Sanaa - Saba
Un cours sur le droit international humanitaire, organisé par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en coopération avec le ministère des Affaires étrangères et l'Institut diplomatique, a débuté aujourd'hui à Sanaa.
L’objectif de ce cours de deux jours est de fournir à 30 participants des ministères de l’Information, des Affaires étrangères et des Expatriés, ainsi que des institutions médiatiques, des connaissances sur le droit international humanitaire, son champ d’application, ses principes et les défis des conflits armés.
Il présentera également le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et la relation entre le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme.
Lors de la cérémonie d'ouverture, le doyen de l'Institut diplomatique, l'ambassadeur Dr. Ahmed Al-Emad, a souligné le rôle important des journalistes et des professionnels des médias dans la sensibilisation aux concepts et aux règles du droit international humanitaire.
Il a souligné l’importance du cours dans l’enseignement des fondamentaux du droit international humanitaire à la lumière des crimes et violations du droit international humanitaire commis par le régime sioniste et l’ennemi américain contre le Yémen et la Palestine sous les yeux du monde.
Dr Al-Imad a expliqué que le cours vise également à familiariser les participants avec les principes fondamentaux du droit international humanitaire et les groupes couverts par sa protection, renforçant ainsi le rôle des professionnels des médias dans la défense des droits des peuples yéménite et palestinien par des moyens légaux.
Il a évoqué le soutien du Comité international de la Croix-Rouge dans l’organisation de tels cours, qui visent à sensibiliser aux fondamentaux du droit international humanitaire et aux principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Daniel Cavoli, coordinateur humanitaire de la délégation du CICR au Yémen, a souligné que le cours vise à approfondir les connaissances des professionnels des médias sur le droit international humanitaire et le travail du CICR.
Il a souligné que cela aiderait la mission du CICR à remplir ses tâches et responsabilités humanitaires, en particulier dans les zones où il opère.
Il a expliqué que les stagiaires pourraient également avoir un aperçu du travail du CICR non seulement au Yémen mais dans le monde entier.
Trois documents de travail ont été présentés lors de la réunion.
La première conférence a été donnée par le doyen de l'Institut diplomatique, l'ambassadeur Dr Ahmed Al-Emad, qui a abordé les concepts du droit international humanitaire, qui vise à protéger les civils et les biens civils, ainsi que le concept de l'indépendance des lois de la guerre par rapport au droit de l'utilisation de la guerre.
Il a discuté des raisons qui ont conduit à l’introduction du droit international humanitaire en 1859 après la guerre d’Italie, au cours de laquelle les Autrichiens se sont affrontés aux Français et aux Italiens.
Il a fait référence aux dispositions des quatre Conventions de Genève de 1949, qui traitent des blessés et des malades en campagne, des naufragés en mer, de la protection des prisonniers de guerre et de la protection des civils.
En retour, Iskandar Saeed, membre du département de communication de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Yémen, a présenté un aperçu introductif du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Il a expliqué que le CICR est l’une des plus anciennes organisations humanitaires internationales.
Elle a été fondée en 1863 et est issue de l’organisation qui a créé les Conventions de Genève et le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
Elle mène une mission humanitaire de protection et d’assistance aux victimes de conflits armés et d’autres situations de violence et répond aux besoins des groupes les plus vulnérables.
Il a évoqué les principes fondamentaux du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, à savoir l'humanité, l'indépendance, l'impartialité, le volontariat, l'unité, la neutralité et l'universalité, et a évoqué la mission du CICR d'assister les victimes de la guerre et de la violence, ainsi que ses efforts pour assurer la mise en œuvre des règles humanitaires limitant le recours à la force armée.
Le troisième document de travail, présenté par Najm Al Kamali, responsable de la protection à la délégation du CICR, portait sur les activités du Département visant à activer les efforts de protection, notamment le principe de « ne pas nuire ».
Il a déclaré que les principes universels de la Commission sont son approche neutre et indépendante, son accès direct aux populations affectées, son dialogue privé et bilatéral avec toutes les parties pour trouver des solutions et son travail axé sur les résultats pour améliorer la vie des gens, protéger la dignité humaine dans les centres de détention et faciliter la libération des prisonniers.
Les documents de travail ont été enrichis par les contributions des participants, qui ont généralement souligné l’importance de la connaissance des règles du droit international humanitaire et de la connaissance des principes fondamentaux de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
