Téhéran-Saba :
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a annoncé hier mardi que l'Iran était ouvert à des négociations avec les États-Unis, mais indirectement pour le moment.
Araqchi a déclaré aux médias américains : « Nous sommes ouverts au dialogue, mais il ne sera pas direct à ce stade. S'ils recherchent une solution avantageuse pour les deux parties, je suis prêt à communiquer avec eux.»
Dans le même contexte, l'agence de presse iranienne IRNA a cité M. Araqchi affirmant que son pays n'avait pas perdu les négociations avec les États-Unis, mais en avait plutôt tiré profit. En réponse à la question de savoir si l'attaque américaine aurait eu lieu sans négociations, le ministre iranien des Affaires étrangères a expliqué que le plan américain s'orientait vers une attaque, et que l'absence de négociations leur aurait conféré une plus grande légitimité, ce qui aurait alourdi le coût pour l'Iran.
Araghchi a souligné que l'Iran bénéficiait d'un soutien international important, l'Occident étant incapable de répondre à ses preuves, et la communauté internationale reconnaissant la légitimité des missiles iraniens comme réponse défensive. Il a également souligné que plus de 120 pays avaient condamné les attaques contre l'Iran, tandis que les opposants se limitaient au Conseil de sécurité et au Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en raison de l'hégémonie occidentale.
Il a souligné que « la résistance est la seule option pour prouver que l'ennemi ne peut pas obtenir satisfaction par une attaque militaire ». Il a exprimé sa gratitude aux forces militaires iraniennes, en particulier à la Force aérospatiale du CGRI, pour avoir atteint l'équilibre en lançant des missiles qui ont percé les défenses et contraint l'ennemi à un cessez-le-feu.
Il a souligné que la guerre des 12 jours pourrait être étudiée dans les universités comme un modèle de réussite en matière de coordination diplomatique et sur le terrain. Il a également souligné la capacité des provinces iraniennes, notamment frontalières, à jouer un rôle diplomatique important dans le renforcement des relations avec les pays voisins et la résolution de problèmes tels que les frontières et la contrebande, soulignant la volonté du ministère des Affaires étrangères de soutenir ces efforts, y compris dans les provinces non frontalières.
