Saada - Saba :
Une conférence de presse conjointe et une conférence sur les droits de l'homme ont été organisées samedi par le Coordonnateur résident des Nations Unies au Yémen, les autorités locales de la province de Saada, les ministères des Affaires étrangères, des Expatriés et de l'Intérieur, ainsi que des chefs de communautés africaines, sur le site du crime d'agression américain, le Centre d'accueil pour migrants africains de Saada.
Lors de cette conférence de presse, à laquelle ont assisté les médias locaux et internationaux, le Coordonnateur résident des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire au Yémen, Julien Harneis, a déclaré que cibler des migrants civils violait toutes les règles de la guerre et le droit international humanitaire.
M. Harneis a souligné que l'objectif de la visite était d'évaluer le lieu de la frappe aérienne et de rédiger un rapport sur l'incident.
Il a déclaré : « Il est clair que les personnes présentes étaient des civils, et ce qui s'est passé est profondément troublant et tragique. »
Pour sa part, le gouverneur de Saada, Mohammed Awad, a affirmé dans un communiqué des autorités locales que ce crime constituait une grave violation de toutes les conventions et lois internationales et humanitaires, car il visait des civils et des migrants sans défense dans un lieu reconnu internationalement.
Il a appelé les organismes internationaux à assumer leurs responsabilités morales et juridiques face à la détérioration de la situation humanitaire dans la province, exacerbée par la suspension des programmes d'aide.
Il a exhorté les agences des Nations Unies à revoir leurs politiques actuelles à l'égard du Yémen.
De son côté, Ismail Al-Mutawakel, vice-ministre des Affaires étrangères chargé de la Coopération internationale, a réitéré la condamnation de ce crime par le ministère et sa solidarité avec la communauté africaine, dont le sang s'est mêlé à celui du peuple yéménite, partageant cette injustice.
Il a salué la visite du coordonnateur résident des Nations Unies et de la délégation qui l'accompagnait, espérant qu'elle transmettrait le message de la population du gouvernorat sur la nécessité urgente de revenir sur la suspension de l'aide humanitaire et des projets vitaux.
Al-Mutawakel a également salué la réaction rapide des autorités locales, de la défense civile, de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge, d'OCHA et de l'engagement des médias face à ce crime.
De son côté, le général de division Mohammed Al-Hakem, vice-ministre de l'Intérieur chargé des Services, a confirmé que le ministère suivait de près l'affaire en accordant une attention particulière à ses dimensions juridiques et humanitaires.
Il a exprimé l'espoir que l'ONU remplirait son rôle envers tous les détenus en général.
Ramadan Youssef, chef des communautés africaines au Yémen, a renouvelé sa condamnation de l'agression américaine visant le centre d'accueil pour migrants africains, la qualifiant de crime de guerre à part entière.
Après la conférence de presse, le Coordonnateur résident des Nations Unies et sa délégation, aux côtés de représentants des ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur et des autorités locales, ont rendu visite aux victimes blessées de ce crime aux hôpitaux Al-Jumhouri et Al-Talh.
Ils ont également inspecté les destructions importantes causées par les frappes aériennes américaines directes sur l'hôpital Al-Rasul Al-Azam en construction pour le traitement du cancer.
Une conférence de presse conjointe et une conférence sur les droits de l'homme ont été organisées samedi par le Coordonnateur résident des Nations Unies au Yémen, les autorités locales de la province de Saada, les ministères des Affaires étrangères, des Expatriés et de l'Intérieur, ainsi que des chefs de communautés africaines, sur le site du crime d'agression américain, le Centre d'accueil pour migrants africains de Saada.
Lors de cette conférence de presse, à laquelle ont assisté les médias locaux et internationaux, le Coordonnateur résident des Nations Unies et Coordonnateur humanitaire au Yémen, Julien Harneis, a déclaré que cibler des migrants civils violait toutes les règles de la guerre et le droit international humanitaire.
M. Harneis a souligné que l'objectif de la visite était d'évaluer le lieu de la frappe aérienne et de rédiger un rapport sur l'incident.
Il a déclaré : « Il est clair que les personnes présentes étaient des civils, et ce qui s'est passé est profondément troublant et tragique. »
Pour sa part, le gouverneur de Saada, Mohammed Awad, a affirmé dans un communiqué des autorités locales que ce crime constituait une grave violation de toutes les conventions et lois internationales et humanitaires, car il visait des civils et des migrants sans défense dans un lieu reconnu internationalement.
Il a appelé les organismes internationaux à assumer leurs responsabilités morales et juridiques face à la détérioration de la situation humanitaire dans la province, exacerbée par la suspension des programmes d'aide.
Il a exhorté les agences des Nations Unies à revoir leurs politiques actuelles à l'égard du Yémen.
De son côté, Ismail Al-Mutawakel, vice-ministre des Affaires étrangères chargé de la Coopération internationale, a réitéré la condamnation de ce crime par le ministère et sa solidarité avec la communauté africaine, dont le sang s'est mêlé à celui du peuple yéménite, partageant cette injustice.
Il a salué la visite du coordonnateur résident des Nations Unies et de la délégation qui l'accompagnait, espérant qu'elle transmettrait le message de la population du gouvernorat sur la nécessité urgente de revenir sur la suspension de l'aide humanitaire et des projets vitaux.
Al-Mutawakel a également salué la réaction rapide des autorités locales, de la défense civile, de la Croix-Rouge, du Croissant-Rouge, d'OCHA et de l'engagement des médias face à ce crime.
De son côté, le général de division Mohammed Al-Hakem, vice-ministre de l'Intérieur chargé des Services, a confirmé que le ministère suivait de près l'affaire en accordant une attention particulière à ses dimensions juridiques et humanitaires.
Il a exprimé l'espoir que l'ONU remplirait son rôle envers tous les détenus en général.
Ramadan Youssef, chef des communautés africaines au Yémen, a renouvelé sa condamnation de l'agression américaine visant le centre d'accueil pour migrants africains, la qualifiant de crime de guerre à part entière.
Après la conférence de presse, le Coordonnateur résident des Nations Unies et sa délégation, aux côtés de représentants des ministères des Affaires étrangères et de l'Intérieur et des autorités locales, ont rendu visite aux victimes blessées de ce crime aux hôpitaux Al-Jumhouri et Al-Talh.
Ils ont également inspecté les destructions importantes causées par les frappes aériennes américaines directes sur l'hôpital Al-Rasul Al-Azam en construction pour le traitement du cancer.
