SANAA Mai 11. 2024 (Saba) – L’administration du président américain Joe Biden a montré son soutien absolu à l’agression sioniste brutale contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, et les relations entre le fasciste Netanyahu et Biden ont été caractérisées par l’intimité et un accord complet sur l’agression dans la bande. , tandis que les médias occidentaux et les déclarations américaines ont affirmé que les relations du président démocrate, sept mois après l'agression, avaient été endommagées par une profonde rupture due à l'invasion de Rafah, peuplée de personnes déplacées.
Au cours de sa longue carrière, Biden n’a pas caché son soutien à l’entité sioniste et il a également entretenu des relations étroites avec Netanyahu, qu’il appelle du nom affectueux de « Bibi », et avec les États-Unis qui lui envoient beaucoup de munitions, d’équipements et d’équipements. armes à l'entité usurpatrice, de quoi envahir les plus grands pays, le président américain a fait, au cours des derniers mois, pour la première fois, un commentaire. Son pays a fourni un certain soutien militaire à cette entité, dans une tentative ratée de la pousser à s'abstenir. de lancer une attaque à grande échelle contre la ville située à l'extrême sud de la bande de Gaza.
Biden s'est mis dans une position embarrassante entre les critiques croissantes à l'intérieur de l'Amérique sur fond de soutien illimité à l'entité sioniste depuis le début de l'agression contre Gaza, en particulier à l'approche des élections présidentielles de novembre prochain, et le manque de pression suffisante pour empêcher l’ennemi sioniste et Netanyahu d’attaquer Rafah.
Les responsables américains de l'administration Biden ont récemment fait valoir que les menaces de Netanyahu d'envahir Rafah, qui duraient des mois, étaient plus une rhétorique de consommation que de mise en œuvre, et lorsque le compte à rebours avant l'invasion de Rafah était terminé, ils ont déclaré qu'ils avaient senti dans leurs récentes discussions avec Netanyahu a pris au sérieux la poursuite de cette attaque malgré les avertissements américains et internationaux.
Dans le but d'apaiser l'opinion publique interne et de réduire la gravité du mouvement étudiant global dans les universités américaines affectant les prochaines élections présidentielles et d'améliorer l'image auprès de l'opinion publique externe, après une vague de critiques à l'égard d'un pays qui a toujours été riche en liberté. , la démocratie et les droits de l'homme et avant l'invasion de Rafah, Biden a révélé dans des déclarations à CNN : Il a déclaré qu'il s'abstiendrait de fournir à l'entité sioniste des bombes et des obus d'artillerie, mais cela est arrivé à un moment où son administration avait précédemment confirmé qu'elle avait envoyé des milliers de bombes à l'armée de l'air, suffisamment, selon Netanyahu lui-même, pour envahir la ville de Rafah, au sud de Gaza.
À la lumière des négociations de cessez-le-feu entre l’entité sioniste et le mouvement Hamas et de l’invasion sioniste de la ville de Rafah et de ses conséquences humanitaires catastrophiques, l’administration Biden est confrontée à un véritable dilemme « politique, moral et humanitaire » devant l’opinion publique interne et externe. le monde, en particulier avec son parti pris total en faveur de l’ennemi sioniste et son soutien à l’agression, son soutien militaire, politique et économique et sa participation réelle.
Mercredi dernier, l’administration américaine a publié son rapport sur la violation par l’entité sioniste de l’utilisation d’armes américaines dans la guerre génocidaire contre la bande de Gaza.
Un rapport du Département d'État américain affirme que Washington n'a pas trouvé de preuves suffisantes de violations telles que la violation par l'entité sioniste du principe de non-utilisation des armes américaines dans la guerre d'anéantissement qu'elle mène contre Gaza.
Le rapport affirme également que les États-Unis n'ont pas été en mesure de trouver des « preuves concluantes » que l'entité sioniste a utilisé les armes américaines d'une manière incompatible avec le droit international humanitaire lors de la guerre à Gaza, qui a fait plus de 35 000 martyrs, dont 72 % étaient des enfants et des femmes. , en plus de dizaines de milliers de blessés, plus de dix mille disparus et des destructions massives et sans précédent qui ont touché au moins 50 pour cent des maisons des citoyens de la bande de Gaza.
