Rafah - Saba :
Des dizaines de militants italiens se sont rassemblés lundi au poste frontière de Rafah, du côté égyptien du nord du Sinaï, pour dénoncer l'agression (par ‘Israël’ soutenu par US « Amérique » et des pays européens) en cours contre Gaza et les restrictions imposées à l'entrée de l'aide sur le territoire.
La veillée de solidarité, qui intervient dans un contexte de protestations internationales croissantes contre les opérations militaires israéliennes qui ont exacerbé la crise humanitaire à Gaza de la Palestine, comprenait des hommes politiques italiens, des universitaires et des militants des droits de l'homme.
Des militants italiens ont déployé des banderoles portant des slogans appelant à la fin de la guerre, à l'ouverture permanente du point de passage de Rafah et à l'entrée sans restriction de l'aide humanitaire. Les banderoles comportaient des slogans tels que « Stop au génocide à Gaza » et « Liberté pour la Palestine ».
Les militants italiens ont exprimé leur solidarité avec le peuple palestinien, qui souffre de graves pénuries de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant. Ils ont souligné que la fermeture du passage de Rafah depuis mai 2024, après que les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du passage, a conduit à la suspension de l'entrée de l'aide, exacerbant les souffrances de plus de 2,3 millions de Palestiniens dans la bande de Gaza.
Selon des témoins oculaires à Arish, la délégation italienne a visité des entrepôts d'aide dans la ville, où des centaines de camions chargés de fournitures humanitaires s'entassent, attendant d'entrer à Gaza.
Les militants ont exprimé leur mécontentement face à la lenteur de la réponse internationale et à l’incapacité d’ouvrir le passage, appelant la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu’il autorise l’acheminement de l’aide sans conditions.
Le point de passage de Rafah est la principale artère d'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, car c'est le seul point de passage qui n'est pas directement contrôlé par l'ennemi, et ce depuis le début de la guerre sioniste contre Gaza en octobre 2023, suite à l'opération « Breaking Dawn ».
