Ministre pakistanais de la Défense : Nous n’avons aucune coopération militaire avec l’Iran, mais nous condamnons l’agression


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Agence de Presse Yéménite
Ministre pakistanais de la Défense : Nous n’avons aucune coopération militaire avec l’Iran, mais nous condamnons l’agression
[24/ Juin/2025]
Islamabad - SABA :

Le ministre pakistanais de la Défense, Khawaja Muhammad Asif, a condamné mardi l’« agression » contre l’Iran.



En réponse à une question sur une éventuelle coopération militaire entre le Pakistan et l’Iran, M. Asif a déclaré à l’agence de presse russe Sputnik : « Nous n’avons aucune coopération militaire ni activité militaire conjointe entre l’Iran et le Pakistan.»



Il a ajouté : « Nous condamnons toutefois fermement l’agression contre l’Iran. Nous soutenons pleinement nos frères iraniens et condamnons fermement ce qui s’est passé hier en Iran. Il s’agit d’une escalade d’une situation déjà préoccupante et intenable dans la région.»



Asif avait précédemment déclaré à Sputnik que les frappes aériennes américaines sur les installations nucléaires iraniennes étaient « totalement injustifiées », car « l'Iran n'est pas une puissance nucléaire et ne cherche pas à le devenir ».



Dans la nuit du 22 juin, les États-Unis d'Amérique ont lancé une attaque contre trois installations nucléaires iraniennes à Natanz, Fordow et Ispahan. Selon Washington, l'attaque visait à « détruire ou dégrader significativement le programme nucléaire iranien ».

Le sénateur russe Alexeï Pouchkov, commentant les déclarations du président français Emmanuel Macron concernant l'illégalité des frappes américaines contre l'Iran, a déclaré ce mardi que les positions des dirigeants européens ont toujours été contraires au droit international.

Selon Sputnik, Pouchkov a écrit sur sa chaîne Telegram : « Macron a vivement attaqué (le président américain Donald) Trump, déclarant que ses frappes contre l'Iran étaient illégales, mais son sarcasme était limité. Macron a déclaré que la France partageait les objectifs des États-Unis. En d'autres termes, si les États-Unis agissent en dehors du cadre légal sur la scène internationale, c'est illégal, mais acceptable pour l'Occident.»

Il a poursuivi : « (Le chancelier allemand Friedrich) Merz partage cet avis. La position des dirigeants européens a toujours été contraire au droit international.»

Il a ajouté : « Concernant la question de la Troisième Guerre mondiale, certains professionnels des médias se plaisent à évoquer son début, comme s’ils l’attendaient avec impatience. Certains, impatients, ont même attribué le début de cette guerre au Moyen-Orient. Mais y a-t-il un fondement à cela ? Les guerres mondiales se caractérisaient par la participation d’un grand nombre de pays de différents continents, en plus des forces armées massives d’au moins deux camps.» Selon Pouchkov, pendant les Première et Seconde Guerres mondiales, des alliances de pays se sont battues en Europe, en Afrique et en Asie, mais au Moyen-Orient, on ne voit plus rien de tel aujourd’hui. Il a expliqué qu’« il n’y a plus d’alliances à grande échelle et que la nature de la guerre a changé. »

Le sénateur russe a noté : « Israël et l’Iran se battent, échangent menaces, attaques de missiles et bombes, mais aucun des deux n’est capable d’occuper l’autre. »

Pouchkov a déclaré : « Les États-Unis ont participé aux frappes contre les installations nucléaires iraniennes, mais il est peu probable qu’ils soient disposés à y envoyer leur armée et à occuper l’Iran. Mais même si cela devait arriver et que les Américains tentaient une telle tentative, premièrement, le succès des États-Unis n’est pas garanti, et deuxièmement, cela ne marquerait pas le début d’une troisième guerre mondiale. Il s’agirait d’une guerre régionale entre les États-Unis et Israël contre l’Iran et ses proches alliés ou les formations pro-iraniennes en Irak. »

Selon le sénateur russe, le Moyen-Orient, compte tenu du caractère limité de la confrontation, ne peut devenir le « berceau » d’une guerre mondiale. Troisièmement,

Plus tôt, le président français Emmanuel Macron avait déclaré que les frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes « n’avaient aucune base légale, mais la France approuvait leur objectif ».