Ramallah-Saba:
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a affirmé aujourd'hui le droit des femmes et des filles palestiniennes à vivre en sécurité et en paix, et à bénéficier de la protection juridique nécessaire contre le crime de génocide, l’agression illégale continue, systématique et généralisée de l’occupation sioniste, et le terrorisme de ses colonisateurs (‘israéliens’), ainsi que la nécessité de mettre fin à ses pratiques racistes et criminelles à leur encontre.
Le ministère a déclaré dans un communiqué publié, samedi, à l'occasion de la Journée internationale de la femme, qui tombe le 8 mars de chaque année, que les femmes palestiniennes sont les plus affectées et les plus touchées par les crimes et les politiques de l'occupation israélienne (‘Israël’), et qu'au cours de plus de 519 jours, plus de 12 298 femmes ont été martyrisées, tandis que des milliers de femmes ont été soumises à des déplacements forcés et à la perte de leurs droits humains les plus fondamentaux.
Il a ajouté, selon ce qui a été rapporté par l'Agence de presse palestinienne, qu'entraver et ne pas permettre l'entrée de l'aide humanitaire d'urgence, y compris la nourriture, les médicaments et les besoins spéciaux des femmes et des filles, double leurs souffrances à la lumière du génocide, ce que confirment toutes les institutions internationales et onusiennes.
Le ministère des Affaires étrangères a expliqué qu'il y a plus de 50 000 femmes enceintes ou allaitantes dans la bande de Gaza, et que 4 000 devraient accoucher au cours du mois en cours dans des conditions tragiques et inhumaines, en violation de toutes les chartes, accords et résolutions internationales, y compris la résolution 1325 du Conseil de sécurité sur « les femmes, la sécurité et la paix ».
Il a ajouté que 21 femmes palestiniennes sont confrontées à des conditions de détention dures et inhumaines dans les prisons de l’occupation israélienne, et sont soumises à toutes les formes de torture, à l’isolement et à la négligence médicale.
Le ministère a souligné qu'en ce jour, le monde célèbre les réalisations des femmes et renouvelle son engagement en faveur de l'égalité et de la justice, tandis que les femmes palestiniennes sont au cœur de la bataille pour la survie et font face au poids du génocide, des crimes contre l'humanité, des tentatives de déplacement forcé et du nettoyage ethnique.
Il a souligné le droit des femmes et des filles palestiniennes à vivre en sécurité et en paix comme les autres femmes du monde, et que l’État de Palestine s’efforcera d’éliminer toutes les formes de discrimination et de violence à leur encontre.
Il a également souligné la nécessité d’assurer la poursuite de la cessation de la guerre génocidaire, d’intervenir pour mettre fin à l’agression systématique et à grande échelle contre notre peuple, ainsi qu’aux plans d’annexion et d’expansion de l’occupation coloniale dans les villes palestiniennes, de mettre en œuvre des mesures de précaution et de s’engager à mettre en œuvre la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU) visant à mettre fin à l’occupation coloniale sioniste illégale, émanant de l’avis consultatif juridique émis par la Cour internationale de justice, et d’exécuter immédiatement les mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale.
Le ministère des Affaires étrangères a appelé la communauté internationale à assumer sa responsabilité en matière de protection internationale des femmes et des filles palestiniennes et à lever le siège de la bande de Gaza, afin de permettre l’entrée continue de nourriture, d’eau, de carburant, d’aide médicale et humanitaire au peuple de la Palestine, y compris aux besoins particuliers des femmes et des filles.
Il a renouvelé sa demande de la nécessité d’inviter des comités internationaux à mener une enquête approfondie sur les diverses formes de violence systématique contre les femmes palestiniennes, et à tenir l’occupation coloniale sioniste (‘israélienne’ du soi-disant ‘Israël’) responsable de ses crimes et violations continus, ainsi que du terrorisme de ses colons, et à réaliser les droits de notre peuple à l’autodétermination, à l’indépendance et au retour des réfugiés dans les foyers qu’ils ont fuis, immédiatement et sans condition, et à incarner l’État indépendant de Palestine avec Jérusalem (Al-Qods) comme capitale.
