Ghara - Saba :
Le ministère de la Santé de Gaza a annoncé hier la publication des listes actualisées des martyrs palestiniens morts des suites de l'agression et du génocide sioniste, jusqu'au 15 juin 2025.
Le ministère de la Santé a déclaré dans un communiqué reçu lundi par l'agence de presse yéménite (Saba) que la publication des listes s'inscrivait dans le cadre de son engagement en faveur de la transparence et de la commémoration des sacrifices du peuple palestinien.
Les listes comprenaient :
▪️ Liste de tous les martyrs : 55 202.
▪️ Liste des enfants martyrs : 17 121.
▪️ Liste des femmes martyres : 9 126.
Le ministère de la Santé réitère son engagement à recenser tous les martyrs et à mettre à jour régulièrement les listes. Les personnes intéressées et les familles des martyrs peuvent consulter les listes mises à jour publiées ci-dessous.
Le Centre palestinien pour les personnes disparues et les disparus de force (PCMD) a condamné l'obstruction persistante des forces d'occupation israéliennes aux équipes de la défense civile pour accéder à la zone de Sudaniya, dans le nord de la bande de Gaza, afin de rechercher les personnes disparues et de récupérer les corps des martyrs tués par ces forces alors qu'ils tentaient d'obtenir de l'aide.
Le centre des droits de l'homme a déclaré lundi dans un communiqué que l'armée d'occupation israélienne continuait, depuis plusieurs jours, d'empêcher les équipes de la défense civile d'accéder à la zone de « Golden Hall », près de Sudaniya, afin de récupérer les corps des martyrs tués lors d'un crime horrible commis par les forces israéliennes contre des dizaines de civils attendant une aide humanitaire. Il a expliqué que malgré les efforts répétés déployés par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), les forces ennemies continuent de refuser l'autorisation d'entrée aux équipes, maintenant des dizaines de victimes victimes de disparition forcée et empêchant leurs familles de célébrer des cérémonies funéraires et de faire leurs adieux à leurs proches dans la dignité.
Il a souligné que mercredi dernier, cinq jours après le crime, les équipes de la défense civile ont pu récupérer les corps de 15 martyrs, dont certains étaient en état de décomposition en raison du retard délibéré à les récupérer. Il a souligné que cette scène douloureuse révèle l'ampleur du mépris de l'occupation pour la vie et la dignité du peuple palestinien.
Il a averti que les forces ennemies refusent toujours aux équipes d'accomplir leur mission humanitaire et entravent la coordination nécessaire pour atteindre les corps restants. Ces forces refusent également de coordonner les recherches de deux femmes disparues dans différentes zones du nord de la bande de Gaza. L'un d'eux est un membre de la famille Salem, disparu près de l'entrée du projet de Beit Lahia, et l'autre, de la famille al-Attar, disparu près de l'école Abu Tamam à Beit Lahia.
Le centre des droits de l'homme a déclaré que la tragédie des milliers de personnes disparues, ainsi que des corps introuvables sous les décombres des bâtiments ciblés et dans les zones où sont stationnées les forces d'occupation, se poursuit et s'aggrave, « représentant une plaie ouverte pour des milliers de familles, face à l'incapacité de la communauté internationale à contraindre l'occupation à respecter les règles du droit international ».
Le centre a expliqué que ce comportement israélien systématique constitue une violation flagrante des dispositions du droit international humanitaire, qui oblige les parties au conflit à respecter les dépouilles des victimes et à garantir un accès sûr et rapide aux équipes médicales et de protection civile pour rechercher, secourir et récupérer les corps.
Le centre a tenu l'ennemi israélien pleinement responsable de la dissimulation persistante du sort des victimes et du refus de leur offrir une inhumation digne. Il a appelé le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) et tous les organismes internationaux compétents à non seulement tenter de coordonner leurs efforts, mais aussi à exercer une pression efficace et sérieuse sur l'ennemi afin de permettre aux équipes de secours d'atteindre en toute sécurité les zones ciblées, de récupérer les corps et de découvrir le sort des disparus.
Il a souligné que le silence du monde face à la poursuite de ces pratiques inhumaines encourage l'ennemi à persister à retenir les corps des victimes et à perpétuer les souffrances de leurs familles.
Depuis le 27 mai 2025, les Palestiniens sont la cible de tirs aux points de distribution d'aide alimentaire dans le cadre d'un projet américano-israélien, que les Nations Unies et de nombreuses organisations internationales ont condamné comme un outil de militarisation de l'aide et un moyen d'humilier et de déplacer la population de leurs zones. Pour le 626e jour consécutif, l’ennemi israélien poursuit sa guerre d’agression et son crime de génocide contre les civils dans la bande de Gaza, tout en commettant d’horribles massacres et des crimes de guerre flagrants, et en poursuivant le siège et la famine de la bande.
Le Club des prisonniers palestiniens a annoncé lundi que les forces d'occupation israéliennes avaient arrêté sept femmes, dont une étudiante, au cours des deux derniers jours, portant ainsi à 47 le nombre de prisonnières palestiniennes dans les prisons israéliennes.
Le Club des prisonniers a ajouté dans un communiqué que la majorité des personnes arrêtées ces deux derniers jours l'ont été, selon les premières allégations de l'ennemi, pour « incitation » sur les réseaux sociaux. Il s'agit de l'une des politiques systématiques les plus répandues actuellement utilisées par les forces d'occupation israéliennes pour détenir des centaines de citoyens palestiniens. Cela constitue un autre aspect du crime de détention administrative, car ce type de persécution est devenu un outil central pour imposer davantage de censure et de restrictions à la liberté d'opinion et d'expression.
Le Club a expliqué que la majorité des femmes détenues sont détenues à la prison d'Al-Damon, dont deux prisonnières de Gaza, deux jeunes filles, deux prisonnières enceintes de six mois et dix détenues administratives.
Il convient de noter que le nombre de femmes arrêtées depuis le début du génocide sioniste dans la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, a atteint plus de 560. Ce chiffre comprend les femmes arrêtées en Cisjordanie, y compris à Jérusalem, et les femmes des territoires de 1948. Il n'existe pas d'estimation précise du nombre d'arrestations parmi les personnes arrêtées à Gaza.
