SANAA Avril 06. 2023 (Saba) – Pendant les années d'agression, le discours a été renouvelé à chaque occasion sur la nécessité d'aller de l'avant avec l'indépendance de la décision nationale yéménite sur les questions intérieures et extérieures, et dans diverses circonstances, de paix ou de guerre, et que cette décision tant attendue et absente l'indépendance depuis des décennies a besoin d'une volonté solide et forte pour procéder à la réalisation de la pleine souveraineté nationale.
Oui, parler de souveraineté alimentaire est très différent de la sécurité alimentaire : le premier concept s'impose comme une solution globale aux crises alimentaires, tandis que la sécurité alimentaire en tant que concept signifie que l'importation de nourriture représente une solution appropriée aux problèmes alimentaires.
La souveraineté sur l'alimentation dans son « sens large » est l'une des tâches principales de l'État, qui consiste notamment à assumer la charge de subvenir aux besoins des citoyens et à faire face aux déséquilibres nutritionnels résultant de facteurs internes et externes, et nous avons dans les crises alimentaires que le le monde a été témoin (Corona - la crise ukrainienne) de la meilleure preuve de l'incapacité des pays en développement à faire face au soi-disant "régime" qui a émergé au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, et les preuves de ce système ont indiqué une plus grande négligence de l'agriculture au Yémen et dans la région arabe en échange de davantage d'importations alimentaires occidentales, en particulier de céréales.
Cela rejaillit négativement sur la réalité de la sécurité alimentaire et renforce le chemin de la dépendance vis-à-vis du monde occidental, surtout après le phénomène d'échange inégal et basé sur le mensonge de la "division internationale du travail" qui est injuste et ne se soucie pas de l'intérêt des pays en développement, s'est aggravée.
Souveraineté nationale
Selon cette proposition, la réalisation de la souveraineté réelle nécessite un ensemble de piliers pour procéder à cette décision difficile, et pour cette raison, les responsables de la prise de décision dans le pays se rendent compte que la souveraineté sur l'alimentation est l'un des piliers importants de la souveraineté nationale et un élément essentiel pour le renforcer et l'améliorer, ainsi qu'un certain nombre d'autres piliers de base.
Les données précédentes s'imposaient aux responsables de ce secteur vital, puisque la décision nationale indépendante ne passera pas seulement par la réalisation de la sécurité alimentaire "malgré son importance" et que le concept de sécurité alimentaire vise à fournir des matières premières pendant une certaine période de temps qui peut atteindre six mois, tandis que l'indépendance dans son vrai sens de l'État Il a besoin de plus que de simplement fournir de la nourriture à la population, car il a besoin que cette nourriture soit le produit d'un système intégré qui commence par une vision stratégique des politiciens et va à travers les étapes de préparation, puis en appliquant cette vision sur le terrain.
Un certain nombre d'experts indiquent que cette réalité a contribué au développement de la stratégie et des plans visant à réaliser la souveraineté nationale loin de la tutelle extérieure qui, au cours des dernières décennies, a altéré toutes les orientations sincères à l'intérieur du pays, et sur la base de cette prise de conscience, il a été nécessaire pour aller de l'avant et initier la mise en œuvre à travers des programmes ambitieux et intensifs, pour lesquels les différentes capacités disponibles sont allouées afin d'atteindre l'autosuffisance alimentaire, qui ne passera que par l'avancement du secteur agricole.
Orientations pour les décideurs nationaux
Lors de son inauguration de la saison de boisement pour l'année 1444 AH dans la capitale, Sanaa, "Son Excellence le maréchal Mahdi Al-Mashat a affirmé l'intérêt du Conseil politique suprême pour le secteur agricole, et son soutien à tout ce qui permettrait d'étendre la culture d'arbres fruitiers pour atteindre l'autosuffisance en cultures et en produits agricoles de valeur et d'avantages.
