
TAIZ, 23 Oct. (SABA)- Le comité international de la Croix-Rouge (CICR) a tiré la sonnette d’alarme jeudi quant aux impacts humanitaires à Taïz.
Antoine Grand, chef de la délégation du CICR au Yémen a annoncé que la situation à Taïz est plus terrible que celle qui prévaut à travers le Yémen.
"La situation à Taïz est particulièrement grave avec la fermeture de près de la moitié des hôpitaux et des queues de blessés en quête désespérée de soins", a expliqué Antoine Grand.
A la suite du pilonnage et des raids aériens de jeudi, 22 personnes ont été tuées et 140 autres blessées.
"Cela fait cinq semaines que nous demandons aux parties concernées d'autoriser la livraison des médicaments d'urgence à l'hôpital Al-Thawra, mais rien n'est arrivé jusqu'ici", a-t-il dit précisant que cet approvisionnement est "indispensable pour pouvoir sauver des vies".
Déjà aux prises avec les attaques terrestres, les frappes aériennes et les pilonnages, la population de Taïz souffre en plus de la pénurie d’eau, de denrées alimentaires, d’électricité, de gaz et de combustible.
AS/AS
SABA