SANA'A, 27 Fév. 2021 (SABA)- Le Comité de surveillance de la mise en œuvre de l'Accord de maintenance urgente et de l'évaluation complète du réservoir de pétrole flottant (Safir) a exprimé son profond mécontentement face aux déclarations toujours trompeuses faites par des fonctionnaires des Nations Unies, qui visent à dissimuler la cause des Nations Unies de retarder la mise en œuvre de l'accord de maintenance d'urgence et l'évaluation complète du réservoir de Safir, et la pression exercée pour faire passer ses violations de l'accord.
Dans un communiqué publié aujourd'hui, l'Agence de presse yéménite (Saba) en a reçu une copie, le comité a démenti, catégoriquement, ce qui a été déclaré dans la déclaration du porte-parole du Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Stéphane Dujarric, dans laquelle il affirmait que le comité avait soumis demandes supplémentaires.
La déclaration indiquait que le comité souhaitait informer la communauté internationale et l'opinion publique de certains faits cachés par les Nations Unies, comme suit:
L'accord annoncé était que la maintenance urgente du réservoir de pétrole flottant sera effectué par une équipe d'experts des Nations Unies et une équipe nationale, et lors de la réunion tenue par le comité avec l'équipe du Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets, au 8 février, la partie onusienne a refusé la présence de la partie nationale dans les travaux de maintenance qui auront lieu sous l'eau dans le corps du réservoir, ce qui viole l'accord et n'a aucune justification, et ce qui a été présenté par les Nations Unies comme des "demandes supplémentaires" d'une manière incompatible avec la vérité et la réalité.
Le comité de supervision tenait à mettre en œuvre l'accord pour éviter toute catastrophe potentielle qui pourrait affecter le milieu marin de la mer Rouge et a proposé à la partie onusienne que les experts des Nations Unies photographient le travail qu'ils feraient sous l'eau et informeraient la partie nationale, mais la partie internationale a également refusé cela.
Au cours de la dernière période, les Nations Unies par l'Envoyé spécial Martin Griffiths et par le porte-parole du Secrétaire général Stéphane Dujarric, nous ont accusés de ne pas avoir accordé de visas d'entrée aux experts de l'ONU pour effectuer la maintenance urgente, alors que les Nations Unies n'ont pas présenté la définitive liste finale d'experts jusqu'au 14 février, et à deux reprises, en remplaçant un certain nombre d'entre eux par de nouveaux et en fournissant des passeports périmés à un certain nombre d'autres, ce qui soulève de nombreuses questions sur les objectifs de ces déclarations et de fausses accusations qui ont commencé avant que les Nations Unies ne fournissent les noms des experts pour les accorder des visas par nous.
Après avoir signé l'accord de maintenance urgente en novembre dernier, les Nations Unies ont fixé au 15 février la date de mise en œuvre de la maintenance urgente et nous ont ensuite informés de reporter la date au 1er mars.
Enfin, le "Comité de surveillance de la mise en œuvre de l'accord de maintenance urgente et de l'évaluation globale du réservoir flottant de Safir" renouvelle son plein engagement à la mise en œuvre de l'accord et sa vive préoccupation pour la sécurité du milieu marin en mer Rouge, et demande à l'ONU de faire preuve de sérieux dans la mise en œuvre de l'accord, de cesser de faire des accusations et des déclarations trompeuses et de respecter l'accord qu'elles ont signé, errrrrrrrt de se concentrer sur sa mise en œuvre de manière à éviter une catastrophe potentielle qui pourrait s'abattre sur le milieu marin dans la mer Rouge.
ABDALLAH MOHAMMED
