Pékin - Saba :
La Chine a annoncé dimanche l'ouverture d'une troisième extension de la trajectoire de vol M503 près de la ligne de partage des eaux du détroit de Taïwan, suscitant des protestations à Taipei, qui a qualifié cette initiative de « tentative unilatérale de modifier le statu quo ».
La nouvelle route, W121, s'étend de la Chine continentale vers Taïwan et intervient avant les exercices militaires annuels Han Kuang à Taïwan, qui simulent une éventuelle attaque chinoise.
Il s'agit de la troisième étape après l'ouverture des extensions W122 et W123 l'année dernière. Pékin affirme que ces mesures visent à améliorer la sécurité aérienne et à réduire les retards, tandis que Taïwan insiste sur le fait que « toute modification doit faire l'objet d'une coordination préalable ».
Chen Binghua, porte-parole du Bureau des affaires taïwanaises du Conseil des affaires d'État, a déclaré dimanche que « cette mesure vise à alléger la pression liée à la croissance du trafic aérien dans la région concernée, à garantir la sécurité des vols, à réduire les retards et à protéger les droits et les intérêts des passagers, ce qui profite aux populations des deux côtés du détroit de Taïwan », selon le journal chinois Global Times.
Taïwan affirme que « la Chine déstabilise la stabilité régionale », affirmant que « le nombre de passagers aériens n'a pas encore retrouvé son niveau d'avant la pandémie, ce qui réfute les justifications de Pékin ».
Taïwan est gouvernée indépendamment de la Chine continentale depuis 1949. Pékin considère l'île comme une province, tandis que Taïwan affirme être « un pays autonome qui n'a pas encore déclaré son indépendance ».
Pékin s'oppose à tout contact officiel entre les pays étrangers et Taipei et considère la souveraineté chinoise sur l'île comme incontestable.
La Chine a annoncé dimanche l'ouverture d'une troisième extension de la trajectoire de vol M503 près de la ligne de partage des eaux du détroit de Taïwan, suscitant des protestations à Taipei, qui a qualifié cette initiative de « tentative unilatérale de modifier le statu quo ».
La nouvelle route, W121, s'étend de la Chine continentale vers Taïwan et intervient avant les exercices militaires annuels Han Kuang à Taïwan, qui simulent une éventuelle attaque chinoise.
Il s'agit de la troisième étape après l'ouverture des extensions W122 et W123 l'année dernière. Pékin affirme que ces mesures visent à améliorer la sécurité aérienne et à réduire les retards, tandis que Taïwan insiste sur le fait que « toute modification doit faire l'objet d'une coordination préalable ».
Chen Binghua, porte-parole du Bureau des affaires taïwanaises du Conseil des affaires d'État, a déclaré dimanche que « cette mesure vise à alléger la pression liée à la croissance du trafic aérien dans la région concernée, à garantir la sécurité des vols, à réduire les retards et à protéger les droits et les intérêts des passagers, ce qui profite aux populations des deux côtés du détroit de Taïwan », selon le journal chinois Global Times.
Taïwan affirme que « la Chine déstabilise la stabilité régionale », affirmant que « le nombre de passagers aériens n'a pas encore retrouvé son niveau d'avant la pandémie, ce qui réfute les justifications de Pékin ».
Taïwan est gouvernée indépendamment de la Chine continentale depuis 1949. Pékin considère l'île comme une province, tandis que Taïwan affirme être « un pays autonome qui n'a pas encore déclaré son indépendance ».
Pékin s'oppose à tout contact officiel entre les pays étrangers et Taipei et considère la souveraineté chinoise sur l'île comme incontestable.