New York - Saba :
Fu Cong, représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, a appelé hier, le mercredi, l'ennemi sioniste (l’israélien du soi-disant ‘Israël’ d’apartheid satanique) à lever les restrictions imposées sur l'accès de l'aide humanitaire à Gaza et à cesser d'utiliser cette aide comme « monnaie d'échange », alors que la situation humanitaire déjà désastreuse se détériore rapidement.
L'agence de presse chinoise Xinhua a cité Kong qui aurait déclaré hier soir dans un discours devant le Conseil de sécurité de l'ONU concernant la question de la sécurité alimentaire à Gaza que les questions humanitaires ne peuvent pas être politisées et que la faim ne peut pas être utilisée comme une arme, soulignant qu'il s'agit du minimum de base en matière de loi humanitaire International.
Kong a poursuivi : « Au cours du conflit à Gaza, qui a duré 13 mois, les civils ont été privés à plusieurs reprises de leurs besoins fondamentaux et toutes les frontières humanitaires fondamentales ont été violées à plusieurs reprises », et a déclaré : « Le plus grand défi dans l'élargissement de la portée de l'aide humanitaire consiste à ne réside pas dans le manque de fournitures, mais plutôt dans les restrictions imposées par l’occupation sur l’arrivée de cette aide », appelant l’occupation israélienne à ouvrir immédiatement tous les points de passage et à éliminer les obstacles qui empêchent l’aide humanitaire d’atteindre efficacement toutes les parties de Gaza.
Il a ajouté : « Israël restreint l’accès de l’aide humanitaire d’une part, et accuse les Nations Unies et les agences humanitaires d’inaction d’autre part, et cela est inacceptable », appelant « Israël » à coopérer pleinement avec les Nations Unies et d’autres agences humanitaires.
Kong a expliqué que l'achèvement récent de la campagne de vaccination contre la polio soutenue par l'Organisation mondiale de la santé à Gaza de la Palestine a démontré une fois de plus qu'il est possible d'élargir la portée de l'aide humanitaire, notant que la clé de cette question est qu'« Israël » en tant que puissance occupante doit remplir ses obligations en vertu du droit international et non pas être autorisé à utiliser l’aide humanitaire comme monnaie d’échange.
