TAIZ, 18 Juin (Saba) - Le Bureau des droits de l'homme dans le gouvernorat de Taiz a exprimé le jeudi sa grande préoccupation face à la détérioration de la situation sécuritaire au cœur de la ville de Taiz, qui est sous le contrôle des loyalistes de la coalition d'agression US-saoudienne.
Le bureau a indiqué dans un communiqué aujourd'hui, reçu par l'agence de presse yéménite (Saba), les répercussions du chaos sécuritaire dans la ville de Taiz et les zones sous le contrôle de la coalition d'agression, en la chute des victimes civiles.
Le communiqué a souligné que ces événements ont lieu à la lumière d'un mouvement populaire contre les bandes de milices fidèles à la coalition d'agression en raison de la détérioration des conditions de vie, en raison des actions des factions et des milices contrôlant ces zones, dont des effets catastrophiques sur la situation humanitaire sont devenus inévitables.
Le communiqué condamne les attaques répétées contre les centres éducatifs et le personnel universitaire par des gangs criminels, dont le dernier en date était un gang dirigé par le mercenaire Abdul Hakim Al-Shuja, l'un des membres de la soi-disant 22 brigade Mika, attaquant le vice-président de l'Université de Taiz pour les affaires étudiantes.
Le Bureau des droits de l'homme à Taiz a tenu toutes les factions fidèles à la coalition d'agression pénalement responsables de tous leurs crimes contre l'humanité.
Il a également tenu la communauté internationale et le Conseil de sécurité pénalement et moralement responsables de leur silence sur ces crimes.
La déclaration du bureau a appelé à des mesures pour épargner et protéger la vie et les biens des civils et des installations publiques et pour limiter la détérioration de la situation humanitaire là-bas.
Elle a appelé toutes les organisations internationales et locales concernées par les droits humains à intervenir, surveiller et documenter ces crimes afin de les réduire et de poursuivre leurs auteurs afin qu'ils soient traduits en justice.
A. A. Mohammed