Téhéran-Saba :
Le général de division Mohsen Rezaei, ancien commandant du Corps des gardiens de la révolution iranienne, a confirmé hier que 80 drones sionistes avaient été abattus lors de la récente agression et que les débris de 32 d’entre eux sont désormais en possession de l’Iran, notamment les drones ultra-modernes Hermes et Hermon.
Dans une interview spéciale accordée mardi soir à la télévision iranienne, diffusée par IRNA, Rezaei a évoqué l’ampleur de la récente guerre de 12 jours et les allégations des médias américains et sionistes. Il a déclaré : « Avant d'évaluer la guerre de 12 jours, je dois dire que la propagande qu'ils ont lancée résultait de la pression populaire, que ce soit dans les territoires occupés, au sein de la société américaine ou à l'échelle internationale. Israël et l'Amérique ont été vaincus. La pression a atteint un tel point que Trump a attaqué certains médias internationaux comme CNN, en déclarant : "Vous mentez, nous avons gagné." »
Rezaei a poursuivi : « Cette propagande poursuit plusieurs objectifs : premièrement, semer le doute dans l'opinion publique et inventer des histoires pour mettre en doute la victoire de l'Iran. Deuxièmement, il semble que lorsque Trump a déclaré que la question nucléaire était réglée, son objectif était de tromper l'Iran, tout comme ils l'ont fait lors des négociations. »
Il a ajouté : « Il nous faut maintenant voir s'ils ont réellement gagné. Nous pouvons examiner les réalisations d'Israël et leurs coûts sous différents angles. » Selon un rapport du ministère israélien des Finances, la guerre a coûté environ 20 milliards de dollars en 12 jours. Deux années de coûteux missiles THAAD américains ont été consommées en 12 jours. En d'autres termes, ils ont lancé dans le ciel l'équivalent de deux années de production en 12 jours.
Évoquant les exploits militaires iraniens, Rezaei a déclaré : « Nous avons abattu environ 80 drones, dont 32 sont désormais entre nos mains. Nous disposons des débris de ces drones, notamment des drones Hermes et Hermon, très sophistiqués. Nos radars ont enregistré 80 impacts. Les pertes humaines et la destruction des centres économiques et sécuritaires d'Israël sont extrêmement élevées. Reste à voir ce qu'ils ont obtenu en échange de ces coûts énormes. »
Le commandant des Gardiens de la révolution pendant la période de la Défense sacrée a expliqué les véritables objectifs du régime sioniste et des États-Unis lors de la récente attaque contre la République islamique d'Iran, soulignant que l'ennemi avait préparé un plan en sept étapes pour saper l'existence du pays. Il a déclaré : « Israël, en coordination avec les États-Unis, a élaboré un plan très dangereux, sur lequel il travaille depuis plus d'un an et qu'il a même mis en œuvre dans des régions comme la Grèce et la Méditerranée.» Il s'agissait d'un plan en sept étapes, dont l'objectif ultime était le contrôle total de l'Asie occidentale jusqu'aux frontières de la Chine.
Rezaei a poursuivi : « La première étape de ce plan consistait à cibler les dirigeants, le Conseil suprême de sécurité nationale et les hauts commandants des Gardiens de la révolution. La deuxième étape consistait à semer le chaos et à consolider l'impuissance du régime après sa décapitation. La troisième étape consistait à permettre à la contre-révolution d'entrer par des zones frontalières comme le Kurdistan, ainsi qu'à permettre l'infiltration de l'organisation Monafeghin à Téhéran. Le quatrième objectif était de diviser l'Iran en plusieurs régions. Le cinquième était de bombarder les infrastructures militaires et économiques iraniennes, à l'instar de ce qui s'est passé en Syrie. Le sixième objectif consistait à désarmer les régions divisées et à les transformer en zones de police équipées d'armes légères. Enfin, le septième objectif consistait à contrôler le ciel de la région et à faciliter le transit de la Méditerranée vers la Chine. »
Rezaei a ajouté : « Ils ont eux-mêmes clairement défini certains de ces objectifs. Par exemple, ils ont déclaré : "Nous voulons renverser la République islamique", alors qu'en réalité, la cible n'était pas seulement le régime, mais l'Iran tout entier. »
Concernant l'ampleur du succès de ce plan, il a déclaré : « Ils n'ont pas réussi à atteindre le premier objectif, qui était de frapper le régime. » Le Conseil suprême de sécurité nationale a également été bombardé à six endroits, mais aucun de ses membres n'a subi le moindre dommage, les réunions se déroulant de manière contrôlée. Plusieurs de nos chers dirigeants ont également été tués. Au total, on peut dire que seulement 10 % environ de leur objectif initial a été atteint.
