Sanaa – SABA :
Alors que le monde vit en paix, les habitants de la bande de Gaza ont enduré 600 jours de souffrances et de difficultés en raison des crimes de génocide commis par l'ennemi sioniste (Israël), soutenu par les États-Unis d'Amérique et l'Europe.
Ces crimes ont entraîné des conditions catastrophiques et des tragédies persistantes, accompagnées de siège, de famine et de tentatives de déplacement forcé dans un contexte de silence international honteux et d'abandon arabe.
Poursuivant son agression contre Gaza, l'organisation Entesaf pour les droits des femmes et des enfants a documenté les crimes commis au cours de ces 600 jours, signalant que le nombre de martyrs dépassait 54 000, avec plus de 123 000 blessés et plus de 9 000 disparus, soit sous les décombres, soit au sort inconnu. Plus de 60 % des martyrs sont des enfants et des personnes âgées.
Selon un communiqué reçu par l'agence de presse SABA, le nombre d'enfants martyrs s'élevait à plus de 18 000, dont 16 854 ont été hospitalisés. Le nombre de femmes martyres a dépassé les 12 000, dont 8 968 ont été hospitalisées.
Le communiqué souligne que 932 enfants de moins d'un an ont été tués et que 356 nourrissons nés au cours de ces 600 jours sont tombés en martyrs. On compte également plus de 42 000 orphelins et 14 000 veuves.
Il précise que plus de 2,4 millions de personnes à Gaza sont victimes de génocide, de famine et de nettoyage ethnique. On compte plus de 2 millions de personnes déplacées, dont 242 décès dus au manque de nourriture, principalement des enfants et des personnes âgées, et 58 victimes de malnutrition, dont 53 enfants. Dix-sept personnes sont mortes du froid, dont 14 enfants.
Entesaf a également signalé plus de 2 136 cas de maladies infectieuses dues aux déplacements forcés, 71 338 cas d'hépatite et plus de 300 fausses couches chez les femmes enceintes. Environ 60 000 femmes enceintes sont en danger et 70 000 enfants risquent de mourir de faim et de pénuries alimentaires.
L'organisation a estimé que le génocide à Gaza constituait une grave violation du droit international humanitaire, qui interdit de prendre pour cible des civils sous quelque forme que ce soit. Le caractère civil des zones ciblées témoigne clairement de la violation intentionnelle par l'entité sioniste des principes humanitaires tels que l'humanité, la distinction et la proportionnalité, constituant des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.
Elle a tenu l'occupation israélienne pleinement responsable de tous les crimes visant des civils, des hôpitaux et des ambulances, et a également blâmé les Nations Unies, le Conseil de sécurité et les États musulmans et arabes pour leur silence honteux et leur manquement à leurs obligations, encourageant ainsi de nouveaux crimes de guerre du régime sioniste.
L'organisation a renouvelé son appel à la communauté internationale, en particulier à la Cour internationale de Justice, pour qu'elle ouvre des enquêtes et que les responsables rendent des comptes.
Elle a également appelé les organisations humanitaires et de défense des droits de l'homme, les pays arabes et islamiques, ainsi que les peuples libres du monde à assumer leur responsabilité morale et humanitaire en soutenant le peuple palestinien, en condamnant ces atrocités et en faisant pression sur l'ONU, en particulier le Conseil de sécurité, pour qu'ils s'acquittent de leur devoir légal et moral de protéger les civils et de mettre fin à l'agression israélienne.
Le sang versé aux Palestiniens à Gaza et dans toute la Palestine continue, favorisé par le silence international et l'inaction arabe honteuse, encourageant l'ennemi sioniste à commettre encore plus de génocide, au mépris total des lois et conventions internationales.
