SANAA, 10 Oct. (Saba) - Les visites et les rencontres accélérées entre Bahreïn et l'entité sioniste étaient nombreuses et variées, et elles ont pris des chemins complexes, mais à la fin, elles ont été coulées dans un seul canal commune ‘israélo-bahreïni’.
Il est est le canal de la procrastination et de l'emploi des mercenaires flagrants et des dirigeants de la monarchie bahreïnie, le commerce à bas prix des problèmes fatidiques de la nation, au premier rang desquels la cause palestinienne historique et la justice de son grief est claire, mais la coopération des prostituées et la coordination déchue avec les sionistes Contre toutes les forces arabes et islamiques qui rejettent et rejettent les projets coloniaux sionistes dans le Machrek arabe.
Dans cette lecture, nous nous contenterons des visites les plus importantes et des rencontres échangées entre les dirigeants et responsables des deux entités, et plutôt ce qui a été nommé d'eux, et le vomissement de ces rencontres, et ce qui leur a été caché est plus grand, plus dangereux et plus dangereux.
Ce qui apparaît en surface, c'est la visite du ministre ‘israélien’ de l'Environnement, Yossi Sarid, à Manama, fin septembre 1994, à la tête d'une importante délégation diplomatique officielle, pour participer, comme l'indiquaient les médias hébreux à l'époque, aux discussions sur les questions environnementales, alors que le véritable objectif était de jeter les premières bases des relations « bahreïni-sionistes », et à cet effet, il a tenu une série de réunions intimes avec les ministres des Affaires étrangères et de la Santé de Bahreïn, « Mohammed bin Mubarak Al Khalifa » et « Jawad Al-Areedh ».
La visite faisait partie du processus de paix multilatéral qui a commencé après la conférence de "Madrid" en 1990, et a été décrite comme la première dans un État du Golfe.
L'une des choses les plus dangereuses qui s'est produite lors de cette visite fatidique a été que le ministre sioniste des Affaires étrangères de Bahreïn en visite a téléchargé un « message de paix » au peuple « juif », leur faisant part de sa détermination et de son désir de voir le succès du «processus de paix" et l'établissement d'une "coopération économique" avec l'entité sioniste, ce qui a fait de "Sarid"…"Il se sent exalté et soulagé, considérant sa visite comme la première étape du processus de normalisation avec Bahreïn, conduisant à des relations plus étroites entre les deux entités…
Cette visite a été le début d'un long chemin de relations entre eux, qui s'est diversifié et s'est intensifié au cours des années suivantes.
Le prince héritier de Bahreïn, « Salman bin Hamad bin Isa Al Khalifa », a joué un rôle central dans l'accélération des étapes de normalisation et l'inauguration officielle des relations diplomatiques avec l'entité sioniste, en organisant une série de pourparlers avec des responsables sionistes en marge de deux sommets du Forum économique mondial de Davos. En 2000 et 2003, après des années de contacts secrets, il a rencontré le 29 janvier 2000, le ministre sioniste de la coopération régionale et le président sioniste, « Shimon Peres » en marge des conférences et événements internationaux.
En 2009, les relations « bahreïni-sionistes » ont pris une tendance ascendante dans le processus de normalisation, et leurs niveaux ont augmenté d'une manière qui a soulevé de nombreuses questions sur les raisons de cette agitation indisciplinée, notamment après une réunion secrète à « New York » , qui a réuni l'ancien président sioniste Shimon Peres et le roi Abdallah de Bahreïn, "Hamad bin Isa", et son prince héritier, le 16 janvier 2009, qui est l'une des stations les plus en vue dans les relations entre les deux partis, après quoi elle a connu une évolution remarquable, qui a ouvert la voie à une phase de « semi-public » dans les interrelations.
Le prince héritier de Bahreïn ne s'est pas arrêté là, mais le 17 juillet 2009, il s'est vanté de son « haleine puante normalisante »… la politique éducative" qui aiderait à aller vers la "paix" avec les sionistes. Il a expliqué changer les "programmes d'études" et supprimer tout ce qui concernait la dénonciation des crimes des Juifs. Cela était évident dans plus d'un pays arabe et du Golfe, dans un mouvement destiné à domestiquer les programmes scolaires et le Saint Coran en particulier, et à fondre l'entité sioniste dans son environnement arabe, et à remplacer l'hostilité historique à son égard à la sécurité nationale arabe, en guise de punition pour sa position permanente face aux problèmes de la nation arabe, au premier rang desquels la cause palestinienne, après que les dirigeants arabes l'aient abandonnée Arabes pour mener à bien la tâche d'affronter l'Iran et avec lui les factions de la résistance arabe, et toutes les forces libres, refusant de faire l'éloge des sionistes dans notre monde arabe en deuil.