Le rapport du Département d’État américain déclare : « Certains pourraient croire qu’Israël a utilisé nos armes dans des situations qui entrent en conflit avec son engagement envers le droit international », mais souligne que « nous ne disposons pas d’informations complètes ».
Il a souligné qu'"(Israël) n'a pas pleinement coopéré aux efforts déployés pour accroître l'aide humanitaire à Gaza... et n'a pas suffisamment coopéré pour améliorer la situation humanitaire dans la bande de Gaza, et qu'il a pris des mesures conformes au droit international". dans la guerre d'extermination contre Gaza.
Sept mois après l'agression sioniste et le génocide contre la bande de Gaza, le bureau des médias du gouvernement dans la bande a déclaré que l'ennemi sioniste avait commis (3 094) massacres, laissant (44 844) martyrs et disparus.
Le bureau a confirmé que (15 002) et deux enfants ont été martyrisés, dont 30 à cause de la famine.
Le bureau des médias du gouvernement confirme que (9 893) femmes ont été martyrisées à la suite des bombardements de l'agression sioniste et qu'il y a sept charniers parmi les crimes de l'ennemi sioniste à l'intérieur des hôpitaux.
Les autorités sanitaires palestiniennes à Gaza ont découvert les corps de 520 personnes exhumées de sept fosses communes situées à l'intérieur d'hôpitaux.
Le bureau a confirmé que les pertes initiales directes de la guerre de génocide sioniste dans la bande de Gaza se sont élevées jusqu'à présent à 33 milliards de dollars.
Un certain nombre de législateurs démocrates, menés par le sénateur Bernie Sanders, soulèvent la question du gel et de la suppression de l'aide américaine à l'entité sioniste, soulignant qu'aider cette entité à se défendre ne devrait pas dégager les États-Unis de leur responsabilité de maintenir les pays qui reçoivent des fonds américains. les armes doivent rendre des comptes lorsqu'elles violent les lois américaines.
Des rapports internationaux publiés par des observateurs des droits de l'homme et des experts juridiques, ainsi que des notes divulguées par le ministère des Affaires étrangères, indiquent que l'entité sioniste a effectivement commis des violations et violé les lois.
Admettre que l'entité sioniste fait obstacle à l'accès de l'aide humanitaire constitue une violation de l'article 620I de la loi sur l'assistance étrangère, et l'administration américaine a admis que l'entité sioniste a violé la loi et qu'elle a restreint l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, ce que les États-Unis Les responsables ont admis que cela s'était déjà produit et que cette entité avait mené des frappes militaires contre des hôpitaux et des écoles et blessé des civils.
Les hommes politiques des deux partis ont exprimé leurs inquiétudes et les défis auxquels Biden est confronté dans les deux cas, car il ne sortira pas indemne des conséquences de ce rapport.
88 membres démocrates du Congrès ont écrit une lettre au président Biden, vendredi dernier, pour exprimer leur conviction qu'il existe des preuves suffisantes que les restrictions imposées par l'ennemi sioniste à l'acheminement de l'aide humanitaire soutenue par les États-Unis violent les lois américaines et internationales.
La lettre, dirigée par le représentant Jason Crow, démocrate du Colorado et membre de la commission du renseignement de la Chambre, exhortait l’administration Biden à suspendre le transfert d’armes à l’entité sioniste.
La lettre souligne que les opérations militaires sionistes planifiées par l'ennemi sioniste à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, entraîneront des conséquences humanitaires catastrophiques, qui serviront de ligne rouge.
Les analystes estiment que l’histoire des relations personnelles entre Biden et Netanyahu ne se reflétera pas nécessairement sur leurs intérêts politiques, mais les analystes soulignent que Biden, qui considérait l’attaque sioniste généralisée à Rafah comme une « ligne rouge » pour les États-Unis, qui n’a pas encore été franchie. été franchie, « a laissé la porte ouverte à Netanyahu pour se retirer d’une attaque généralisée à Rafah ».
Sanaa-Saba : Abdul Aziz Al-Hazi
traduit par
A.A.A.
resource : Saba
