Washington – Saba :
Le chef de la minorité à la Chambre des représentants des États-Unis, Hakeem Jeffries, a déclaré lundi que la situation humanitaire dans la bande de Gaza avait atteint des niveaux insupportables, appelant à une action urgente pour accroître l'aide humanitaire afin d'éviter la menace de famine.
Dans une interview accordée à CNN, le responsable américain a déclaré que les États-Unis devaient redoubler d'efforts pour fournir de la nourriture et des médicaments à la population de la bande de Gaza, soulignant que la continuité de l'aide était vitale face à l'aggravation de la crise.
Il a également appelé à la nécessité de rétablir le cessez-le-feu « précédemment en vigueur », soulignant que « le cessez-le-feu hérité par le président Donald Trump de l'administration Biden doit être rétabli afin d'instaurer une paix juste et durable ».
Les Palestiniens de la bande de Gaza sont confrontés à une vague de faim sans précédent depuis qu'Israël a fermé les points de passage de la bande de Gaza début mars et imposé de sévères restrictions à l'entrée de nourriture, d'aide humanitaire, de carburant et de médicaments.
Au fil du temps, les habitants de Gaza ont épuisé toutes leurs réserves alimentaires, les magasins se sont vidés et trouver un morceau de pain est devenu presque impossible. Parallèlement, les prix des produits disponibles ont grimpé en flèche, à tel point que la « mort par inanition » est devenue l'une des causes de mortalité les plus dévastatrices dans la bande de Gaza.
Les crimes de l'ennemi israélien contre les Palestiniens en attente d'aide dans la bande de Gaza se poursuivent quotidiennement depuis la mise en œuvre du mécanisme « israélo-américain », supervisé par la « Fondation humanitaire pour Gaza », le 27 mai.
Avec le soutien des États-Unis et de l'Europe, l'armée ennemie israélienne continue de commettre des crimes génocidaires dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Ces crimes ont causé la mort de 60 933 civils palestiniens, dont une majorité d'enfants et de femmes, et blessé 150 027 autres. Il ne s'agit là que d'un bilan préliminaire, des milliers de victimes étant toujours ensevelies sous les décombres et dans les rues, inaccessibles aux ambulances et aux équipes de secours.
