
La Haye - Saba :
La Cour internationale de Justice (CIJ) commencera ce lundi, à examiner la plainte déposée par 40 pays membres de l'Organisation du monde islamique, de la Ligue arabe, de l'Union africaine et des Nations Unies contre l'occupation israélienne concernant sa décision d'interdire les activités de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Fin de l'année dernière, 137 pays avaient voté en faveur de la saisine de la CIJ, tandis que seuls 12 pays s'y étaient opposés.
Les audiences dureront cinq jours et les juges entendront les interventions de tous les pays participant à la plainte.
Selon l'ordre du jour de la Cour, les plaidoiries se tiendront du 28 avril au 2 mai 2025. Quarante-quatre États et quatre organisations internationales ont exprimé leur intention de participer aux audiences, qui se tiendront au Palais de la Paix à La Haye, siège de la Cour.
Ce marathon juridique de cinq jours débutera à La Haye, aux Pays-Bas, où des représentants des Nations Unies débuteront leurs plaidoiries devant le collège de 15 juges de la Cour. L'État de Palestine sera le premier à présenter ses arguments, la plaidoirie durant la majeure partie de la journée.
Au cours de cette semaine, 38 États présenteront leurs arguments, dont les États-Unis, la Chine, la France, la Russie et l'Arabie saoudite, ainsi que la Ligue des États arabes, l'Organisation de la coopération islamique et l'Union africaine.
Cette décision fait suite à une résolution adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en décembre dernier, proposée par la Norvège, demandant à la Cour internationale de Justice de rendre un avis consultatif définissant les obligations d'Israël de faciliter et de garantir un accès sans entrave aux fournitures humanitaires d'urgence pour les Palestiniens.
Israël contrôle tous les flux d'aide humanitaire vers la bande de Gaza, où environ 2,4 millions de Palestiniens dépendent de l'aide humanitaire dans un contexte de crise humanitaire sans précédent. Israël a renforcé son blocus le 2 mars, quelques jours avant la rupture du cessez-le-feu, suite à la violation de l'accord par le gouvernement israélien après 15 mois de combats incessants.
Dans ce contexte, le Commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Philippe Lazzarini, a qualifié la situation de « famine provoquée par l'homme et motivée par des raisons politiques ».
Selon les Nations Unies, environ 500 000 Palestiniens ont été déplacés depuis la rupture du cessez-le-feu de deux mois, tandis qu'Israël a repris ses attaques aériennes et terrestres le 18 mars, aggravant la catastrophe humanitaire, que l'ONU a qualifiée de « peut-être la pire » depuis le début de la guerre.
Bien que les avis consultatifs de la Cour internationale de Justice ne soient pas juridiquement contraignants, un tel avis pourrait accroître la pression internationale sur Israël.
En janvier 2024, la Cour a appelé Israël à prévenir tout acte susceptible de constituer un génocide et à autoriser l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza. En mars dernier, elle a également exigé des mesures supplémentaires pour faire face à la famine généralisée qui y sévit, à la demande de l'Afrique du Sud.
Il convient de noter que la Cour a rendu un avis consultatif en juillet dernier, qualifiant l'occupation israélienne des territoires palestiniens d'« illégale » et appelant à sa cessation immédiate.
La Cour a indiqué que 42 États et organisations internationales participeront aux plaidoiries orales devant elle, qui se tiennent au Palais de la Paix à La Haye.
En décembre dernier, l'Assemblée générale des Nations Unies a demandé à la Cour internationale de Justice de rendre un avis consultatif sur les obligations d'Israël concernant la présence et les activités des Nations Unies, d'autres organisations internationales et d'États tiers dans les territoires palestiniens occupés et en relation avec ceux-ci.
Le programme des plaidoiries, qui se déroulera sur une semaine, est le suivant : lundi, après l'ouverture de la session, les Nations Unies, la Palestine, l'Égypte et la Malaisie présenteront leurs plaidoiries.
Le deuxième jour, jeudi 29 avril : Afrique du Sud, Algérie, Arabie saoudite, Belgique, Colombie, Bolivie, Brésil, Chili et Espagne.
Le mercredi 30 avril : États-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, France, Hongrie, Indonésie, Turquie, Iran, Jordanie, Koweït et Luxembourg.
Le jeudi 1er mai : Maldives, Mexique, Namibie, Norvège, Pakistan, Panama, Pologne et Royaume-Uni.
Le vendredi 2 mai : Chine, Sénégal, Slovénie, Soudan, Suisse, Comores, Tunisie, Vanuatu, Ligue des États arabes, Organisation de la coopération islamique et Union africaine.
La décision des autorités d'occupation israéliennes d'interdire les opérations de l'UNRWA à Jérusalem-Est (Al Qods-Est) occupée est entrée en vigueur en janvier dernier.
