
Lima – Saba :
Le Pérou a officiellement transmis hier jeudi au Procureur général des droits de l’homme l’affaire de génocide déposée par la Fondation Hind Rajab pour les droits de l’homme contre un soldat israélien ayant participé à la destruction de quartiers et d’infrastructures civiles dans la bande de Gaza.
Selon Al Jazeera Net, le Pérou est ainsi devenu le premier pays à reconnaître la nature des crimes commis et à traduire en justice les personnes impliquées.
Le ministère public péruvien examine actuellement les preuves présentées, sans déterminer s’il est habilité à poursuivre l’affaire, l’affaire étant entrée dans les premiers stades d’une enquête pénale, conformément aux obligations du Pérou en vertu du Statut de Rome et du droit international humanitaire.
Selon la fondation, il ne s'agit pas d'une formalité, mais plutôt d'une enquête criminelle ouverte et « justice en cours ».
La plainte a été déposée par l'éminent avocat péruvien Julio César Arbizu González, qui représente la fondation. Elle comprend des preuves documentaires, notamment des enregistrements audio et vidéo, ainsi que des sources de renseignement, accusant le soldat, qui a servi dans le Corps du génie de combat des Forces de défense israéliennes, de « participation directe à la destruction de quartiers civils à Gaza lors de l'agression militaire entre 2023 et 2024 ».
Cette étape constitue une avancée importante dans le cadre du principe de compétence universelle. L'enquête confirme l'engagement du Pérou envers le droit international humanitaire et envoie un message clair : les auteurs de crimes internationaux ne bénéficieront pas d'une protection du simple fait qu'ils se trouvent hors des zones de conflit.
Le mois dernier, lorsque les autorités judiciaires péruviennes ont annoncé l'ouverture d'une enquête pénale officielle contre le soldat israélien, la fondation a confirmé que le Corps du génie de combat des Forces de défense israéliennes était l'un des principaux acteurs de la « destruction des infrastructures civiles à Gaza et de leur transformation en zones inhabitables ».
Elle a également souligné que cette unité militaire avait joué un rôle crucial dans la mise en œuvre de la politique de la terre brûlée et la destruction de quartiers entiers.
Le président de la fondation, Diab Abu Jahjah, a souligné que cette mesure « n'est pas symbolique, mais plutôt le début d'une véritable responsabilisation juridique », ajoutant que « la justice n'est pas une option, mais un devoir. L'enquête ouverte au Pérou représente une étape décisive dans le démantèlement du système d'impunité israélien. »
La fondation a déjà appelé tous les États, en particulier les signataires des Conventions de Genève et du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, à prendre des mesures similaires à l'encontre des personnes soupçonnées d'implication dans des crimes commis dans la bande de Gaza si elles pénètrent sur leur territoire.
Il convient de noter que la Fondation Hind Rajab a été créée en 2024 et porte le nom de Hind, une jeune fille arrêtée dans un véhicule dans le quartier de Tal al-Hawa, à Gaza, alors que l'armée d'occupation israélienne ciblait le véhicule dans lequel elle se trouvait.
Hind n'avait que six ans à l'époque. Elle a imploré de l'aide pendant des heures, mais les forces d'occupation ont empêché quiconque de la rejoindre. Elle est tombée en martyre le 29 janvier 2024.
Selon la presse, la Fondation Hind Rajab affirme avoir déposé des mandats d'arrêt contre 1 000 soldats israéliens ayant la double nationalité dans huit pays, sans divulguer leurs noms pour éviter toute arrestation.
Il convient de noter que l'armée israélienne a décidé, le 9 janvier, de dissimuler l'identité de ses soldats par crainte de poursuites à l'étranger pour leur participation au génocide en cours contre les civils dans la bande de Gaza.
Cette décision fait suite à la révélation d'une série de tentatives d'organisations pro-palestiniennes dans plusieurs pays visant à obtenir des mandats d'arrêt contre des soldats israéliens auprès des tribunaux locaux.
