
DAMAS, 28 Déc. (Saba) - La Syrie a fermement condamné lundi l'escalade sans précédent et dangereuse des autorités d'occupation ‘israéliennes’ dans le Golan syrien occupé et leur persistance dans des pratiques de colonisation et de graves violations qui constituent des crimes de guerre, soulignant que le Golan occupé, aux yeux de la légitimité internationale, fait partie intégrante du territoire syrien, qui œuvrera à sa restauration complète par tous les moyens.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que l'agence de presse SANA a reçu une copie de ce jour : « Le gouvernement de la République arabe syrienne condamne fermement la dangereuse escalade sans précédent des autorités d'occupation israéliennes dans le Golan syrien occupé et leur persistance dans les pratiques de colonisation et de et des violations systématiques qui s'apparentent à des crimes de guerre Avec la confiscation et l'appropriation de terres et de biens, le changement démographique et le vol des ressources naturelles qui cherchent à perpétuer son occupation du Golan syrien occupé et sa judaïsation.
Le ministère a ajouté : « La dernière de ces pratiques est le fait que le 26 décembre 2021, le Premier ministre de l'ennemi israélien, de manière provocatrice, a convoqué une réunion de tous les membres de son gouvernement dans le Golan syrien occupé, au cours de laquelle il a annoncé un plan de dépenses de 317 millions de dollars américains dans le but de doubler le nombre de colons dans le Golan syrien occupé en construisant deux colonies. Deux nouvelles porteront les noms "Asif" et "Matar", en violation flagrante des règles du droit international, la quatrième Convention de Genève de 1949 et la résolution 497 du Conseil de sécurité de 1981, qui a considéré la décision d'Israël d'imposer ses lois, sa juridiction et son administration sur le Golan syrien occupé comme nulle et non avenue et sans effet juridique international.
Le Ministère a souligné que le Golan syrien occupé, aux yeux de la légitimité internationale et du droit international, fait partie intégrante du territoire de la République arabe syrienne. À chaque session, l'Assemblée générale des Nations Unies adopte deux résolutions à une écrasante majorité des États membres confirmant cela, soulignant que le gouvernement de la République arabe syrienne s'efforcera de le rendre pleinement dans la patrie et par tous les moyens. Les moyens disponibles garantis par le droit international comme un droit éternel qui ne tombe pas sous le coup de la prescription et un devoir constitutionnel de l'État syrien.
Le ministère a ajouté : « Le gouvernement syrien renouvelle son soutien ferme et fort à ses citoyens syriens, le peuple du Golan syrien occupé, qui sont inébranlables dans leur résistance à l'occupation israélienne et leur rejet de la décision d'annexer le Golan à l'occupation. et la politique d'appropriation de terres et de biens menée par les autorités d'occupation israéliennes dans le Golan syrien occupé, y compris l'établissement de colonies et de projets sur les territoires syriens occupés sous quelque titre ou nom que ce soit, et leur rejet de toutes les décisions imposées par l'Israélien autorités d'occupation à ce jour, dans le but de modifier le caractère démographique, géographique et juridique du Golan syrien occupé.
Dans son communiqué, le ministère a réitéré l'appel de la Syrie aux Nations unies et à ses États membres, attachés au droit international, à assumer leurs responsabilités et à faire pression sur « Israël », la puissance occupante, pour qu'il mette fin à son occupation du Golan syrien occupé, et de ne reconnaître aucune situation juridique découlant de la perpétration par les autorités d'occupation israéliennes de toute violation des règles impératives du droit international.
La déclaration a poursuivi : « La République arabe syrienne appelle une fois de plus le Conseil de sécurité à assumer d'urgence ses responsabilités dans le cadre de la Charte des Nations Unies, dont la principale est sa responsabilité de maintenir la paix et la sécurité internationales et de dissuader la force d'occupation israélienne de poursuivre ses violations et mettre fin à son occupation du Golan syrien et de se retirer de l'ensemble du Golan syrien jusqu'à la quatrième ligne de juin 1967, considérant que ce que fait l'occupation constitue une violation flagrante de la Charte des Nations Unies et de l'Accord général Les résolutions de l'Assemblée et du Conseil de sécurité, au premier rang desquelles figure la résolution n° 497 de 1981, qui stipulait que la décision d' ‘Israël’ d'imposer ses lois, ses autorités et son administration au Golan syrien est nulle et non avenue et n'a aucun effet juridique international.
Le ministère a souligné que le comportement imprudent et provocateur d' ‘Israël’ n'aurait pas atteint ce point sans la protection qui lui a été fournie par les administrations américaines successives depuis sa perpétration du crime d'annexion le 14 décembre 1981, et ces administrations ne valorisent pas les principes de la lorsqu'il s'agit de les protéger contre les violations par ‘Israël’, La puissance occupante, y compris la protection des actes d'agression répétés contre la souveraineté syrienne et la dissimulation de l'arsenal nucléaire ‘israélien’ et d'autres armes de destruction massive israéliennes.
Le ministère a souligné que les pays qui bloquent les résolutions du Conseil de sécurité sont des partenaires dans tous les crimes israéliens qui sont commis dans le Golan syrien occupé et dans les territoires palestiniens occupés.
AM