et une tutelle étrangères, aussi arrogante soit-elle. L’histoire témoigne que le Yémen a été, est et restera un cimetière pour les envahisseurs et les occupants.
Dix années d’agression et de blocus lancés par la coalition américano-saoudienne-émiratie contre le Yémen ont abouti à un échec désastreux pour briser la détermination et la volonté obstinée du Yémen, malgré les énormes ressources dépensées dans la guerre pour détruire les capacités et les infrastructures du Yémen depuis le 26 mars 2015.
Depuis une décennie, la coalition d’agression américano-saoudienne-émiratie est bloquée au Yémen, ne parvenant pas à atteindre ses objectifs et provoquant la pire catastrophe humanitaire de l’histoire moderne. Aujourd’hui, l’agression américaine contre le Yémen se renouvelle en mars 2025, mais seulement après une expérience amère pour Washington, Riyad et Abou Dhabi, dont ils n’ont récolté que défaite, honte et déshonneur.
Avant cette époque, le Yémen était sous la tutelle et le contrôle des puissances impérialistes, qui manipulaient ses ressources à leur guise et le considéraient comme un arrière-cour. Cependant, après la révolution du 21 septembre 2014, l’équation a changé et le pouvoir décisionnel yéménite est devenu indépendant et entre les mains de son peuple.
Aujourd’hui, grâce à Dieu et à la sagesse et à la perspicacité des dirigeants représentés par Sayyid Abdul-Malik Badr al-Din al-Houthi et le peuple libre du Yémen, le peuple yéménite a surmonté de nombreux défis et est devenu plus capable de faire face aux forces de la tyrannie et de l’arrogance mondiale. Cela est possible grâce aux armes modernes dont ils disposent désormais et aux capacités militaires avancées qu’ils ont développées pour dissuader le chef du mal et ses outils, en plus des positions historiques qu’ils ont adoptées en faveur de la Palestine, car il s’agit de la question centrale de la nation.
Le conflit israélo-arabe qui a suivi la bataille d’Al-Aqsa est loin d’être terminé. L’ennemi américano-sioniste continue de rôder dans la région et dans l’axe de résistance. La reprise de l’agression américaine contre le Yémen et l’agression sioniste contre Gaza ne sont qu’une partie d’un nouveau cycle de conflit, dans lequel la victoire reviendra à l’alliance de la résistance libre, que dirige désormais le Yémen.
La position ferme du Yémen en faveur du peuple palestinien et de Gaza découle de la fierté, de la chevalerie, de la foi et d’une ferme conviction. Cela a contrarié l’administration américaine, l’incitant à proférer des menaces creuses par la bouche de l’idiot Trump pour tenter d’empêcher le Yémen d’imposer un blocus naval aux navires ennemis israéliens.
Suite aux menaces et à l'agression américaines visant des civils et des biens civils dans la capitale, Sanaa, et plusieurs autres gouvernorats, le Yémen a réagi rapidement en ciblant le porte-avions américain USS Harry Truman et ses destroyers d'accompagnement à quatre reprises en 72 heures, confirmant que le Yémen ne se soumettra à aucune menace et continuera à soutenir Gaza, quel qu'en soit le prix.
Les analystes considèrent les récentes frappes américaines contre le Yémen comme un changement dangereux qui pourrait conduire à une escalade plus large dans la région. Ils révèlent également le dilemme auquel est confronté le président américain Trump, notamment compte tenu de l'insistance de Sanaa à continuer de cibler les navires israéliens à destination des ports palestiniens occupés jusqu'à ce que le blocus imposé par l'ennemi sioniste sur la bande de Gaza soit levé.
Grâce à cette position courageuse, le Yémen est devenu une destination pour tous les peuples libres du monde et est censé changer l’équation du conflit en faveur des peuples opprimés. La preuve la plus frappante en est peut-être l’afflux massif de délégations arabes, islamiques et internationales dans la capitale, Sanaa, pour participer à la troisième conférence, « Palestine : la question centrale de la nation ».
