Washington-Saba :
Le président américain Donald Trump a déclaré hier samedi son intention d'aborder la question iranienne avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou lors de sa visite à la Maison Blanche lundi prochain.
Trump a expliqué dans des communiqués de presse qu'il estimait que « le programme nucléaire iranien avait subi un revers permanent, même si Téhéran pourrait le reprendre ailleurs », soulignant que « l'Iran n'a pas accepté l'inspection de ses sites nucléaires ni l'abandon de l'enrichissement d'uranium ».
Le chef d'état-major des forces armées iraniennes, le général de division Abdolrahim Mousavi, a déclaré mercredi dernier que « si le mal venait de l'ennemi, notre réponse serait plus dévastatrice qu'auparavant ».
L'IRNA a confirmé que les propos du général Mousavi ont été tenus lors d'une cérémonie commémorative en hommage aux victimes de la guerre israélienne contre l'Iran. Il a souligné que « toutes les preuves, claires et cachées, confirment qu'Israël a subi une défaite cuisante face à l'Iran ».
Le général Mousavi a souligné que « depuis des années, les sionistes et leurs partisans mobilisent leurs forces pour cibler la République islamique d'Iran », précisant que « l'objectif des ennemis était de porter un coup au cœur du régime islamique en Iran et de diviser le pays, et non de résoudre la question du nucléaire iranien ».
Le chef d'état-major iranien a poursuivi : « Les ennemis ont été vaincus grâce à la force et à la détermination du peuple et des forces armées iraniens, et les Israéliens ont été contraints de demander un cessez-le-feu pour réorganiser leurs affaires, espérant pouvoir ensuite agir.»
Le général Abdolrahim Mousavi a ajouté : « Si une nouvelle phase s'ouvre et que la guerre s'éternise, Israël verra des capacités iraniennes qui n'ont pas encore été utilisées.»
Le 13 juin, l'ennemi israélien a lancé des frappes aériennes surprises, dans le cadre d'une opération baptisée « Lion en ascension », visant des sites militaires et des installations nucléaires en Iran, notamment le site de Natanz, principal site d'enrichissement d'uranium.
Les frappes israéliennes ont causé la mort de plusieurs scientifiques nucléaires, d'éminents commandants militaires et de responsables iraniens, notamment le commandant des Gardiens de la révolution Hossein Salami, le chef d'état-major de l'armée Mohammad Bagheri et le commandant des forces aérospatiales du CGRI Amir Ali Hajizadeh.
L'Iran a riposté par des frappes aériennes contre l'entité sioniste, dans le cadre d'une opération militaire baptisée « Vraie Promesse 3 », ciblant des dizaines de sites militaires et de bases aériennes dans les territoires occupés. L'Iran a confirmé que l'opération se poursuivrait aussi longtemps que nécessaire.
Les États-Unis ont également lancé une attaque contre trois installations nucléaires iraniennes à Natanz, Fordow et Ispahan dans la nuit du 22 juin. Quelques jours plus tard, les Gardiens de la révolution iraniens ont annoncé qu'ils répondraient aux États-Unis en frappant la base aérienne d'Al Udeid au Qatar, avant que le président américain Donald Trump n'annonce que les deux parties avaient conclu un cessez-le-feu.
