Al-Qods occupée – Saba :
Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) a considéré hier la décision de l’ennemi israélien de déporter quatre prisonniers jérusalémites libérés vers la Cisjordanie occupée comme un tournant politique dangereux dans les outils utilisés pour contrôler Jérusalem et un précédent juridique visant à instaurer la déportation forcée comme un moyen permanent de frapper tous ceux qui s’engagent dans la résistance, dans le cadre d’une politique systématique visant à affaiblir la présence palestinienne et à démanteler son tissu national et social.
Le Front a affirmé vendredi que cette décision s'inscrit dans le cadre d'une mentalité coloniale israélienne qui utilise des politiques de révocation de cartes d'identité, de démolition d'habitations, d'expulsion de Palestiniens et de profanation de lieux saints comme outils complémentaires pour imposer la judaïsation et la reconfiguration démographique de la ville au profit de l'annexion et du déracinement.
Le FPLP a souligné que cette décision constitue une violation flagrante de l'article 49 de la Quatrième Convention de Genève, qui interdit le transfert forcé de personnes protégées. Elle intervient également dans un contexte de silence international qui encourage l'occupation à persister dans ses politiques coloniales sans rendre de comptes.
Le Front a indiqué que pour faire face à cette tendance, il est nécessaire de faire entendre la voix nationale et internationale et de mobiliser une résistance globale à Jérusalem et dans d'autres régions, dans le cadre d'une stratégie de lutte visant à renforcer la présence palestinienne et à empêcher son déracinement.
