Poutine : L’agression ne vient pas de la Russie, mais de l’Occident collectif


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Agence de Presse Yéménite
Poutine : L’agression ne vient pas de la Russie, mais de l’Occident collectif
[28/ Juin/2025]
Moscou - Saba :

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré vendredi que l’accusation d’agression russe était totalement injustifiée, soulignant que c’est l’Occident collectif qui est agressif et que son obsession militaire repose sur la fabrication de l’hypothèse d’une « agression russe ».



Poutine a déclaré aux journalistes : « Nous considérons l’accusation d’agression russe comme totalement injustifiée. Ce n’est pas nous qui sommes les agresseurs, mais c’est ce prétendu Occident, le soi-disant Occident collectif, qui est agressif.»



Le président russe a souligné que son pays avait le droit de déterminer le niveau de sécurité nécessaire et les menaces potentielles qui pèsent sur la Russie. Il a expliqué aux journalistes : « C’est notre droit de déterminer le niveau de notre sécurité et le niveau des menaces qui peuvent nous menacer d’un côté ou de l’autre.»



Il a également déclaré que les documents internationaux « approuvés par tous » stipulent que la sécurité d'un État ou d'un groupe d'États ne peut être garantie au détriment de celle d'un autre. Poutine a décrit l'obsession militaire de l'Occident comme fondée sur le postulat de l'« agression » russe, affirmant qu'ils renversaient la réalité.



Il a déclaré aux journalistes : « La soi-disant communauté occidentale, l'Occident collectif, si tant est qu'on puisse le qualifier de collectif en ce moment, bouleverse tout. Pourquoi ? Parce que l'augmentation des dépenses militaires et l'obsession militaire que nous avons évoquée reposent sur un seul postulat : l'« agression » russe, alors que la réalité est exactement l'inverse.»



Le président russe a estimé que l'intention de l'Occident d'augmenter ses dépenses de défense était une preuve évidente de son agression.



Poutine a déclaré aux journalistes à l'issue de sa visite en Biélorussie : « Sur fond de rhétorique sur la prétendue agressivité de la Russie, ils commencent à parler de la nécessité de s'armer. Qu'ils s'arment. Examinons la structure de ces dépenses, la structure de ces armements. »