Sanaa - Saba :
Le Centre de coordination des opérationshumanitaires (CCOH) a révélé avoir imposé des sanctions à 64 entreprises ayant violé le blocus naval imposé à l'ennemi israélien.
Le centre a expliqué dans un communiqué reçu par l'Agence de presse yéménite (Saba) que, depuis le début de la mise en œuvre du blocus naval, il a contacté les entreprises propriétaires des navires ayant violé le blocus naval, les informant que, suite au non-respect de la décision par leurs navires malgré l'envoi de préavis de sanctions avant leur entrée dans les ports israéliens, des sanctions leur ont été imposées pour avoir violé le blocus naval en entrant dans les ports de l'entité occupante.
Le centre a indiqué que, soucieux d'éviter tout risque de sanctions, il continue d'envoyer des préavis de sanctions aux entreprises propriétaires de navires à destination des ports israéliens, les avertissant des conséquences d'une violation du blocus naval.
Il a expliqué que des préavis de sanctions ont été adressés à 64 armateurs contrevenants.
Par conséquent, il est interdit à l'ensemble de leurs flottes de traverser la mer Rouge, le détroit de Bab el-Mandeb, le golfe d'Aden et la mer d'Arabie, et elles seront vulnérables aux attaques dans toute zone à portée des forces armées yéménites.
Le Centre de coordination des opérations humanitaires a tenu les entreprises propriétaires des navires en infraction responsables de toutes les conséquences de ces sanctions, soulignant que des sanctions continueront d'être imposées aux entreprises qui violent le blocus naval, quelle que soit leur nationalité.
Le Centre a également affirmé son engagement continu à sanctionner les entreprises qui ignorent les préavis de sanctions et violent le blocus naval imposé à l'entité occupante israélienne, et que ces entreprises en subiront toutes les conséquences.
Le Centre a noté que les mesures prises par l'imposition de sanctions visent à faire pression sur l'entité occupante israélienne pour qu'elle cesse son agression et lève le blocus sur la bande de Gaza.
Il a noté que les compagnies maritimes ont commencé à rompre leurs liens avec les entreprises en infraction et à exclure l'entité occupante israélienne de leurs activités commerciales.
