Al-Qods occupée - Saba :
Les médias israéliens ont rapporté aujourd’hui samedi qu'une réunion de sécurité israélienne à laquelle participait le Premier ministre (du soi-disant ‘Israël’) Benjamin Netanyahou a été marquée par une tension extrême et un affrontement verbal intense entre de hauts responsables politiques et militaires, sur fond d'évolution de la guerre dans la bande de Gaza.
Ces médias ont indiqué que les tensions étaient nées des options présentées concernant la bande de Gaza en cas d'absence de cessez-le-feu.
Ils ont souligné que cette réunion, qui faisait suite à l'escalade des négociations sur un accord d'échange de prisonniers avec le Hamas, avait également été marquée par un échange houleux entre le chef d'état-major, le général Eyal Zamir, et plusieurs ministres, notamment le ministre des Finances extrémiste Bezalel Smotrich, au sujet du sort des prisonniers israéliens à Gaza.
De son côté, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, est intervenu dans la discussion, attaquant la position de l'armée et du commandement militaire. Il a déclaré : « Personne ne se pose jamais la question du prix d'un accord, ni du sauvetage de dix personnes. Combien de soldats allons-nous perdre pour une trêve de deux mois ?»
En réponse, le chef d'état-major a souligné que « le retour des soldats enlevés est désormais plus urgent que l'extension de l'opération militaire », ajoutant catégoriquement : « Si ce n'est pas un objectif de la guerre, alors il faut l'en retirer.»
Cette réunion tendue reflète l'ampleur des divisions au sein de l'establishment politique et sécuritaire de l'entité israélienne occupante concernant sa stratégie dans la bande de Gaza et la manière d'équilibrer les objectifs militaires avec les pressions humanitaires et diplomatiques, notamment au vu du maintien en détention des prisonniers et de la détérioration de la situation à l'intérieur de la bande. Il semble que les désaccords ne se limitent pas aux priorités, mais s'étendent à la confiance entre les échelons politique et militaire, à un moment où le gouvernement fait face à des critiques croissantes, tant sur le plan national qu'international.
