Gaza - Saba :
Le journal israélien Yedioth Ahronoth a révélé hier mardi un nouveau bilan documentant les pertes humaines subies par l'armée d'occupation israélienne depuis le début de son agression contre Gaza, citant des chiffres choquants sans précédent depuis des décennies.
Selon le journal, le nombre de victimes de l'armée d'occupation a atteint 850 soldats, en plus de 82 membres des forces de sécurité.
Le journal explique que parmi les 82 membres des forces de sécurité tués, 67 étaient des membres de la police et des gardes-frontières, six étaient du Shin Bet, et quatre autres sont tombés le 7 octobre alors qu'ils servaient au Shin Bet et ont été recrutés dans la réserve.
Dans le détail, le nombre d'officiers tués a atteint 191, dont six généraux de brigade, dix lieutenants-colonels, 77 majors, 98 capitaines et 16 lieutenants. 257 officiers de différents grades auraient également été tués, la plupart étant des réservistes.
Le journal a noté que 66 membres des forces de sécurité, dont des femmes soldats et des policiers, ont été tués, en plus de 13 soldats druzes et 10 soldats bédouins.
En termes de régions, 68 colons de Jérusalem ont été tués, 25 de Jaffa (Tel Aviv), 24 de Saba et 22 de Haïfa.
Sur le front, 816 soldats ont été tués sur le front de Gaza, dont 410 depuis le début des manœuvres terrestres, tandis que 87 ont été tués sur le front nord, dont 60 depuis le début des manœuvres terrestres, et 29 dans des attaques en Cisjordanie, à Jérusalem et dans les territoires occupés.
Le journal a rapporté que la brigade Golani a subi le plus de pertes, perdant 109 soldats et officiers, dont 70 ont été tués lors de l'attaque du 7 octobre. Elle a été suivie par la brigade Nahal avec 63 morts, les parachutistes avec 46 morts, les commandos avec 43 morts, la 401e brigade avec 39 morts, l'unité d'ingénierie Yahalom avec 37 morts et la 7e brigade avec 29 morts, tandis que la brigade Kfir a perdu 24 soldats.