Voilà, un responsable de Bahreïn a également appelé les politiciens et intellectuels arabes à « s'ouvrir » aux médias hébreux, et à transmettre des messages directement au public juif, confirmant le choix de la « voie de la paix » comme choix stratégique par la tendance centrale dans le monde arabe , en facilitant les efforts de paix au Moyen-Orient et en avançant vers une paix véritable" avec 'Israël'.
La vraie paix qu'il appelle et derrière elle dans le Golfe est la liquidation finale de la cause palestinienne, et l'accord du siècle n'était qu'un des matelas pratiques pour mener à bien cette tâche diabolique, car Bahreïn était à l'avant-garde des acclamations, de l'accueil, les financiers et les partisans de celui-ci.
En septembre 2009, l'ancien rédacteur politique du journal Haaretz, Akiva Eldar, a accordé une interview au prince héritier de Bahreïn à "New York", dans laquelle il a réitéré ce qu'il avait écrit dans le "Washington Post", coïncidant avec l'arrivée du L'envoyé américain dans la région, "George Mitchell" à Bahreïn, exprimant son étonnement devant le discours du prince héritier sur le processus de paix, et son affirmation selon laquelle les Arabes veulent calmer les craintes des ‘israéliens’ et leur parler directement, car cela rendra il est plus facile pour « Yahoo puant » de convaincre son opinion publique de la paix, comme il le prétend, et il n'est pas étonnant que le visiteur américain s'étonne.
Le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn, Khalid bin Ahmed Al Khalifa, n'a pas non plus dévié du chemin de ses dirigeants, y compris son invitation lors de sa participation en février 2010, à un dîner « bruyant », qui s'est tenu en son honneur sans honneur, au siège de le mouvement religieux juif puritain « Habad », En présence de membres éminents de l'AIPAC, de l'American Jewish Committee, de l'organisation Bnei Brit et d'un représentant de l'American Jewish Anti-Defamation Committee (tous les nominations sont en Anglais), appelant chacun à « se rendre compte » qu'’Israël’ a une "présence historique" au Moyen-Orient, Et quand d'autres "réaliseront" ces "faits", selon sa revendication, il sera facile de "atteindre la paix" entre les pays de la région et ‘Israël’ !!
Il avait auparavant tenu une série de réunions avec l'American Jewish Committee et la ministre ‘israélienne’ des Affaires étrangères, Tzipi Livni à New York, lors de sa participation aux réunions de l'Assemblée générale des Nations Unies en octobre 2007 et 29 septembre 2014.
Il a finalement évoqué le dossier nucléaire avec le Comité juif, l'Iran, la question palestinienne et le processus de paix dans le Machrek arabe, et en juillet 2019, il a rencontré son homologue sioniste, "Israël Katz" en Amérique.
Le 18 novembre 2020, le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn Abdullatif bin Rashid Al-Zayani a visité l'entité hébraïque pour discuter de la mise en œuvre de l'Accord de paix Ibrahim, exprimant, lors d'une réunion avec le Premier ministre de l'occupation sioniste, « Naftali Bennett », à New York, le 26 septembre 2021, son espoir de renforcer les relations de son pays avec Bahreïn dans tous les domaines.
L'une des réunions et des visites les plus importantes qui ont eu lieu entre les deux parties a été la visite du roi de Bahreïn en novembre 2008 au siège de la Fondation juive « American Friends of Lubavitch (en Anglais) » en Amérique, et l'un de ses résultats les plus dangereux était son souhait que le plus grand nombre d'entre eux choisiraient de venir à Bahreïn, et la promesse de ceux qui reviendraient de lui donner des terres et des privilèges au-delà des rêves Les héros des "Mille et une nuits", une générosité qui a été donnée aux pauvres de son peuple, pas les Juifs d'Amérique.
En décembre 2008, il a tenu une réunion secrète à « New York » avec le président de l'entité sioniste, « Shimon Peres » et le ministre des Affaires étrangères, « Tzipi Livni », en présence de son ministre des Affaires étrangères, selon le journal hébreu journal "Yediot Aharonot", dans un rapport daté du 16 janvier 2009, et a confirmé que l'ancien directeur général du ministère hébreu des Affaires étrangères, "Ron Prosauer", s'était rendu à Bahreïn en tant qu'envoyé spécial de "Livni", "pour conduire un dialogue politique sensible avec Bahreïn."
Le roi de Bahreïn a également rencontré dans son palais de Manama, le 4 mars 2016, le chef de la Fondation juive pour la compréhension ethnique, le rabbin Marc Schneier abordant une question de temps… !
Schneier a révélé dans une interview à la presse qu'il connaissait le roi de Bahreïn depuis 2011, et qu'il l'avait rencontré deux fois à deux autres occasions également, et que le roi lui avait dit qu'il appelait à élargir la confrontation du « Hezbollah » libanais à l'échelle la plus large possible dans le Monde arabe.