Et il a souligné la nécessité d'œuvrer au rétablissement de l'activité agricole dans les différents gouvernorats de la République dans le cadre de l'Etat pour une autosuffisance progressive en produits agricoles, notamment les cultures de rente sur lesquelles on compte beaucoup pour approvisionner l'économie nationale et les populations.
Lors d'une précédente réunion de Son Excellence le Président avec le Président du Comité Supérieur de l'Agriculture et de la Pêche, « le Président Al-Mashat a souligné l'importance d'encourager les citoyens à cultiver du blé, en particulier dans le célèbre Al-Qa'yan, y compris les gouvernorats de Jawf et Qaa Al-Boun à Amran et Qaa Jahran à Dhamar et dans d'autres régions réputées pour la culture du blé, afin d'assurer la sécurité alimentaire.
Il a souligné l'importance pour le comité de jouer son rôle dans la construction des barrages et des barrières d'eau et la réhabilitation des barrages et des caravanes qui ont été touchés par le facteur temps ou les bombardements de l'agression.
Il a exhorté à encourager les investissements dans le secteur agricole et à aider les agriculteurs à étendre la culture des céréales et à mener des études pour créer des sociétés par actions, en plus de créer des installations pour les commerçants et d'accorder des avantages pour les intrants du secteur agricole, tels que les semences, l'énergie solaire, et d'autres.
Il a souligné la nécessité de prêter attention à la qualité dans le domaine agricole et de renforcer le rôle des programmes de vulgarisation et de sensibilisation des agriculteurs sur la manière d'utiliser le mécanisme d'irrigation moderne pour réduire l'épuisement de l'eau.
Le président Al-Mashat a exhorté à donner à la commercialisation agricole des produits locaux une priorité et une attention de premier ordre.
À son tour, le Premier ministre Dr Abdulaziz bin Habtoor a souligné, à une autre occasion, que « la préservation des gènes agricoles yéménites et des processus de recherche pour développer des voies agricoles sur les terres yéménites est une responsabilité nationale et une action stratégique importante pour le présent et l'avenir ».
Restaurer le statut du secteur agricole
Dans le dossier yéménite, qui répondait aux directives du chef de la révolution, que Dieu le préserve, d'investir dans le secteur agricole, la décision a été qu'il fallait sortir de ce tourbillon, d'autant plus que le volume de les aliments importés de l'étranger avoisinent les 80 % et coûtent des centaines de millions de dollars, et ils ne cessent d'augmenter d'année en année.
Les statistiques disponibles indiquent que la facture d'importation au Yémen comprend environ 896 variétés agricoles, alors que la consommation s'élève à environ 3,8 millions de tonnes, dont environ cent mille tonnes ont été produites localement, à un taux de 2,8 %. Des décennies ont contribué à l'adoption de nouveaux concepts qui traitent d'une vision alternative basée sur l'inévitabilité de la production locale de céréales et d'aliments stratégiques.
En plus de ce qui précède, la spécificité yéménite s'est imposée, surtout pendant les années d'agression, en adoptant une décision qui travaille à restaurer la position du secteur agricole et son rôle moteur dans l'économie, étant l'un des principaux secteurs de l'économie yéménite, et le considérant comme le deuxième secteur productif après le secteur pétrolier et parce qu'il y contribue à un taux moyen C'est environ 14% du produit intérieur brut, en plus de cela la main-d'œuvre active est estimée à environ 54% de la main-d'œuvre totale du pays , et le secteur contribue à réduire la migration interne vers les villes, puisque 70 % de la population totale vit dans les zones rurales.
État de conscience
Un certain nombre d'observateurs des affaires intérieures yéménites soulignent "au cours des dernières années" que les décisions dans le domaine économique et agricole confirment qu'il existe un état de rejet conscient et une tentative sérieuse d'arrêter les politiques coloniales agricoles dans un premier temps, et dans l'étape suivante adopter des stratégies pour l'avancement du secteur agricole en formulant un ensemble de principes généraux qui peuvent être Il devrait établir un véritable projet agricole national.