Il a poursuivi : « Lors de la deuxième phase, aucun chaos n’a été créé dans le pays. Lors de la troisième phase, des mouvements ont été observés dans les zones frontalières du Kurdistan, et des éléments contre-révolutionnaires se préparaient également à Téhéran, mais ils n’y sont jamais entrés. Il existe désormais un différend entre ces groupes et Israël, car Israël prétend avoir rempli son devoir, tandis que les éléments contre-révolutionnaires n’ont rien fait. Ils qualifient même cette opération de projet à trois contractants : le premier contractant est Israël, et les contractants suivants sont les groupes contre-révolutionnaires qui ne sont pas entrés.»
Rezaei a ajouté : « La désintégration de l’Iran n’a pas eu lieu, les zones ciblées n’ont pas été démilitarisées et l’espace aérien iranien n’a pas été saisi. Ce qu’ils présentent comme la création d’un corridor est tout simplement une affirmation sans fondement. Globalement, on peut dire que ce grand plan n’a atteint qu’environ 30 % de succès, et ce, à des niveaux secondaires, et non au niveau global.» Évoquant les répercussions régionales de la victoire iranienne, l'ancien commandant du CGRI a déclaré : « De nombreux pays voisins ont compris que l'Iran était digne de confiance et ont conclu à la nécessité d'une coopération. Par conséquent, si l'on compare les victoires iraniennes et les défaites israéliennes, on constate qu'Israël a subi 80 % des échecs sociaux et politiques et 65 % des échecs militaires, tandis que l'Iran est sorti de cette bataille avec de grandes réussites.»
Il a également souligné les dommages subis par l'Iran dans cette guerre : « Bien sûr, nous avons aussi subi des pertes, cela ne fait aucun doute. Plusieurs de nos meilleurs commandants sont tombés en martyrs, et le martyre était, bien sûr, leur rêve. Certaines de nos installations nucléaires ont également été endommagées, mais ces dommages sont réparables et loin d'être impossibles.»
Il a poursuivi : « Une partie de nos capacités de missiles a été ciblée, mais nous avons tiré des missiles avec vigueur jusqu'au dernier moment, et ces derniers jours, l'intensité de nos tirs a été plus forte qu'auparavant. Cela démontre la force et la volonté de l'Iran.»
Le général de division Rezaei a souligné la nécessité de poursuivre la marche victorieuse de la République islamique d'Iran, déclarant : « Nous avons remporté notre première victoire, mais nous devons la mener à son terme. Notre victoire sera totale lorsqu'ils se retireront après cette guerre de douze jours. »
Le général de division Mohsen Rezaei, ancien commandant du Corps des gardiens de la révolution iranienne, a confirmé hier que 80 drones sionistes avaient été abattus lors de la récente agression et que les débris de 32 d’entre eux sont désormais en possession de l’Iran, notamment les drones ultra-modernes Hermes et Hermon.
Dans une interview spéciale accordée mardi soir à la télévision iranienne, diffusée par IRNA, Rezaei a évoqué l’ampleur de la récente guerre de 12 jours et les allégations des médias américains et sionistes. Il a déclaré : « Avant d'évaluer la guerre de 12 jours, je dois dire que la propagande qu'ils ont lancée résultait de la pression populaire, que ce soit dans les territoires occupés, au sein de la société américaine ou à l'échelle internationale. Israël et l'Amérique ont été vaincus. La pression a atteint un tel point que Trump a attaqué certains médias internationaux comme CNN, en déclarant : "Vous mentez, nous avons gagné." »
Rezaei a poursuivi : « Cette propagande poursuit plusieurs objectifs : premièrement, semer le doute dans l'opinion publique et inventer des histoires pour mettre en doute la victoire de l'Iran. Deuxièmement, il semble que lorsque Trump a déclaré que la question nucléaire était réglée, son objectif était de tromper l'Iran, tout comme ils l'ont fait lors des négociations. »
Il a ajouté : « Il nous faut maintenant voir s'ils ont réellement gagné. Nous pouvons examiner les réalisations d'Israël et leurs coûts sous différents angles. » Selon un rapport du ministère israélien des Finances, la guerre a coûté environ 20 milliards de dollars en 12 jours. Deux années de coûteux missiles THAAD américains ont été consommées en 12 jours. En d'autres termes, ils ont lancé dans le ciel l'équivalent de deux années de production en 12 jours.
