SANAA Juin 01. 2023 (Saba) - La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Mao Ning, a tenu hier, le mercredi, l'Inde pour responsable du différend sur la délivrance des visas, qui a conduit à l'expulsion de journalistes chinois et indiens accrédités dans les deux pays, dans un contexte de tension entre les deux puissances voisines.
"Pékin n'a pas eu d'autre choix que de prendre les contre-mesures appropriées", a déclaré Ning, sans préciser les mesures prises, accusant le gouvernement indien de raccourcir arbitrairement les visas des journalistes chinois et de ne pas renouveler leurs visas depuis 2020.
Selon des articles de presse, la Chine a répondu en suspendant les demandes de renouvellement des visas des journalistes indiens, tandis que la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré : Le visa du dernier journaliste chinois en Inde a expiré.
À son tour, Ananth Krishnan, journaliste au journal "The Hindu", a déclaré via "Twitter": "Il ne reste qu'un seul journaliste indien accrédité à Pékin".
De son côté, Ning a averti qu'un retour à la normale n'est envisageable que si New Delhi apporte "la même assistance" aux journalistes chinois que la Chine.
Il convient de noter que les relations entre les deux pays sont tendues depuis un affrontement frontalier dans l'Himalaya en juin 2020, au cours duquel au moins 20 soldats indiens et quatre soldats chinois ont été tués.
Dans la foulée, la Chine et l'Inde ont massé le long de la frontière des milliers de soldats qui restent à leurs postes malgré 18 séries de pourparlers entre les officiers supérieurs des deux pays.
A.A.A.
"Pékin n'a pas eu d'autre choix que de prendre les contre-mesures appropriées", a déclaré Ning, sans préciser les mesures prises, accusant le gouvernement indien de raccourcir arbitrairement les visas des journalistes chinois et de ne pas renouveler leurs visas depuis 2020.
Selon des articles de presse, la Chine a répondu en suspendant les demandes de renouvellement des visas des journalistes indiens, tandis que la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré : Le visa du dernier journaliste chinois en Inde a expiré.
À son tour, Ananth Krishnan, journaliste au journal "The Hindu", a déclaré via "Twitter": "Il ne reste qu'un seul journaliste indien accrédité à Pékin".
De son côté, Ning a averti qu'un retour à la normale n'est envisageable que si New Delhi apporte "la même assistance" aux journalistes chinois que la Chine.
Il convient de noter que les relations entre les deux pays sont tendues depuis un affrontement frontalier dans l'Himalaya en juin 2020, au cours duquel au moins 20 soldats indiens et quatre soldats chinois ont été tués.
Dans la foulée, la Chine et l'Inde ont massé le long de la frontière des milliers de soldats qui restent à leurs postes malgré 18 séries de pourparlers entre les officiers supérieurs des deux pays.
A.A.A.