
Stockholm - Saba :
Un nouveau rapport met en garde contre le fait que le monde s'enfonce dans une course aux armements nucléaires qui pourrait mener à une guerre dévastatrice et y mettre fin. Ce rapport fait suite à des décennies de calme qui ont vu les arsenaux nucléaires mondiaux diminuer considérablement.
Ce rapport, publié par l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), fait partie de son Annuaire 2025, publié aujourd'hui lundi. Il met en garde contre l'émergence d'une nouvelle course aux armements nucléaires, plus dangereuse que celle de la Guerre froide.
Le rapport souligne que ces avertissements coïncident avec une érosion significative des régimes de contrôle des armements et un manque de compréhension entre les grandes puissances possédant ces armes nucléaires.
Selon le rapport, neuf États dotés d'armes nucléaires, dont les États-Unis, la Russie et la Chine, ont continué de moderniser et d'étendre leurs arsenaux nucléaires en 2024, portant le nombre total d'ogives nucléaires dans le monde à 12 241, dont 9 614 ogives immédiatement utilisables et 2 100 en état d'alerte maximale pour missiles balistiques.
Le rapport indique que la tendance à la réduction des armes nucléaires, observée depuis la fin de la Guerre froide, s'est inversée, dans un contexte d'escalade nucléaire et d'augmentation du nombre d'ogives nucléaires déployées par les États dotés d'armes nucléaires et par les pays qui hébergent ces armes dans le cadre d'accords bilatéraux avec des États dotés d'armes nucléaires.
La Russie et les États-Unis possèdent environ 90 % des armes nucléaires mondiales et développent leurs arsenaux en l'absence de nouveaux accords après l'expiration du traité START en février 2026.
L'institut a souligné que les avancées technologiques en matière d'intelligence artificielle, d'espace et de défense antimissile redéfinissent le concept de dissuasion nucléaire et augmentent le risque d'un conflit nucléaire involontaire dû à une erreur technique ou à une décision hâtive.
Le rapport met également en garde contre un nombre croissant d'États envisageant de développer ou d'héberger des armes nucléaires, notamment en Asie de l'Est, au Moyen-Orient et en Europe, dans un contexte de perte de confiance dans les garanties de sécurité traditionnelles.
Le rapport conclut en avertissant que « les armes nucléaires ne garantissent pas la sécurité », soulignant qu'une nouvelle course aux armements accroît les risques et les divisions et compromet une stabilité mondiale déjà fragile.
On compte neuf États dotés d'armes nucléaires dans le monde, dont cinq reconnaissent officiellement en posséder : la Russie, les États-Unis, la Chine, le Royaume-Uni et la France. Quatre autres États possèdent l'arme nucléaire sans la reconnaître officiellement : Israël, le Pakistan, l'Inde et la République populaire démocratique de Corée. Les armes nucléaires représentent une menace sans précédent depuis leur apparition à la fin de la Seconde Guerre mondiale et leur utilisation par l'armée américaine pour bombarder le Japon, provoquant une catastrophe humanitaire sans précédent dont les effets se font encore sentir aujourd'hui.
Un nouveau rapport met en garde contre le fait que le monde s'enfonce dans une course aux armements nucléaires qui pourrait mener à une guerre dévastatrice et y mettre fin. Ce rapport fait suite à des décennies de calme qui ont vu les arsenaux nucléaires mondiaux diminuer considérablement.
Ce rapport, publié par l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), fait partie de son Annuaire 2025, publié aujourd'hui lundi. Il met en garde contre l'émergence d'une nouvelle course aux armements nucléaires, plus dangereuse que celle de la Guerre froide.
Le rapport souligne que ces avertissements coïncident avec une érosion significative des régimes de contrôle des armements et un manque de compréhension entre les grandes puissances possédant ces armes nucléaires.
Selon le rapport, neuf États dotés d'armes nucléaires, dont les États-Unis, la Russie et la Chine, ont continué de moderniser et d'étendre leurs arsenaux nucléaires en 2024, portant le nombre total d'ogives nucléaires dans le monde à 12 241, dont 9 614 ogives immédiatement utilisables et 2 100 en état d'alerte maximale pour missiles balistiques.
Le rapport indique que la tendance à la réduction des armes nucléaires, observée depuis la fin de la Guerre froide, s'est inversée, dans un contexte d'escalade nucléaire et d'augmentation du nombre d'ogives nucléaires déployées par les États dotés d'armes nucléaires et par les pays qui hébergent ces armes dans le cadre d'accords bilatéraux avec des États dotés d'armes nucléaires.
La Russie et les États-Unis possèdent environ 90 % des armes nucléaires mondiales et développent leurs arsenaux en l'absence de nouveaux accords après l'expiration du traité START en février 2026.
L'institut a souligné que les avancées technologiques en matière d'intelligence artificielle, d'espace et de défense antimissile redéfinissent le concept de dissuasion nucléaire et augmentent le risque d'un conflit nucléaire involontaire dû à une erreur technique ou à une décision hâtive.
Le rapport met également en garde contre un nombre croissant d'États envisageant de développer ou d'héberger des armes nucléaires, notamment en Asie de l'Est, au Moyen-Orient et en Europe, dans un contexte de perte de confiance dans les garanties de sécurité traditionnelles.
Le rapport conclut en avertissant que « les armes nucléaires ne garantissent pas la sécurité », soulignant qu'une nouvelle course aux armements accroît les risques et les divisions et compromet une stabilité mondiale déjà fragile.
On compte neuf États dotés d'armes nucléaires dans le monde, dont cinq reconnaissent officiellement en posséder : la Russie, les États-Unis, la Chine, le Royaume-Uni et la France. Quatre autres États possèdent l'arme nucléaire sans la reconnaître officiellement : Israël, le Pakistan, l'Inde et la République populaire démocratique de Corée. Les armes nucléaires représentent une menace sans précédent depuis leur apparition à la fin de la Seconde Guerre mondiale et leur utilisation par l'armée américaine pour bombarder le Japon, provoquant une catastrophe humanitaire sans précédent dont les effets se font encore sentir aujourd'hui.