La Cour internationale de Justice (CIJ) commencera ce lundi, à examiner la plainte déposée par 40 pays membres de l'Organisation du monde islamique, de la Ligue arabe, de l'Union africaine et des Nations Unies contre l'occupation israélienne concernant sa décision d'interdire les activités de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Fin de l'année dernière, 137 pays avaient voté en faveur de la saisine de la CIJ, tandis que seuls 12 pays s'y étaient opposés.
Les audiences dureront cinq jours et les juges entendront les interventions de tous les pays participant à la plainte.
Selon l'ordre du jour de la Cour, les plaidoiries se tiendront du 28 avril au 2 mai 2025. Quarante-quatre États et quatre organisations internationales ont exprimé leur intention de participer aux audiences, qui se tiendront au Palais de la Paix à La Haye, siège de la Cour.
Ce marathon juridique de cinq jours débutera à La Haye, aux Pays-Bas, où des représentants des Nations Unies débuteront leurs plaidoiries devant le collège de 15 juges de la Cour. L'État de Palestine sera le premier à présenter ses arguments, la plaidoirie durant la majeure partie de la journée.
Au cours de cette semaine, 38 États présenteront leurs arguments, dont les États-Unis, la Chine, la France, la Russie et l'Arabie saoudite, ainsi que la Ligue des États arabes, l'Organisation de la coopération islamique et l'Union africaine.
Cette décision fait suite à une résolution adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en décembre dernier, proposée par la Norvège, demandant à la Cour internationale de Justice de rendre un avis consultatif définissant les obligations d'Israël de faciliter et de garantir un accès sans entrave aux fournitures humanitaires d'urgence pour les Palestiniens.
Israël contrôle tous les flux d'aide humanitaire vers la bande de Gaza, où environ 2,4 millions de Palestiniens dépendent de l'aide humanitaire dans un contexte de crise humanitaire sans précédent. Israël a renforcé son blocus le 2 mars, quelques jours avant la rupture du cessez-le-feu, suite à la violation de l'accord par le gouvernement israélien après 15 mois de combats incessants.
Dans ce contexte, le Commissaire général de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), Philippe Lazzarini, a qualifié la situation de « famine provoquée par l'homme et motivée par des raisons politiques ».
Selon les Nations Unies, environ 500 000 Palestiniens ont été déplacés depuis la rupture du cessez-le-feu de deux mois, tandis qu'Israël a repris ses attaques aériennes et terrestres le 18 mars, aggravant la catastrophe humanitaire, que l'ONU a qualifiée de « peut-être la pire » depuis le début de la guerre.
Bien que les avis consultatifs de la Cour internationale de Justice ne soient pas juridiquement contraignants, un tel avis pourrait accroître la pression internationale sur Israël.
En janvier 2024, la Cour a appelé Israël à prévenir tout acte susceptible de constituer un génocide et à autoriser l'acheminement de l'aide humanitaire à Gaza. En mars dernier, elle a également exigé des mesures supplémentaires pour faire face à la famine généralisée qui y sévit, à la demande de l'Afrique du Sud.
Il convient de noter que la Cour a rendu un avis consultatif en juillet dernier, qualifiant l'occupation israélienne des territoires palestiniens d'« illégale » et appelant à sa cessation immédiate.
La Cour a indiqué que 42 États et organisations internationales participeront aux plaidoiries orales devant elle, qui se tiennent au Palais de la Paix à La Haye.
En décembre dernier, l'Assemblée générale des Nations Unies a demandé à la Cour internationale de Justice de rendre un avis consultatif sur les obligations d'Israël concernant la présence et les activités des Nations Unies, d'autres organisations internationales et d'États tiers dans les territoires palestiniens occupés et en relation avec ceux-ci.
Le programme des plaidoiries, qui se déroulera sur une semaine, est le suivant : lundi, après l'ouverture de la session, les Nations Unies, la Palestine, l'Égypte et la Malaisie présenteront leurs plaidoiries.
Le deuxième jour, jeudi 29 avril : Afrique du Sud, Algérie, Arabie saoudite, Belgique, Colombie, Bolivie, Brésil, Chili et Espagne.
Le mercredi 30 avril : États-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, France, Hongrie, Indonésie, Turquie, Iran, Jordanie, Koweït et Luxembourg.
Le jeudi 1er mai : Maldives, Mexique, Namibie, Norvège, Pakistan, Panama, Pologne et Royaume-Uni.
Le vendredi 2 mai : Chine, Sénégal, Slovénie, Soudan, Suisse, Comores, Tunisie, Vanuatu, Ligue des États arabes, Organisation de la coopération islamique et Union africaine.
La décision des autorités d'occupation israéliennes d'interdire les opérations de l'UNRWA à Jérusalem-Est (Al Qods-Est) occupée est entrée en vigueur en janvier dernier.