
Ramallah - Saba :
Le superviseur général de l'Organisation Al-Baydar pour la défense des droits des Bédouins, a appelé hier dimanche à une action urgente, tant palestinienne qu'internationale, pour protéger les communautés bédouines, soutenir leur résilience et imposer des sanctions aux colons face aux tentatives d'éradication et de déplacement.
Dans une déclaration à l'agence de presse Sanad, Hassan Malihat a mis en garde contre la « violence complexe » perpétrée par des organisations de colons extrémistes, avec le soutien de l'armée israélienne, dans le but de vider les communautés bédouines et de déplacer leurs habitants, ouvrant ainsi la voie au contrôle de la zone et à la construction de colonies. En mai, l'ennemi et les colons ont mené environ 1 691 attaques, dont 415 perpétrées par des colons, concentrées dans les gouvernorats de Ramallah, Hébron et Naplouse, selon la Commission de résistance au mur et à la colonisation.
Mleihat a noté que l'attaque la plus notable perpétrée par des colons a eu lieu le 18 mai dans la communauté bédouine de Maghayer al-Deir, à l'est de Ramallah. Elle a notamment consisté à établir un avant-poste de colonisation près des habitations des habitants, après les avoir agressés physiquement et armés. Cette attaque a entraîné le déplacement de plus de 150 Palestiniens de 21 familles.
Il a souligné que les attaques continues des colons visent à déplacer de force les habitants sous la pression et la peur, sans solutions de relogement claires. Cela les place dans une situation de déplacement interne chronique et de perte de moyens de subsistance.
Il a souligné le processus en cours de nettoyage silencieux de la zone C de la présence palestinienne, ce qui facilitera son annexion ultérieure ou son intégration au paysage colonial officiel. Malehat a estimé que la partie palestinienne devait systématiquement documenter les violations, soumettre des dossiers juridiques complets aux tribunaux internationaux, former des comités de protection populaire, déployer des équipes d'ambulances d'urgence et faciliter l'accès des médias aux lieux des attaques.
Il a également appelé à une protection internationale pour les communautés et à un soutien financier et moral pour les habitants, notamment par la reconstruction des maisons détruites, la fourniture de réservoirs d'eau et de fourrage alternatif, et le lancement de campagnes de solidarité locales.
Il a souligné la nécessité de porter la question des déplacements forcés devant la Cour pénale internationale, en vertu du Statut de Rome, et de les considérer comme un crime de guerre.
Mlehat a insisté sur l'importance d'imposer des sanctions aux individus et aux organisations de colons impliqués dans les violences, à l'instar de certains pays européens, d'envoyer des commissions d'enquête et de surveillance sur le terrain dans les zones ciblées et de soumettre des rapports périodiques au Conseil de sécurité et aux Nations Unies.
Le superviseur général de l'Organisation Al-Baydar pour la défense des droits des Bédouins, a appelé hier dimanche à une action urgente, tant palestinienne qu'internationale, pour protéger les communautés bédouines, soutenir leur résilience et imposer des sanctions aux colons face aux tentatives d'éradication et de déplacement.
Dans une déclaration à l'agence de presse Sanad, Hassan Malihat a mis en garde contre la « violence complexe » perpétrée par des organisations de colons extrémistes, avec le soutien de l'armée israélienne, dans le but de vider les communautés bédouines et de déplacer leurs habitants, ouvrant ainsi la voie au contrôle de la zone et à la construction de colonies. En mai, l'ennemi et les colons ont mené environ 1 691 attaques, dont 415 perpétrées par des colons, concentrées dans les gouvernorats de Ramallah, Hébron et Naplouse, selon la Commission de résistance au mur et à la colonisation.
Mleihat a noté que l'attaque la plus notable perpétrée par des colons a eu lieu le 18 mai dans la communauté bédouine de Maghayer al-Deir, à l'est de Ramallah. Elle a notamment consisté à établir un avant-poste de colonisation près des habitations des habitants, après les avoir agressés physiquement et armés. Cette attaque a entraîné le déplacement de plus de 150 Palestiniens de 21 familles.
Il a souligné que les attaques continues des colons visent à déplacer de force les habitants sous la pression et la peur, sans solutions de relogement claires. Cela les place dans une situation de déplacement interne chronique et de perte de moyens de subsistance.
Il a souligné le processus en cours de nettoyage silencieux de la zone C de la présence palestinienne, ce qui facilitera son annexion ultérieure ou son intégration au paysage colonial officiel. Malehat a estimé que la partie palestinienne devait systématiquement documenter les violations, soumettre des dossiers juridiques complets aux tribunaux internationaux, former des comités de protection populaire, déployer des équipes d'ambulances d'urgence et faciliter l'accès des médias aux lieux des attaques.
Il a également appelé à une protection internationale pour les communautés et à un soutien financier et moral pour les habitants, notamment par la reconstruction des maisons détruites, la fourniture de réservoirs d'eau et de fourrage alternatif, et le lancement de campagnes de solidarité locales.
Il a souligné la nécessité de porter la question des déplacements forcés devant la Cour pénale internationale, en vertu du Statut de Rome, et de les considérer comme un crime de guerre.
Mlehat a insisté sur l'importance d'imposer des sanctions aux individus et aux organisations de colons impliqués dans les violences, à l'instar de certains pays européens, d'envoyer des commissions d'enquête et de surveillance sur le terrain dans les zones ciblées et de soumettre des rapports périodiques au Conseil de sécurité et aux Nations Unies.