Évoquant les exploits militaires iraniens, Rezaei a déclaré : « Nous avons abattu environ 80 drones, dont 32 sont désormais entre nos mains. Nous disposons des débris de ces drones, notamment des drones Hermes et Hermon, très sophistiqués. Nos radars ont enregistré 80 impacts. Les pertes humaines et la destruction des centres économiques et sécuritaires d'Israël sont extrêmement élevées. Reste à voir ce qu'ils ont obtenu en échange de ces coûts énormes. »
Le commandant des Gardiens de la révolution pendant la période de la Défense sacrée a expliqué les véritables objectifs du régime sioniste et des États-Unis lors de la récente attaque contre la République islamique d'Iran, soulignant que l'ennemi avait préparé un plan en sept étapes pour saper l'existence du pays. Il a déclaré : « Israël, en coordination avec les États-Unis, a élaboré un plan très dangereux, sur lequel il travaille depuis plus d'un an et qu'il a même mis en œuvre dans des régions comme la Grèce et la Méditerranée.» Il s'agissait d'un plan en sept étapes, dont l'objectif ultime était le contrôle total de l'Asie occidentale jusqu'aux frontières de la Chine.
Rezaei a poursuivi : « La première étape de ce plan consistait à cibler les dirigeants, le Conseil suprême de sécurité nationale et les hauts commandants des Gardiens de la révolution. La deuxième étape consistait à semer le chaos et à consolider l'impuissance du régime après sa décapitation. La troisième étape consistait à permettre à la contre-révolution d'entrer par des zones frontalières comme le Kurdistan, ainsi qu'à permettre l'infiltration de l'organisation Monafeghin à Téhéran. Le quatrième objectif était de diviser l'Iran en plusieurs régions. Le cinquième était de bombarder les infrastructures militaires et économiques iraniennes, à l'instar de ce qui s'est passé en Syrie. Le sixième objectif consistait à désarmer les régions divisées et à les transformer en zones de police équipées d'armes légères. Enfin, le septième objectif consistait à contrôler le ciel de la région et à faciliter le transit de la Méditerranée vers la Chine. »
Rezaei a ajouté : « Ils ont eux-mêmes clairement défini certains de ces objectifs. Par exemple, ils ont déclaré : "Nous voulons renverser la République islamique", alors qu'en réalité, la cible n'était pas seulement le régime, mais l'Iran tout entier. »
Concernant l'ampleur du succès de ce plan, il a déclaré : « Ils n'ont pas réussi à atteindre le premier objectif, qui était de frapper le régime. » Le Conseil suprême de sécurité nationale a également été bombardé à six endroits, mais aucun de ses membres n'a subi le moindre dommage, les réunions se déroulant de manière contrôlée. Plusieurs de nos chers dirigeants ont également été tués. Au total, on peut dire que seulement 10 % environ de leur objectif initial a été atteint.
Il a poursuivi : « Lors de la deuxième phase, aucun chaos n’a été créé dans le pays. Lors de la troisième phase, des mouvements ont été observés dans les zones frontalières du Kurdistan, et des éléments contre-révolutionnaires se préparaient également à Téhéran, mais ils n’y sont jamais entrés. Il existe désormais un différend entre ces groupes et Israël, car Israël prétend avoir rempli son devoir, tandis que les éléments contre-révolutionnaires n’ont rien fait. Ils qualifient même cette opération de projet à trois contractants : le premier contractant est Israël, et les contractants suivants sont les groupes contre-révolutionnaires qui ne sont pas entrés.»
Rezaei a ajouté : « La désintégration de l’Iran n’a pas eu lieu, les zones ciblées n’ont pas été démilitarisées et l’espace aérien iranien n’a pas été saisi. Ce qu’ils présentent comme la création d’un corridor est tout simplement une affirmation sans fondement. Globalement, on peut dire que ce grand plan n’a atteint qu’environ 30 % de succès, et ce, à des niveaux secondaires, et non au niveau global.» Évoquant les répercussions régionales de la victoire iranienne, l'ancien commandant du CGRI a déclaré : « De nombreux pays voisins ont compris que l'Iran était digne de confiance et ont conclu à la nécessité d'une coopération. Par conséquent, si l'on compare les victoires iraniennes et les défaites israéliennes, on constate qu'Israël a subi 80 % des échecs sociaux et politiques et 65 % des échecs militaires, tandis que l'Iran est sorti de cette bataille avec de grandes réussites.»
Il a également souligné les dommages subis par l'Iran dans cette guerre : « Bien sûr, nous avons aussi subi des pertes, cela ne fait aucun doute. Plusieurs de nos meilleurs commandants sont tombés en martyrs, et le martyre était, bien sûr, leur rêve. Certaines de nos installations nucléaires ont également été endommagées, mais ces dommages sont réparables et loin d'être impossibles.»
Il a poursuivi : « Une partie de nos capacités de missiles a été ciblée, mais nous avons tiré des missiles avec vigueur jusqu'au dernier moment, et ces derniers jours, l'intensité de nos tirs a été plus forte qu'auparavant. Cela démontre la force et la volonté de l'Iran.»
Le général de division Rezaei a souligné la nécessité de poursuivre la marche victorieuse de la République islamique d'Iran, déclarant : « Nous avons remporté notre première victoire, mais nous devons la mener à son terme. Notre victoire sera totale lorsqu'ils se retireront après cette guerre de douze jours. »