SANAA, 26 Oct. (Saba) - L'Union européenne a appelé le lundi l'entité sioniste à arrêter la construction de colonies et à retirer les offres qu'elle avait présentées ce week-end pour construire environ 1 300 nouvelles maisons dans un certain nombre de colonies de Cisjordanie occupée.
"Les colonies sont illégales au regard du droit international et constituent un obstacle majeur à la mise en œuvre de la solution à deux États et à l'établissement d'une paix juste, durable et globale entre les deux parties", a déclaré un porte-parole de la Commission européenne.
Il a souligné que l'Union a toujours clairement indiqué qu'elle ne reconnaîtrait aucun changement aux frontières d'avant 1967 et au statut de Jérusalem.
Dimanche, l'Autorité foncière de l'entité sioniste a publié des appels d'offres pour la construction de nouvelles maisons dans un certain nombre de colonies de Cisjordanie occupée.
Hier, lundi, le ministère syrien des Affaires étrangères a confirmé que l'agression sioniste sur la région du sud était une tentative de soutenir les terroristes.
L'agence de presse syrienne (SANA) a cité une source officielle du ministère disant : « Cette agression brutale intervient après l'achèvement des réconciliations dans le gouvernorat de Deraa, le retour de la sécurité et de la sûreté et l'extension de l'autorité de l'État dans une tentative désespérée par l'entité d'occupation ‘israélienne’ pour soutenir ses outils et ses agents des groupes terroristes vaincus. »
La source a ajouté : « La République arabe syrienne, tout en condamnant fermement cette agression flagrante de l'occupation sioniste, qui aggrave encore la situation tendue dans la région, affirme le droit de la Syrie et sa capacité à répondre à ces attaques et à freiner la tendance agressive de l'occupation les autorités."
Il convient de noter qu'à l'aube d'aujourd'hui, les forces d'occupation israéliennes ont commis une nouvelle agression dans la région du sud, dans le cadre de leur agression répétée contre le caractère sacré et la souveraineté des terres syriennes.
A. A. Muhammad
