SANA'A, 08 Avril (SABA)- Le chef de la révolution, Abdulmalik Badr al Din Al-Houthi, a rencontré aujourd'hui l'envoyé spécial des Nations Unies au Yémen, Martin Griffith.
Au cours de la réunion, l'accord de Hodeïda a été discuté et la nécessité d'accélérer sa mise en œuvre afin de s'affranchir des obstacles créés par les pays d'agression hors de l'accord en Suède.
Le chef de la révolution a souligné la dégradation continue de la situation humanitaire due au siège injuste, aux restrictions et aux mesures arbitraires imposées à l'économie, au commerce et à la liberté de circulation, en particulier la détention de navires pétroliers, et la tentative d'imposer des restrictions économiques qui contribuent à aggraver la situation humanitaire tragique, constituant un châtiment collectif pour tous les citoyens sans exception.
Il a souligné que l'échec du rôle actif des Nations Unies dans la levée de ces restrictions contribuait à la poursuite de la principale de celles-ci, à savoir la fermeture de l'aéroport de Sanaa, la propagation de maladies et la cessation du dossier des prisonniers.
M. Abdulmalek Al-Houthi a évoqué l'enlèvement de femmes dans les territoires occupés par les forces d'agression, et l'augmentation du nombre de ces cas sans condamnation de la part de l'Organisation des Nations Unies, de ses organes et de ses institutions constitue une grave infraction.
Il a souligné le fait que les crimes commis régulièrement contre des femmes et des enfants étaient toujours poursuivis de manière criminelle et répétée, soulignant que le silence appliqué permettait de couvrir les crimes d'agression et leur continuité contre le peuple yéménite.
AS/AS
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