Santé à Gaza : L’ennemi empêche les agences de l’ONU d’accéder aux installations de stockage de carburant


https://www.saba.ye/fr/news3476209.htm

Agence de Presse Yéménite
Santé à Gaza : L’ennemi empêche les agences de l’ONU d’accéder aux installations de stockage de carburant
[05/ Mai/2025]
Gaza - Saba :

Le ministère palestinien de la Santé à Gaza a révélé hier que l'ennemi sioniste « empêche les organisations internationales et onusiennes d'accéder aux sites de stockage de carburant destinés aux hôpitaux, affirmant qu'ils sont situés dans des zones rouges ».



Le ministère a déclaré dans un communiqué de presse, rapporté dimanche par Quds Press, que « l'obstruction de l'approvisionnement en carburant des hôpitaux menace de les fermer, car ils dépendent de générateurs pour alimenter les services vitaux ».



Elle a souligné que « les quantités de carburant disponibles dans les hôpitaux ne suffisent que pour quelques jours ».



À l'aube du 18 mars 2025, l'ennemi israélien a repris son agression et renforcé le siège de la bande de Gaza, après une interruption de deux mois dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier. Cependant, l'ennemi a violé les termes de l'accord tout au long de la période de trêve.



Avec le soutien américain et européen, l’ennemi commet un génocide dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 170 000 morts et blessés palestiniens, la plupart étant des enfants et des femmes, en plus de plus de 14 000 personnes disparues.


Des colons sionistes ont commencé à installer des tentes dans le désert d'Al-Minya, à l'est de Bethléem en Cisjordanie, lundi.

Des sources palestiniennes locales ont rapporté qu'un groupe de colons sionistes a commencé à installer des tentes sur les terres de la zone du monument d'Abu Diya, à des fins de colonisation.

Les mêmes sources ont ajouté que le désert d'Al-Minya, qui comprend les zones de Fateh Sadra, Al-Tina, Hajjar, Wadi Al-Abyad, Nasb Abu Diya et Rabia, a déjà été soumis à des attaques répétées de colons sous la protection des forces ennemies israéliennes, y compris l'érection de tentes dans la plupart des zones, en plus d'attaquer les agriculteurs et les bergers, de tirer des balles et des bombes à gaz toxiques, et de saisir les récoltes de blé et d'orge, ainsi qu'un certain nombre de moutons.

Lundi à l'aube, les autorités d'occupation israéliennes ont démoli une maison dans la ville côtière de Jisr al-Zarqa, près de la ville de Haïfa, dans les territoires de 1948. Sous prétexte de construction sans permis.

Selon l'agence de presse palestinienne WAFA, la maison démolie était habitée depuis plus de 30 ans. La famille a été expulsée de force de la maison, provoquant panique et tension, et agressant violemment le propriétaire.

Le quartier a été le théâtre d'un vaste bouclage par les forces de police israéliennes, arrivées en grand nombre pour protéger les bulldozers de démolition et empêcher les habitants de s'approcher ou de protester.

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’une politique systématique menée par les autorités israéliennes contre les habitants de Jisr al-Zarqa, la seule ville côtière arabe restante sur la côte méditerranéenne.

Ses habitants souffrent d’un siège urbain, social et économique systématique visant à les étouffer et à les forcer à migrer. La ville est empêchée de s’étendre naturellement et tous les efforts de planification et de développement sont entravés. Les permis de construire sont également refusés, obligeant de nombreux résidents à construire sans permis pour assurer un abri à leurs familles.

Cette politique ne se limite pas à Jisr al-Zarqa, mais s’inscrit dans le cadre d’une vague croissante de démolitions de maisons dans les villes palestiniennes à l’intérieur d’Israël, sous prétexte de constructions sans permis.

Dimanche, les forces d'occupation israéliennes ont démoli deux bâtiments contenant plusieurs appartements dans le quartier de Jawarish à Ramla, affirmant qu'ils avaient été construits sans permis. Les démolitions ont été effectuées après avoir perquisitionné les maisons et forcé les habitants à évacuer.