SANAA-Saba: L’ancien chef du service de sécurité israélien du Shin Bet, Ami Ayalon, a déclaré le jeudi: « Si j’étais Palestinien, je lutterais sans frontières contre celui qui pille ma terre. »
Les déclarations d'Ayalon ont été faites lors d'un entretien avec le journal sioniste Maariv, dont des extraits ont été publiés aujourd'hui jeudi et devraient être publiés dans leur intégralité demain.
Il a souligné : « Les Palestiniens se considèrent comme un peuple, et l'une de nos tragédies est que nous les considérons comme des individus, dont certains sont bons et d'autres mauvais. Nous pensons que s'ils fournissent un moyen de subsistance aux enfants, le le problème sera résolu, mais la réponse est non. »
Il a ajouté : « Les Palestiniens sont prêts à tuer et à être tués, pas seulement pour se nourrir. Ils parlent de la fin de l'occupation et de l'indépendance », notant que « les Palestiniens ne veulent pas ce que propose Israël, mais ils veulent un État palestinien. »
Ayalon a poursuivi : « Le mouvement Fatah est arrivé à la conclusion après la première Intifada, à la fin des années 1980, qu'il n'y avait pas d'issue possible à la diplomatie, et le Hamas n'a jamais accepté cela, et ils ont dit : 'Hé les gens, les Juifs nous mentent.'»
Selon Ayalon, le mouvement Hamas s’est rendu compte qu’« Israël » avait toujours promis un État aux Palestiniens, mais qu’ils ne l’accorderaient pas.
Jamais, et la preuve en est les colonies.»
Ami Ayalon est un homme politique sioniste, ancien chef du Shin Bet, ancien membre de la Knesset pour le Parti travailliste, ancien chef du Shin Bet, le service de renseignement sioniste, et commandant en chef des forces armées de la Marine.
Ayalon est arrivé en deuxième position derrière Ehud Barak lors des élections à la direction du Parti travailliste en juin 2007 et a été nommé ministre sans portefeuille en septembre 2007. Il est l'un des récipiendaires de la plus haute distinction israélienne, la Médaille du courage.
