Al-Qods occupée - Saba :
Des mères de prisonniers israéliens ont menacé ce dimanche le Premier ministre criminel de guerre de l'entité sioniste, Benjamin Netanyahou, de le poursuivre s'il décide d'occuper le reste de la bande de Gaza, ce qui entraînerait le meurtre de leurs fils.
Elles ont averti que les mains de Netanyahou seraient « tachées du sang des prisonniers de Gaza et des soldats ».
Ces propos ont été tenus lors d'un rassemblement de mères de prisonniers israéliens dans le quartier de la Porte Begin, dans le centre de Tel-Aviv, au cours duquel elles ont également appelé à une « grève générale pour perturber l'économie » et contraindre Netanyahou à conclure un accord d'échange de prisonniers avec les factions palestiniennes, selon les médias hébraïques.
Cet événement survient un jour après que le gouvernement israélien a approuvé, tôt vendredi matin, un « plan progressif » présenté par Netanyahou visant à occuper toute la bande de Gaza et à déplacer les Palestiniens du nord vers le sud. Cette initiative a suscité l'opposition des responsables de la sécurité israélienne, qui la craignaient pour la vie des prisonniers et des soldats.
La Douzième chaîne a rapporté que la mère du prisonnier Matan, Einav Zangauker, s'est adressée à Netanyahou lors du rassemblement, entourée des mères d'autres prisonniers, lui disant : « Si vous occupez des parties de Gaza et tuez des prisonniers, nous vous poursuivrons.»
Elle a ajouté : « Nous rappellerons chaque jour à l'opinion publique israélienne que vous auriez pu conclure un accord et que vous auriez préféré les tuer (les prisonniers). Vos mains seront tachées du sang des prisonniers et des soldats.»
Selon la même source, la mère du prisonnier Matan Angerst a lancé un appel au chef d'état-major de l'armée israélienne, Eyal Zamir, également opposé à l'occupation de Gaza, lui disant : « S'il reçoit l'ordre d'approcher les prisonniers, il doit refuser, car il est responsable de leur vie.»
Auparavant, Zamir avait qualifié le plan de Netanyahou de « piège stratégique », soulignant qu'il épuiserait l'armée pendant des années et mettrait en danger la vie des prisonniers.
La chaîne 13 a rapporté que, lors du même événement, les mères de prisonniers avaient appelé à une grève générale afin de perturber l'économie israélienne et de contraindre Netanyahou à conclure un accord d'échange de prisonniers au lieu de mettre son plan à exécution.
Le plan, approuvé par le gouvernement israélien à l'aube vendredi, commence par l'occupation de la ville de Gaza, en déplaçant sa population d'environ un million de personnes vers le sud. Il encercle ensuite la ville et mène des incursions dans les zones résidentielles. La deuxième phase comprend l'occupation des camps de réfugiés dans le centre de la bande de Gaza, dont une grande partie a été détruite par Tel-Aviv.
Selon les données des Nations Unies, 87 % de la bande de Gaza est déjà sous occupation israélienne ou sous ordre d'évacuation, avertissant que toute nouvelle expansion militaire aurait des « conséquences catastrophiques ».
