Bruxelles – SABA :
La députée européenne Lynn Boylan a affirmé mardi que l’Union européenne était complice du génocide perpétré contre les civils dans la bande de Gaza.
Dans une interview accordée à Al Jazeera, Mme Boylan a appelé à la fin du soutien militaire à l’entité israélienne et à ce que les Nations Unies puissent mener à bien leur mission humanitaire dans la bande de Gaza.
Elle a déclaré : « L’Union européenne ne peut prétendre à la neutralité tout en continuant à soutenir Israël politiquement et militairement alors que de graves crimes sont commis contre les civils palestiniens. »
Elle a estimé que ce soutien rendait l’Europe « complice des crimes en cours ».
Mme Boylan a ajouté que la famine était utilisée comme arme de guerre contre la population de Gaza, soulignant qu’« empêcher l’entrée de nourriture, de médicaments et d’eau dans la bande de Gaza assiégée constituait un crime de guerre au regard du droit international. »
L'eurodéputé a souligné l'importance de mettre un terme à la fourniture d'armes à l'ennemi israélien, affirmant qu'« Israël teste ses armes sur les Palestiniens et utilise les résultats de ces expériences pour les promouvoir à l'échelle mondiale, en violation flagrante de la morale et de la loi ».
Elle a appelé à la suspension de la « Fondation humanitaire pour Gaza », un mécanisme mis en place par certains pays occidentaux pour coordonner l'aide en dehors du cadre des Nations Unies, soulignant qu'il « entrave le véritable travail humanitaire et sert des objectifs politiques visant à blanchir les crimes de guerre ».
Ces déclarations interviennent dans un contexte de critiques croissantes au sein de l'Union européenne concernant le génocide commis par l'armée ennemie sioniste contre le peuple palestinien dans la bande de Gaza.
Avec le soutien américain et européen, l'armée ennemie israélienne continue de commettre des crimes génocidaires dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, causant la mort de 60 034 civils palestiniens, dont une majorité d'enfants et de femmes, et blessant 145 870 autres. Il s'agit d'un bilan préliminaire, des milliers de victimes gisant toujours sous les décombres et dans les rues, inaccessibles aux ambulances et aux équipes de secours.
