Moscou - Saba :
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a exprimé jeudi la « profonde préoccupation » de son pays face à l’escalade militaire et aux frappes aériennes en cours de l’armée d’occupation israélienne sur la bande de Gaza.
Lavrov a déclaré lors d’une conférence de presse que « les attaques israéliennes en cours dans la bande de Gaza constituent une punition collective contre les civils ».
Il a ajouté que « la situation dans la bande de Gaza préoccupe vivement Moscou et est difficilement justifiable d’un point de vue humanitaire. Un cessez-le-feu, une protection immédiate des civils et une intensification des efforts internationaux pour relancer le processus de trêve et acheminer l’aide humanitaire sont nécessaires », selon l’agence de presse Quds.
Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a déclaré jeudi qu'Israël empêchait toute aide humanitaire, sauf une petite quantité, d'entrer à Gaza. Presque aucune nourriture prête à consommer n'est acheminée vers ce que le porte-parole de l'OCHA a décrit comme « l'endroit le plus affamé de la planète ».
Le porte-parole du Bureau, Jens Laerke, a ajouté que seuls 600 des 900 camions d'aide autorisés à franchir la frontière israélo-gazaouie ont pu atteindre la bande de Gaza. De là, selon Reuters, une combinaison d'obstacles bureaucratiques et sécuritaires a rendu quasiment impossible l'acheminement sécurisé de l'aide dans la bande.
Avec le soutien des États-Unis d'Amérique et de l'Europe, l'armée ennemie israélienne commet des crimes génocidaires dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, causant la mort de 54 249 civils, dont une majorité d'enfants et de femmes, et blessant 123 492 autres, à la date de jeudi. Il s'agit d'un bilan préliminaire, alors que des milliers de victimes sont toujours ensevelies sous les décombres et sur les routes, inaccessibles aux ambulances et aux équipes de secours.
L'armée ennemie israélienne continue de violer l'accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, entré en vigueur le 19 janvier et qui dure depuis près de deux mois, après 471 jours de génocide (par ‘Israël’).