Le Pérou a officiellement transmis hier jeudi au Procureur général des droits de l’homme l’affaire de génocide déposée par la Fondation Hind Rajab pour les droits de l’homme contre un soldat israélien ayant participé à la destruction de quartiers et d’infrastructures civiles dans la bande de Gaza.
Selon Al Jazeera Net, le Pérou est ainsi devenu le premier pays à reconnaître la nature des crimes commis et à traduire en justice les personnes impliquées.
Le ministère public péruvien examine actuellement les preuves présentées, sans déterminer s’il est habilité à poursuivre l’affaire, l’affaire étant entrée dans les premiers stades d’une enquête pénale, conformément aux obligations du Pérou en vertu du Statut de Rome et du droit international humanitaire.
Selon la fondation, il ne s'agit pas d'une formalité, mais plutôt d'une enquête criminelle ouverte et « justice en cours ».
La plainte a été déposée par l'éminent avocat péruvien Julio César Arbizu González, qui représente la fondation. Elle comprend des preuves documentaires, notamment des enregistrements audio et vidéo, ainsi que des sources de renseignement, accusant le soldat, qui a servi dans le Corps du génie de combat des Forces de défense israéliennes, de « participation directe à la destruction de quartiers civils à Gaza lors de l'agression militaire entre 2023 et 2024 ».
Cette étape constitue une avancée importante dans le cadre du principe de compétence universelle. L'enquête confirme l'engagement du Pérou envers le droit international humanitaire et envoie un message clair : les auteurs de crimes internationaux ne bénéficieront pas d'une protection du simple fait qu'ils se trouvent hors des zones de conflit.
Le mois dernier, lorsque les autorités judiciaires péruviennes ont annoncé l'ouverture d'une enquête pénale officielle contre le soldat israélien, la fondation a confirmé que le Corps du génie de combat des Forces de défense israéliennes était l'un des principaux acteurs de la « destruction des infrastructures civiles à Gaza et de leur transformation en zones inhabitables ».
Elle a également souligné que cette unité militaire avait joué un rôle crucial dans la mise en œuvre de la politique de la terre brûlée et la destruction de quartiers entiers.
Le président de la fondation, Diab Abu Jahjah, a souligné que cette mesure « n'est pas symbolique, mais plutôt le début d'une véritable responsabilisation juridique », ajoutant que « la justice n'est pas une option, mais un devoir. L'enquête ouverte au Pérou représente une étape décisive dans le démantèlement du système d'impunité israélien. »
La fondation a déjà appelé tous les États, en particulier les signataires des Conventions de Genève et du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, à prendre des mesures similaires à l'encontre des personnes soupçonnées d'implication dans des crimes commis dans la bande de Gaza si elles pénètrent sur leur territoire.
Il convient de noter que la Fondation Hind Rajab a été créée en 2024 et porte le nom de Hind, une jeune fille arrêtée dans un véhicule dans le quartier de Tal al-Hawa, à Gaza, alors que l'armée d'occupation israélienne ciblait le véhicule dans lequel elle se trouvait.
Hind n'avait que six ans à l'époque. Elle a imploré de l'aide pendant des heures, mais les forces d'occupation ont empêché quiconque de la rejoindre. Elle est tombée en martyre le 29 janvier 2024.
Selon la presse, la Fondation Hind Rajab affirme avoir déposé des mandats d'arrêt contre 1 000 soldats israéliens ayant la double nationalité dans huit pays, sans divulguer leurs noms pour éviter toute arrestation.
Il convient de noter que l'armée israélienne a décidé, le 9 janvier, de dissimuler l'identité de ses soldats par crainte de poursuites à l'étranger pour leur participation au génocide en cours contre les civils dans la bande de Gaza.
Cette décision fait suite à la révélation d'une série de tentatives d'organisations pro-palestiniennes dans plusieurs pays visant à obtenir des mandats d'arrêt contre des soldats israéliens auprès des tribunaux locaux.