TAIZ, 29 Sept. (SABA)- Lors que la guerre au Yémen est entrée dans son septième mois, le 25 septembre, l'acte le plus meurtrier depuis le début du conflit s'est sans doute produit lundi à Taiz.
Un bombardement a en effet tué 131 personnes qui assistaient à un mariage, de source médicale.
Au moins 131 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées dans un bombardement qui a frappé lundi une cérémonie de noces, dans le village de Wahijah, près de la ville de Moka, à Taiz, selon un responsable de la sécurité.
Dans un message, le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné cette frappe aérienne» et présenté ses condoléances aux familles. Rappelant qu'il a toujours affirmé qu'il «n'y a pas de solution militaire au conflit du Yémen», il a une fois de plus appelé toutes les parties à «l'arrêt immédiat des activités militaires» et la recherche d'une solution à travers des négociations avec l'aide de son envoyé spécial.
Dans le même temps, les avions de chasse de l’armée saoudienne ont utilisé des bombes à fragmentation, dans de lourdes attaques qu’ils ont commencées, lundi matin, contre les régions de l’Ouest du gouvernorat de Marib.
«A plus de 30 reprises, les chasseurs saoudiens ont largué des bombes à fragmentation, sur la colline d'Al-Massariya, Al-Ja’ina et Idat Al-Ra’», a dit une source locale.
Ces attaques se sont effectuées, suite à l’échec des agresseurs, qui n’ont enregistré aucune avancée, sur les champs de bataille, aux alentours de la ville de Marib.
Les avions de chasse saoudiens ont, également, bombardé le siège de la présidence, le mont Al-Nahdin, la région de Faj Attan et le camp Al-Hafa, à l’Est et au Sud de la capitale Sana'a.
AS/AS
SABA