SANAA Janvier 03.2024 (Saba) – Pour échapper à ses défaites successives, l'ennemi sioniste a choisi une autre forme d'agression et d'escalade, qui cible les dirigeants des factions palestiniennes par des assassinats et des meurtres, et procède à la lâche liquidation d'un certain nombre de dirigeants dans le pays et à l'étranger. l'ennemi sioniste a assassiné le dirigeant palestinien Cheikh Saleh Al-Arouri lors des raids d'une marche qui visait le quartier d'Al-Musharafiyya, dans la banlieue sud de Beyrouth.
Le Mouvement de la Résistance islamique "Hamas" a annoncé le martyre du chef adjoint de son bureau politique, Saleh Al-Arouri, et de deux de ses compagnons, lors d'une "frappe sioniste" sur la banlieue sud de Beyrouth, mardi soir, a indiqué le deux janvier.
Selon l’Agence nationale de presse officielle libanaise, un « attentat à la bombe lors d’une marche sioniste » a visé un bureau du Hamas, dans le quartier résidentiel de Musharrafieh, lors d’une réunion des dirigeants palestiniens.
L'agence a indiqué que six personnes ont été tuées et d'autres blessées, parmi lesquelles des membres du Hamas et des civils libanais.
Un membre du bureau politique du Hamas, Izzat al-Rishq, a déclaré dans un communiqué : « Les lâches assassinats perpétrés par l'ennemi sioniste ne parviendront pas à briser la volonté et la fermeté du peuple palestinien ni à saper la poursuite de sa vaillante résistance. »
Pour sa part, le chef du gouvernement intérimaire libanais, Najib Mikati, a déclaré : « Cette explosion implique le Liban et constitue une réponse claire aux efforts que nous déployons pour éloigner du Liban le spectre de la guerre en cours à Gaza. » Il a ajouté : « Le Liban est attaché aux résolutions pertinentes de légitimité internationale, en particulier la résolution 1701.
Mikati a également demandé au ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib de « déposer une plainte urgente auprès du Conseil de sécurité de l'ONU sur fond d'atteinte flagrante à la souveraineté libanaise avec les bombardements survenus dans la banlieue sud de Beyrouth ».
Le Premier ministre palestinien Muhammad Shtayyeh a condamné « l’opération d’assassinat » et l’a décrite comme « un crime qui porte l’identité de ses auteurs. » Il a mis en garde « contre les dangers et les répercussions qui pourraient résulter de ce crime ».
Une centaine de Palestiniens se sont rassemblés dans la ville de Ramallah, en Cisjordanie occupée, pour dénoncer l'assassinat d'Al-Arouri, et le mouvement Fatah a annoncé mercredi à Ramallah « une frappe générale et globale dans les gouvernorats de Ramallah et d'Al-Bireh en réponse à l’assassinat » d’Al-Arouri à Beyrouth.
Le mouvement du Jihad islamique a également pleuré Cheikh Al-Arouri, déclarant : « La frappe sioniste est une tentative d’entraîner toute la région dans la guerre pour échapper à l’échec militaire dans la bande de Gaza. »
Al-Arouri, chef adjoint du bureau politique du Mouvement de résistance islamique « Hamas », n'est pas le premier dirigeant palestinien assassiné par l'ennemi sur le territoire libanais, et il ne sera pas non plus le dernier. les services de renseignement sionistes ont travaillé pour poursuivre et tuer les dirigeants des factions palestiniennes dans divers pays du monde, en menant des opérations Wish à Rome, Paris, Chypre et d'autres.
Depuis les années 1970, Beyrouth est le théâtre des factions de la résistance palestinienne et une écurie pour les dirigeants des mouvements armés, ce qui en fait la cible des services de sécurité sionistes, qui planifient et mènent plusieurs opérations de liquidation contre ces dirigeants.
Parmi les assassinats les plus importants de dirigeants palestiniens perpétrés par l'ennemi sioniste au Liban, il y a l'opération de Verdun, ou l'opération « Fontaine de Jouvence », comme l'appelait l'ennemi, qui était une opération de sécurité militaire menée par les forces sionistes le 10 avril. 1973, au cours de laquelle ils ont pu assassiner trois dirigeants palestiniens du mouvement Fatah : Kamal Adwan, Kamal Nasser et Abu Youssef Al-Najjar, et ils ont également bombardé le siège du Front démocratique de libération de la Palestine.
Cela a été précédé en juillet 1972 par l'assassinat de l'écrivain et romancier palestinien Ghassan Kanafani, tué par l'explosion d'un engin explosif placé dans sa voiture à Beyrouth.
Parmi les personnes les plus éminentes assassinées par l’ennemi sioniste à Beyrouth figurait le « Prince Rouge », Ali Hassan Salama, ou Abou Hassan, qui était un dirigeant éminent de l’Organisation de libération de la Palestine et une figure bien connue et très charismatique des deux pays. société palestinienne et libanaise, et a mené des opérations spéciales contre les services de renseignement sionistes dans le monde entier, au Liban, mais le Mossad l'a capturé le 22 janvier 1979, à l'âge de 37 ans, avec une voiture piégée.
Qui est Saleh Al-Arouri ?
Cheikh Saleh Al-Arouri (51 ans) est né dans la ville d’Aroura près de Ramallah en 1966. Il a obtenu une licence en « charia islamique » à l’université d’Hébron en Cisjordanie. Il est marié et a deux filles.
Al-Arouri a contribué à la création des Brigades Al-Qassam, la branche militaire du Hamas en Cisjordanie, entre 1991 et 1992. Il a été arrêté par l'ennemi sioniste en 1992 et a passé plus de 15 ans en prison.
Il a été de nouveau arrêté en 2007 jusqu'en 2010, date à laquelle la Cour suprême sioniste a décidé de le libérer et de l'expulser hors des territoires palestiniens. Il a ensuite été expulsé vers la Syrie et s'y est installé pendant trois ans avant de partir s'installer au Liban.
Cheikh Al-Arouri est l'un des membres de l'équipe de négociation chargée de conclure l'accord d'échange de prisonniers entre l'ennemi sioniste et le Hamas en 2011, avec la médiation égyptienne, dans le cadre duquel le soldat sioniste Gilad Shalit, retenu captif par le Hamas, a été libéré. .
Les forces ennemies sionistes ont attaqué le village d'Al-Arouri, Aroura, à l'aube du 21 octobre, et ont transformé sa maison en centre d'enquête. Une vingtaine de personnes ont été arrêtées, dont le frère d'Al-Arouri et neuf de ses proches, selon le maire. d'Arouri, Ali Khasib.
L'assassinat d'Al-Arouri survient alors que la machine de destruction sioniste poursuit son agression barbare et sa guerre contre la bande de Gaza. Le nombre de martyrs dans la bande de Gaza depuis le début de l'agression sioniste-américaine jusqu'à hier soir a atteint plus de 22 mille martyrs, pour la plupart des femmes et des enfants, tandis que le nombre de blessés a dépassé les 57 mille. Des milliers sont toujours portés disparus.
Sanaa - Saba : Abdulaziz Al-Hazi
traduit par
A.A.A.
