Oslo – Saba :
Le secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés, Jan Egeland, a déclaré mardi qu'Israël commettait des violations quotidiennes du droit international dans la bande de Gaza, mettant en garde contre la gravité de la détérioration de la situation humanitaire.
Dans une déclaration à Al Jazeera, M. Egeland a prédit que le gouvernement norvégien se désinvestirait des entreprises israéliennes qui contribuent aux violations à Gaza et en Cisjordanie.
Il a appelé à un cessez-le-feu immédiat et à l'entrée sans entrave de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.
Il a souligné que la seule solution pour faire face à la famine qui menace la population de Gaza est d'ouvrir complètement les points de passage terrestres et de permettre un flux massif d'aide.
Il a souligné que le contrôle israélien continu sur l'entrée des fournitures humanitaires aggrave la crise et accroît les souffrances des civils, ajoutant : « Israël ne peut être autorisé à contrôler tout ce qui entre dans la bande de Gaza pour les civils. »
Egeland a ajouté que « des extrémistes au sein du gouvernement israélien sont liés à des organisations criminelles de colons cherchant à piller les terres palestiniennes ».
Il a souligné que le blocus et les attaques continus contre Gaza conduisent à une catastrophe humanitaire sans précédent, appelant la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour faire respecter le droit international et mettre fin aux souffrances des civils.
Les Palestiniens de la bande de Gaza sont confrontés à une vague de faim sans précédent depuis que l'ennemi israélien a fermé les points de passage de la bande début mars, imposant de sévères restrictions à l'entrée de nourriture, d'aide humanitaire, de carburant et de médicaments.
Avec le soutien américain et européen, l'armée ennemie israélienne continue de commettre des crimes génocidaires dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, causant la mort de 61 020 civils palestiniens, dont une majorité d'enfants et de femmes, et blessant 150 671 autres. Il s'agit d'un bilan préliminaire, des milliers de victimes étant toujours ensevelies sous les décombres et dans les rues, inaccessibles aux ambulances et aux équipes de secours.
