Londres - Saba :
Le journal britannique The Guardian a révélé hier, mercredi, dans un rapport d’enquête, que l’unité de renseignement israélienne 8200 a utilisé la technologie cloud Azure de Microsoft pour stocker et analyser des millions d’appels téléphoniques palestiniens en Cisjordanie et à Gaza, dans le cadre d’un projet de grande envergure décrit en interne comme « un million d’appels par heure ».
Selon le rapport, les données, potentiellement sensibles et personnelles, étaient stockées dans des centres de données Microsoft aux Pays-Bas et en Irlande, suscitant une controverse sur la confidentialité et le rôle de cette technologie dans le soutien aux opérations militaires israéliennes.
Les sources ont indiqué que le système avait été utilisé lors de l’agression contre Gaza, qui a entraîné la mort de plus de 60 000 personnes, dont 18 000 enfants, pour identifier des cibles de bombardement dans des zones densément peuplées. Ce système a également été utilisé en Cisjordanie pour surveiller et analyser des SMS, et même pour justifier des arrestations inexpliquées, selon des témoignages au sein de l'unité.
Microsoft a nié avoir eu connaissance de l'utilisation de ses produits pour cibler des civils et a souligné que sa coopération avec l'armée israélienne se limitait à la cybersécurité. Cependant, des documents indiquent que ses ingénieurs ont collaboré quotidiennement avec des agents de l'unité 8200 pour développer le système.
Cette révélation intervient dans un contexte de protestations croissantes au sein de l'entreprise et de pressions croissantes de la part des employés et des investisseurs pour que Microsoft rende des comptes sur ses relations avec l'armée israélienne et son rôle dans la guerre à Gaza de la Palestine.
Le journal britannique The Guardian a révélé hier, mercredi, dans un rapport d’enquête, que l’unité de renseignement israélienne 8200 a utilisé la technologie cloud Azure de Microsoft pour stocker et analyser des millions d’appels téléphoniques palestiniens en Cisjordanie et à Gaza, dans le cadre d’un projet de grande envergure décrit en interne comme « un million d’appels par heure ».
Selon le rapport, les données, potentiellement sensibles et personnelles, étaient stockées dans des centres de données Microsoft aux Pays-Bas et en Irlande, suscitant une controverse sur la confidentialité et le rôle de cette technologie dans le soutien aux opérations militaires israéliennes.
Les sources ont indiqué que le système avait été utilisé lors de l’agression contre Gaza, qui a entraîné la mort de plus de 60 000 personnes, dont 18 000 enfants, pour identifier des cibles de bombardement dans des zones densément peuplées. Ce système a également été utilisé en Cisjordanie pour surveiller et analyser des SMS, et même pour justifier des arrestations inexpliquées, selon des témoignages au sein de l'unité.
Microsoft a nié avoir eu connaissance de l'utilisation de ses produits pour cibler des civils et a souligné que sa coopération avec l'armée israélienne se limitait à la cybersécurité. Cependant, des documents indiquent que ses ingénieurs ont collaboré quotidiennement avec des agents de l'unité 8200 pour développer le système.
Cette révélation intervient dans un contexte de protestations croissantes au sein de l'entreprise et de pressions croissantes de la part des employés et des investisseurs pour que Microsoft rende des comptes sur ses relations avec l'armée israélienne et son rôle dans la guerre à Gaza de la Palestine.