Parmi les paradoxes étranges et étranges figure la nomination du roi de Bahreïn, ce rabbin, comme son conseiller spécial, pour dialoguer avec la communauté juive d'Amérique, selon le journal hébreu "Jerusalem Post", et il avait des empreintes digitales distinctives en accélérant la roue de normalisation et d'apprivoisement des positions et des politiques bahreïnites, notamment en ce qui concerne le processus de paix et la lutte contre les mouvements de résistance palestiniens et le Hezbollah.
La dernière décennie a vu un afflux remarquable de fonctionnaires de Baharna dans l'entité sioniste, y compris l'annonce par le porte-parole du ministère hébreu des Affaires étrangères, Yigal Palmor, le 4 juillet 2009, qu'une délégation diplomatique bahreïnite de haut rang a visité son entité, et est partie sur le le même jour, amenant avec lui 4 bahreinis, que les sionistes ont détenus dans un spectacle la mer, et ils tentent de briser le siège de "Gaza Hachem".
En février 2017, le ministre ‘israélien’ des Communications, Ayoub Kara, a révélé la visite d'un émir de Bahreïn nommé « Moubarak Khalifa » à Tel-Aviv, avec qui il a évoqué la normalisation des relations bilatérales.
Et en décembre 2017, une délégation bahreïnite de l'association « This is Bahrain » s'est rendue dans la ville occupée de « Al-Quds (Jérusalem), après que l'ancien président américain « Ronald Trump » a annoncé le transfert de l'ambassade de son pays de « Tel Aviv » à la ville occupée de "Jérusalem", directement, et c'était la première fois qu'une délégation bahreïnite visitait les territoires palestiniens occupés, "publiquement", pour promouvoir la soi-disant "tolérance et coexistence", à un moment où la colère arabe couvait sur le sort de la "Jérusalem" occupée, Bahreïn l'envoie aux sionistes, de temps en temps, sans honte ni timidité.
Du 26 au 30 novembre 2020, Tel Aviv a reçu une délégation de la famille royale de Bahreïn et du Hamad Global Center for Peaceful Coexistence, dirigée par Khaled bin Khalifa Al Khalifa. La délégation en visite a rencontré le président sioniste Reuven Rivlin le 26 novembre 2020 et visité la mosquée Al-Aqsa » déguisé, par peur de la colère des habitants de Al-Quds (Jérusalemites).
En février 2019, une délégation bahreïnite de haut rang a participé, avec l'ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, aux activités de la Conférence de Varsovie pour la paix et la sécurité au Moyen-Orient.
Bahreïn a accueilli, en juin 2019, une délégation sioniste de haut rang sous le nom de participer aux réunions du Comité du patrimoine mondial, et le responsable hébreu, « Dana Benvinisti Gabbay », a participé au « Groupe de travail sur la sécurité maritime et aérienne » tenue à Manama en octobre 2019, pour discuter des répercussions des attaques contre des pétroliers dans le Golfe et des installations pétrolières saoudiennes, avec la participation de 60 pays, dont l'entité sioniste.
Le 2 mars 2020, des membres du Conseil de la choura de Bahreïn, dont « Fawaz Khalifa » et « Nancy Khadduri », ont tenu une réunion intime avec le Parlement juif britannique, au cours de laquelle ils ont discuté des moyens de normaliser les relations « bahreïni-sionistes ».
Et la conclusion ethnographique a été la présence du grand rabbin de Jérusalem, Shlomo Ammar, à un forum religieux, qui s'est tenu à Manama en décembre 2019. Comme d'habitude, la visite s'est déroulée sous le slogan « tolérance et coexistence », entre deux parties. qui n'ont rien à voir avec « la tolérance et la coexistence ».
Références:
1 - Husam Al-Hindi, une enquête ‘israélienne’ expose le parcours de Bahreïn avec la normalisation, site Internet "Voice of the Ultra", 13 février 2019
2- Adnan Abu Amer, une chaîne hébraïque qui dévoile les secrets des relations entre Bahreïn et Israël, site Internet « Arabi 21 », 11 février 2019
3 - Wikipédia, l'encyclopédie libre internationale, relations "israélo-bahreïnies".
4 - Le Centre palestinien de résistance à la normalisation, normalisation ‘bahreïnite’-‘israélienne’... Stations du Jugement dernier, 2 mars 2020
5 - Site internet de Minutes, paix ‘Bahreïn-Israël’. De quoi bénéficie Manama ?, 11 septembre 2020
https://daqaeq.net
6 - Site Internet "Times of Israel", une délégation de Bahreïn a fait le tour du Mont du Temple et a dissimulé son identité de peur d'être empêchée d'entrer sur le site, 30 novembre 2020
7 - Journal Bahrain Mirror, ‘Bahreïn’ et ‘Israël’ : L'histoire de 22 ans de « bonnes » relations et de rejet populaire paralysant, 30 septembre 2016
Sanaa – Saba : Centre des Etudes et Centre de recherche et d'information, édité par Zaid Al-Mahbashi pour l’agence
& traduit par
A. A. Mohammed
