Le nombre de journalistes palestiniens détenus administrativement dans les prisons israéliennes s'élève à 22


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Agence de Presse Yéménite
Le nombre de journalistes palestiniens détenus administrativement dans les prisons israéliennes s'élève à 22
[03/ Juillet/2025]
Ramallah – Saba :

Le Club des prisonniers palestiniens a annoncé hier, mercredi, que le nombre de journalistes détenus administrativement dans les prisons israéliennes, sous prétexte de « dossier secret », s'élevait à 22. Le dernier en date est le journaliste Ahmed al-Khatib, qui a fait l'objet d'un ordre de détention administrative de six mois.



Le Club a expliqué dans un communiqué que ces journalistes font partie des 55 journalistes incarcérés dans les prisons israéliennes, dont 49 sont toujours détenus depuis le début du génocide.



Il a ajouté que le nombre d'arrestations et de détentions de journalistes enregistré depuis le début du génocide a atteint au moins 192, selon l'agence de presse palestinienne Safa.



Il a expliqué que l'augmentation du nombre de journalistes placés en détention administrative s'inscrit dans un contexte d'escalade historiquement sans précédent du nombre de détenus administratifs dans les prisons israéliennes, qui a atteint 3 562 personnes début juin dernier.



Il a déclaré que les autorités israéliennes cherchent, par l'arrestation de journalistes, à les réduire au silence face aux crimes horribles qu'ils commettent, à cibler le discours palestinien et à imposer davantage de censure et de contrôle sur leur travail.



Il a cité le cas du journaliste Nidal Abu Akar de Bethléem, l'un des plus anciens détenus administratifs. L'occupation israélienne le maintient en détention depuis le 1er août 2022, rappelant qu'il a précédemment passé environ 20 ans dans les prisons israéliennes, la plupart du temps en détention administrative.



Outre le crime de détention administrative, l'occupation continue de cibler les journalistes par le biais de ce qu'elle qualifie d'« incitation » sur les réseaux sociaux.



Le Club des prisonniers a signalé que cette forme de détention est devenue un outil de répression de la liberté d'opinion et d'expression, et constitue une autre forme de crime de détention administrative.



Il a noté que la majorité des personnes arrêtées l'ont été pour « incitation » et que l'ennemi israélien n'a pas pu les inculper, ce qui explique leur transfert en détention administrative.



Les journalistes détenus dans les prisons et camps ennemis subissent tous les crimes auxquels sont confrontés les prisonniers, notamment la torture systématique, les passages à tabac, la famine et la négligence médicale. Ils sont également soumis à des humiliations et des abus constants, ainsi qu'à des politiques de privation et d'enfermement continus, et sont maintenus dans des conditions de détention difficiles et dégradantes.