Ce projet, selon les responsables du secteur agricole, repose sur le principe de la priorité des agriculteurs comme premier acteur dans le processus de production, en impliquant les agriculteurs dans la définition des politiques agricoles à différentes étapes pour atteindre le résultat final en fournissant une alimentation adaptée aux le peuple loin de l'exploitation, d'une part, et d'autre part Préserver l'indépendance de la décision yéménite.
L'agression a beaucoup misé sur la carte économique pour humilier le peuple et le mettre à genoux, et le secteur agricole est à la pointe des fronts internes qui ont été ciblés, mais ce secteur vital sera au niveau de la responsabilité dans la guerre économique et seront plus déterminés et déterminés à briser ces conspirations et à travailler pour atteindre l'autosuffisance.
Plus l'agression est agressive dans ses méthodes et son ciblage pour détruire le secteur agricole - en raison du rôle important que ce secteur joue dans la cohésion du front intérieur malgré le ciblage et la destruction des infrastructures - plus ce secteur sera stable et inébranlable. parce que le peuple yéménite a pu, grâce à Dieu et à sa force, puis grâce à sa direction révolutionnaire avisée et aux sacrifices des héros de l'armée sur divers fronts et domaines, contrecarrer tous les paris et plans de l'agression qui pariait de briser son fermeté, liberté et dignité.
Établissement et évaluation
Dans ce contexte, il y a eu des décisions importantes dans ce long chemin, au premier rang desquelles : la création de l'Organisation générale pour la production et le développement des céréales, dans le but d'atteindre la souveraineté alimentaire, d'améliorer les taux d'autosuffisance et d'augmenter progressivement la production céréalière, notamment le blé, et la Société est soucieuse de réduire les coûts de production et de protéger la production des cultures céréalières locales, en plus d'encourager et de soutenir les agriculteurs dans l'introduction de technologies agricoles modernes, la Fondation travaille à améliorer la commercialisation, à développer la capacité de stockage des récoltes et à créer un stock stratégique de céréales.
Après ces décisions, il a fallu évaluer les stratégies existantes, mais d'une manière qui tienne compte des circonstances de l'agression contre le pays, que tout le monde connaît, et selon les responsables de la gestion de la piste économique en général et de la filière agricole piste en particulier, les résultats ont révélé des succès satisfaisants, et que le secteur agricole est sur la bonne voie pour atteindre Les objectifs dominants, au premier rang desquels, sont l'autosuffisance et la souveraineté sur notre alimentation.
Commencer
En plus de ce qui précède, les parties prenantes ont commencé à mettre en œuvre des étapes importantes dans le développement du secteur agricole, notamment :
- Expansion de la culture du blé dans un certain nombre de gouvernorats, en particulier le gouvernorat de Jawf, car c'est l'un des gouvernorats les plus prometteurs, grâce à la culture de plus de six mille hectares, avec un taux de production de 5 à 6 tonnes de blé par hectare chaque année, et la technique d'irrigation par pivot a été récemment introduite - pour la première fois - dans le gouvernorat de Jawf et au Yémen en général, de cette taille, car une zone axiale couvre cinquante hectares
- La participation directe des institutions agricoles gouvernementales dans la gestion d'un certain nombre de fermes céréalières, en plus de soutenir les fermes citoyennes et les sociétés coopératives en raison de leur rôle dans l'avancement du secteur agricole, la diversification des cultures de produits et le rationnement des opérations de commercialisation sous réserve d'approvisionnement et demande afin de préserver le produit national, à travers la mise à disposition de divers équipements (moissonneuses-batteuses et moissonneuses) pour les agriculteurs.
