SANAA, 23 Avril (Saba) - Au cours des dernières années, le monde a été témoin de changements dans le cours de la stratégie américaine et dans les questions les plus importantes et les dossiers vitaux. Ces changements, "selon de nombreux observateurs", n'étaient rien d'autre qu'une tentative d'adaptation aux développements au niveau international, qui s'imposent au décideur américain.
Ce fait, qui ne peut plus être caché, n'a pas exclu le Moyen-Orient, qui est considéré comme un Américain à la pointe des préoccupations stratégiques, et loin de fouiller dans ce qui se cache derrière ce repli américain au niveau mondial, nous en discuterons dans ce documentation la politique américaine à l'égard de l'Iran, en particulier le dossier nucléaire dont il a été témoin ces dernières années. Les décisions américaines sont divergentes et contradictoires "dans une large mesure".
Mais malgré l'état d'insaisissabilité que l'administration Biden adopte actuellement pour revenir à la accord nucléaire, la voie sûre de cette politique mènera en fin de compte à la réactivation de l’accord nucléaire avec la partie iranienne et avec la participation du reste des autres signataires internationaux.
Dès le départ, il était clair que le président Joe Biden et son équipe administrative étaient sur le point de changer leur politique à l'égard du dossier nucléaire iranien, et ce changement n'était rien d'autre que l'annonce de l'inauguration d'une phase différente et nouvelle de ce qui était la situation pendant la présidence de l'ancien Donald Trump, qui a annulé l'accord nucléaire dans le passé en Mai 2018, par la décision de se retirer de l'accord nucléaire sous prétexte qu'il ne sert pas les intérêts américains, et parce qu'il a donné à l'Iran la capacité de reprendre la vente son pétrole sur les marchés mondiaux, en plus de cela, l'accord a permis à l'Iran de revenir sur la scène internationale après des années de sanctions imposées par les Nations Unies, les États-Unis et l'Union européenne. L'accord a également permis à Téhéran d'accéder à près de 100 milliards de dollars ses avoirs gelés à l'étranger, et Trump et son administration ont non seulement réintroduit les sanctions imposées plus tôt, mais ont également élargi le niveau des sanctions pour inclure la plupart des principaux domaines, en plus de la menace d'imposer des sanctions contre chaque pays ou individus peuvent prouver leur contribution au contournement de ces sanctions américaines.
Ce n'est plus un secret pour personne que les efforts des États-Unis pour revenir à l'accord nucléaire avec l'Iran sont conformes aux efforts de Biden visant à réinitialiser les relations avec les pays et les principales entités du monde et dans divers continents et régions, et il est évident que le Milieu L'Est sera à l'avant-garde en raison des fichiers incendiaires qui ont intensifié leur flamme et ont failli devenir incontrôlables au cours de la dernière période. Biden sait très bien que pour atteindre cet objectif, il faut tourner la page sur les innovations lancées par Donald Trump au cours des années de sa présidence,
On voit que les tendances américaines actuelles cherchent à créer un état d'équilibre avec la forte partie iranienne et que la nécessité passe par une politique diplomatique flexible afin de calmer d'abord, puis une ouverture vers Téhéran "après une pause qui a duré près de quatre décennies "pour contribuer au repositionnement américain au Moyen-Orient dans la mesure permise en préservant les intérêts stratégiques qui sont devenus le sujet de la cupidité et de la concurrence internationale, en particulier le dragon chinois, qui a su consolider ses relations avec les pays du région et nouer des partenariats stratégiques plus approfondis avec eux, comme cela s’est produit récemment avec l’Iran.
Retraite américaine:
De nombreux observateurs de la politique étrangère américaine voient qu'elle ne change pas, en particulier dans ses grandes lignes. Un observateur des initiatives américaines note que la continuité est une caractéristique permanente de la politique étrangère, en particulier au cours des dernières décennies, et dans ce contexte il y a eu un accord entre les Administrations «républicaines et démocratiques» sur la réduction des forces dans la région du Moyen-Orient, et quelles sont les diverses instigations qui surgissent de temps en temps, qui peuvent indiquer l'adoption d'autres voies, qui ne sont que des tentatives tactiques temporaires pour obtenir plus de gains, et donc la continuité entre les administrations américaines successives à Washington concernant la région est fixe, mais La variable est dans les outils utilisés avec chaque administration qui habite la Maison Ovale à Washington.
Par exemple, dans le dossier iranien, les démocrates ont tendance à utiliser la négociation comme la meilleure solution avec la coordination, en particulier l' « Arabie saoudite » et « Israël », tandis que les administrations républicaines préfèrent travailler unilatéralement et brandissent constamment le recours à la force avec l'imposition de sanctions supplémentaires et de mobiliser des alliés pour faire monter la pression du côté iranien, et c'est ce qui s'est passé pendant la période Trump, surtout après l'escalade des tensions "après le retrait américain de l'accord nucléaire" entre Washington et ses alliés, Téhéran et ses alliés "d'une manière sans précédent" et la situation était sur le point d'exploser avec l'assassinat du commandant de la Force iranienne Qods, le général Qassem Soleimani, avec une frappe aérienne américaine sur la capitale irakienne, Bagdad.
Mais la situation d'escalade américaine n'a pas pu se poursuivre, et avec le passage du temps et l'arrivée de Joe Biden, les moyens de confrontation sont passés à un autre moyen diplomatique. Afin de préserver les intérêts stratégiques américains dans la région, l'administration Biden recherché et cherche toujours à parvenir à des accords avec la partie iranienne sur son dossier nucléaire, ce retrait de la période « pré-Biden » et de son « administration », il peut être lu dans le contexte de la préparation d'un retrait militaire du Moyen-Orient, ce qui nécessite le calme avec les côté des Iraniens pour parvenir à une sortie sûre pour les Américains tout en maintenant des règles limitées «dans la région tendue», notamment dans les États arabes du Golfe.
Sanaa - Saba: Centre de recherche et d'information
&Traduit par
A. A. Mohammed
