L'Alliance des forces palestiniennes rejette le monopole d'Abbas sur la prise de décision et l'exclusion des forces de résistance et de leurs principales factions


https://www.saba.ye/fr/news3527448.htm

Agence de Presse Yéménite
L'Alliance des forces palestiniennes rejette le monopole d'Abbas sur la prise de décision et l'exclusion des forces de résistance et de leurs principales factions
[03/ Ao˚t/2025]
Ramallah – Saba :


Le Commandement central de l’Alliance des forces palestiniennes a annoncé samedi son rejet de la monopolisation du pouvoir décisionnel palestinien par le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et de l’exclusion des forces de résistance et de leurs principales factions, sous prétexte de « légitimité internationale » et du « programme de l’OLP ».


Dans un communiqué reçu par l’Agence de presse yéménite (Saba), le Commandement central de l’Alliance a déclaré : « Nous rejetons catégoriquement toute tentative d’imposer des élections exclusives et non consensuelles, dans lesquelles les institutions nationales seraient utilisées pour consolider la monopolisation du pouvoir décisionnel palestinien et l’exclusion des forces de résistance et de leurs principales factions, sous prétexte de « légitimité internationale » et du « programme de l’OLP », comme l’ont détaillé les dirigeants de l’AP. »


Il a ajouté : « Nous avons suivi avec étonnement et désapprobation les déclarations du président de l’Autorité palestinienne, dans lesquelles il a annoncé que les prochaines élections générales n’incluraient pas les forces politiques et les individus qui n’adhèrent pas au programme de l’Organisation de libération de la Palestine et à ses obligations internationales, et à ce qu’on appelle la « légitimité internationale » et « l’arme unique légitime », conduisant à sa déclaration explicite de son désir d’établir un État palestinien non armé, y compris dans la bande de Gaza, conformément à ce qui a été déclaré lors de la conférence internationale de New York et à l’Initiative de paix arabe. »

L'appel à des élections conditionnelles, qui n'incluent pas toutes les composantes du peuple palestinien et sont conditionnées à l'acceptation d'un programme politique raté, fondé sur la coordination sécuritaire et des négociations vaines, est considéré comme une tentative flagrante de liquider le pluralisme national, de saper le principe de partenariat et de constituer un nouveau recul par rapport aux accords de réconciliation conclus au Caire, à Alger, à Moscou et à Pékin.


Le texte poursuit : « L'annonce par le président de l'Autorité palestinienne de sa volonté d'établir un État palestinien « non armé » constitue un aveu explicite du désarmement de la résistance et du démantèlement des moyens de défense de notre peuple. Il s'agit d'un service gratuit rendu à l'ennemi sioniste, compte tenu de son agression continue contre Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem, et d'une consécration de l'idée d'autonomie sous occupation, et non d'un État souverain. » La direction centrale de la coalition a souligné que « le Conseil national palestinien est la plus haute instance représentative de notre peuple, tant au niveau national qu'international, et aucun parti ne peut monopoliser sa formation ni la limiter à un seul mouvement politique. Il doit être reconstruit et revitalisé sur des bases nationales, démocratiques et consensuelles, avec la participation de toutes les factions et forces palestiniennes sans exception. »


Il a souligné que « la résistance est un droit légitime de notre peuple, garanti par toutes les lois et réglementations. Aucun parti, quelle que soit son affiliation, ne peut priver notre peuple de ce droit. L'« arme de résistance » en Palestine occupée constitue la première ligne de défense de notre peuple et de ses droits nationaux. »


Le Commandement central de l'Alliance des forces palestiniennes a appelé les masses, les factions et les forces vives palestiniennes à s'opposer aux tentatives de liquidation de la cause palestinienne par le biais d'élections officielles et de voies séparatistes visant à transformer le projet national en une autorité dépouillée de sa souveraineté et de sa dignité.