SANAA Juin 03. 2023 (Saba) - Vendredi, le Premier ministre kosovar Albin Kurti a explicitement accusé la Serbie d'avoir orchestré les affrontements qui ont eu lieu lundi dans le nord du Kosovo entre les Serbes et une force de maintien de la paix de l'Otan, qui ont fait plus de 80 blessés.
"L'escalade de la situation le 29 mai était planifiée et bien organisée", a déclaré Kurti devant des députés, comme le rapporte l'Agence France-Presse, soulignant qu'il s'agissait "d'une création officielle de Belgrade". Il a accusé la Serbie de "mobiliser des groupes criminels" pour fomenter ces affrontements et a souligné que de nombreux Serbes du Kosovo "ont été contraints (par Belgrade) de servir de boucliers humains pour de telles attaques criminelles".
Et les Serbes ont boycotté les élections municipales d'avril dernier dans quatre villes au mépris de Pristina, ce qui s'est soldé par l'élection de maires albanais avec un taux de participation inférieur à 3,5 %.
Leur investiture la semaine dernière par le gouvernement du Kosovo a déclenché une nouvelle crise, de nombreux Serbes exigeant le retrait des forces de police spéciales du Kosovo et des maires qu'ils considèrent comme ne les représentant pas.
Jeudi, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont exhorté, après une rencontre avec les dirigeants de Belgrade et de Pristina en marge du sommet du Kosovo, à organiser de nouvelles élections dans les quatre municipalités.
De son côté, le président serbe Aleksandar Vucic a confirmé avoir eu des entretiens avec le ministre des Affaires étrangères de l'Union européenne Josep Borrell sur "le comportement irresponsable des institutions de Pristina".
Les États-Unis ont tenu pour responsable de la crise l'allié historique du Kosovo et défenseur de son indépendance, le Premier ministre kosovar Albin Kurti.
A.A.A.
"L'escalade de la situation le 29 mai était planifiée et bien organisée", a déclaré Kurti devant des députés, comme le rapporte l'Agence France-Presse, soulignant qu'il s'agissait "d'une création officielle de Belgrade". Il a accusé la Serbie de "mobiliser des groupes criminels" pour fomenter ces affrontements et a souligné que de nombreux Serbes du Kosovo "ont été contraints (par Belgrade) de servir de boucliers humains pour de telles attaques criminelles".
Et les Serbes ont boycotté les élections municipales d'avril dernier dans quatre villes au mépris de Pristina, ce qui s'est soldé par l'élection de maires albanais avec un taux de participation inférieur à 3,5 %.
Leur investiture la semaine dernière par le gouvernement du Kosovo a déclenché une nouvelle crise, de nombreux Serbes exigeant le retrait des forces de police spéciales du Kosovo et des maires qu'ils considèrent comme ne les représentant pas.
Jeudi, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont exhorté, après une rencontre avec les dirigeants de Belgrade et de Pristina en marge du sommet du Kosovo, à organiser de nouvelles élections dans les quatre municipalités.
De son côté, le président serbe Aleksandar Vucic a confirmé avoir eu des entretiens avec le ministre des Affaires étrangères de l'Union européenne Josep Borrell sur "le comportement irresponsable des institutions de Pristina".
Les États-Unis ont tenu pour responsable de la crise l'allié historique du Kosovo et défenseur de son indépendance, le Premier ministre kosovar Albin Kurti.
A.A.A.
resource : saba