Genève – Saba :
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré vendredi que la bande de Gaza était le théâtre d’un massacre de Palestiniens, avec en moyenne 90 tués et 200 blessés chaque jour.
La directrice régionale de l’OMS pour le Moyen-Orient, Hanan Balkhy, a appelé à la fin des massacres insensés dans la bande de Gaza et à l’acheminement de l’aide.
Dans une interview à la presse, rapportée par Al Jazeera Net, elle a souligné que le manque de carburant avait paralysé les hôpitaux, notamment les complexes médicaux Al-Shifa et Nasser, obligeant les médecins à reporter le traitement de maladies chroniques telles que le diabète et les maladies cardiaques pour sauver des vies aux urgences.
Par ailleurs, l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré vendredi que de nombreuses opérations médicales dans les hôpitaux de Gaza étaient suspendues en raison du manque de services de base et des pénuries de carburant. Dans des communiqués de presse suivis par l'agence de presse palestinienne Safa, l'Organisation mondiale de la Santé a appelé à la protection des grands hôpitaux et des hôpitaux de campagne de la bande de Gaza afin de garantir la continuité des soins de santé.
Elle a ajouté : « Hier, nous avons accueilli des enfants blessés par balle à la tête dans la bande de Gaza », soulignant qu'un grand nombre de blessés à Gaza nécessitent une évacuation médicale urgente hors de la bande.
Elle a expliqué que l'hôpital Nasser de Khan Younis fonctionne comme un important service d'urgence pour soigner les blessures en raison de l'afflux de blessés provenant des sites de distribution d'aide.
Elle a ajouté : « Nous devons acheminer de toute urgence des biens et de la nourriture afin d'éviter le risque de malnutrition sévère dans la bande de Gaza.»
Avec le soutien des États-Unis et de l'Europe, l'armée ennemie israélienne continue de commettre des crimes génocidaires dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, causant la mort de 57 130 civils palestiniens, dont une majorité d'enfants et de femmes, et en blessant 135 173 autres, à la date d'hier, jeudi. Il s'agit d'un bilan préliminaire, alors que des milliers de victimes sont toujours sous les décombres et dans les rues, inaccessibles aux ambulances et aux équipes de secours.