- Le gouvernement, à travers le forum d'investissement lors de sa dernière session, discutera des opportunités prometteuses et des avantages d'investissement disponibles dans le secteur agricole, et des moyens de surmonter les défis auxquels sont confrontés les investissements dans ce domaine, en partenariat entre le gouvernement et le secteur privé.
- L'expansion gouvernementale du système "d'agriculture contractuelle" comme alternative et un type d'investissement différent qui suit le rythme des changements climatiques et de l'augmentation de la population.
- Travailler pour enregistrer et documenter l'empreinte génétique du café yéménite dans la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, afin de préserver les variétés importantes "44 variétés commerciales" de l'abus et de les attribuer à autre chose que leur patrie d'origine.
- Encourager et protéger la production agricole locale par la décision d'interdire l'importation de café, de raisins secs, d'ail et de pommes.
- Encourager les agriculteurs à cultiver et à expérimenter de nouvelles cultures dans l'environnement agricole yéménite, comme la plantation de soja dans le district d'Al-Marawa'a dans le gouvernorat d'Al-Hodeidah.
- Adopter des études de recherche sur la faisabilité du projet de culture du blé dans différentes régions, car c'est une culture qui s'adapte à différents climats, en particulier dans les gouvernorats de l'Est « Al-Jawf - Marib - Shabwa - Hadramout » en raison des avantages des grandes superficies et l'abondance des eaux souterraines.
Agression.. et pertes
Et quand on parle des résultats positifs annoncés, il faut s'arrêter devant les destructions causées par l'agression au secteur agricole depuis huit ans, car les chiffres indiquent que « les pertes directes et indirectes dues à l'agression et au blocus ont dépassé 147 milliards et 126 millions de dollars, dont 8 milliards et 724 millions de dollars de pertes directes, et 138 1 milliard et 402 millions de dollars de pertes indirectes », selon ce qu'a déclaré le ministre de l'Agriculture et de l'Irrigation, l'ingénieur Abdulmalik Al-Thawr.
Les dommages directs comprenaient : les bâtiments, les installations hydrauliques, les marchés agricoles, les entrepôts, les entrepôts, les centres d'exportation agricoles et les pépinières productives, en plus des dommages importants liés à l'élevage et à la pêche, tandis que les dommages indirects se sont concentrés sur : la diminution de la production de plantes agricoles et pépinières productives, qui ont affecté négativement les marchés agricoles et leurs différents produits, et destinés à la consommation locale ou destinés à l'exportation hors du pays.
Selon ce qui a été récemment publié par les organisations "Eye of Humanity" et "The Legal Center", l'agression a détruit "6319-11350" champs agricoles et "373-466" élevages de poulets et d'élevage.
Ces pertes et dommages au secteur agricole ne se sont pas limités aux seules zones franches contrôlées par le gouvernement du salut à Sanaa, car le conflit en cours entre les partis internes soutenant et soutenant la coalition d'agression dans ses zones de contrôle a provoqué l'affaiblissement du institutions concernées par le secteur agricole, de rester dans l'incapacité d'apporter des remèdes sur le terrain, outre son incapacité totale à faire face aux catastrophes torrentielles qui ont détruit des dizaines d'exploitations, et son incapacité à enrayer l'étalement urbain sur les zones agricoles, et la contrôle des forces d'influence et des conflits sur les terres agricoles appartenant aux branches du ministère de l'Agriculture à Lahj, Dhalea et Abyan, selon les rapports de ces branches au cours des dernières années.
En conclusion
Il reste à dire que l'atteinte des objectifs économiques et agricoles visés à moyen et long terme nécessite de surmonter divers obstacles qui s'opposent à la renaissance de l'expertise étrangère et de tirer parti de leurs expériences afin d'atteindre le succès et l'avancement de l'économie nationale et le secteur agricole.
Le Yémen affronte durant ces neuf années une agression soutenue par les EU et l'ennemi sioniste 'israélien' en ' Israël'.
Saba - Centre de recherche et d'information :
traduit par
A.A.A.
resource : saba
