CAPITALES, 2 Nov. (Saba) - L'axe de la résistance s'est confronté aux déclarations racistes du président français Emmanuel Macron qui «offensent le prophète Mahomet, que la paix soit sur lui» et coïncide avec la célébration de la naissance du prophète de l'humanité, contrairement aux États du Golfe qui se sont précipités pour se normaliser avec l'entité sioniste.
Macron a déclaré lors du service commémoratif du professeur Samuel Patti, qui a été décapité dans une rue de la capitale, Paris, parce qu'il montrait à ses élèves des caricatures offensantes au prophète Mahomet: "Nous n'abandonnerons pas les dessins, même si certains reculent."
La réponse est venue rapidement aux déclarations du président français faites par le chef de la révolution, M. Abdul Malik Al Houthi, lors de la fête d'anniversaire du prophète, décrivant le président français comme une simple "marionnette" portée par le sionisme mondial.
Abd al-Malik a déclaré: "Le tyran de l'époque représenté aux États-Unis et en Israël, et ceux qui tournent dans leur orbite et leurs gardiens, sont une extension de la distorsion du droit chemin, et de s'écarter des prophètes et de leur méthode, et de déformer les principes, les valeurs et les instructions divines."
Et il a poursuivi en disant: "Aujourd'hui, ils se réunissent tous sous le drapeau américain, cherchant la corruption sur le terrain, et le chef français Macron n'est rien d'autre qu'une marionnette des sionistes juifs, le poussant à l'insulte déclarée au prophète Mahomet et à l'islam."
Bien que le président français, Emmanuel Macron ait déclaré sa "compréhension" des sentiments des musulmans sur les caricatures du prophète Mahomet (PSL), mais sans déclarer explicitement son refus d'insulter l'islam.
Macron a poursuivi: "Je pense que les réactions (à l'insulte française à l'islam) étaient dues aux mensonges et aux distorsions de mes paroles, et parce que les gens ont compris que je soutenais les caricatures (insultant le prophète de l'islam, Muhammad, que Dieu le bénisse et lui accorde la paix)."
Les protestations contre les caricatures insultantes envers le prophète Mahomet, que Dieu le bénisse ainsi que sa famille, se sont développées dans diverses parties du monde islamique et arabe, en signe de colère généralisée face à la publication des caricatures et à la défense du président français Emmanuel Macron à propos de sa publication dans le journal Charlie Hebdo.
Pour sa part, Sayyid Hassan Nasrallah, secrétaire général du Hezbollah au Liban, a répondu à Macron en raison de ses déclarations sur le prophète Mahomet, en disant:
La France a déclaré la guerre à l'Islam en soutenant la publication de caricatures satiriques insultant le Prophète Muhammad (PSL), considérant en même temps qu'il n'existe pas de «terrorisme islamique», déclarant son refus de lier le crime d'une «personne spécifique» à «toute une religion ou des adeptes de cette religion». .
Dans un discours télévisé à l’occasion de l’anniversaire de l’anniversaire du Prophète, Nasrallah a souligné: «Le terrorisme islamique ou le fascisme islamique n’existent pas, et quiconque commet le crime est le criminel.
Nasrallah a affirmé que «l'idéologie terroriste takfiri dans notre région était protégée par les pays occidentaux et que l'utilisation de ce type de groupe doit cesser», soulignant que les musulmans ne peuvent supporter aucune offense dirigée contre le prophète Mahomet (PSL) et qu'ils considèrent la défense de la dignité de leur prophète comme une priorité absolue.
Les réactions aux déclarations de Macron se sont accélérées, conduisant de nombreux pays arabes et islamiques à boycotter les produits français, en particulier la nourriture.
La France a appelé les gouvernements des pays islamiques à cesser les appels au boycott de leurs biens, qui sont intervenus après des déclarations de responsables, y compris du président, critiquant ce qu'ils ont qualifié d '"extrémisme islamique" après le meurtre d'un enseignant après qu'il ait porté des accusations insultantes au prophète Mahomet.
Le président français Emmanuel Macron a publié un tweet sur le site de réseautage social Twitter en arabe, exprimant son attachement au rejet du «discours de haine» et son acceptation du «discours pacifique».
Plus tôt ce mois-ci, Macron a décrit l'islam comme une religion "en crise" et a annoncé des plans pour des lois plus strictes pour contrer ce qu'il a appelé le "séparatisme islamique" en France.
La position de la République islamique d'Iran n'était pas absente des déclarations de Macron qui ont été décrites comme faisant partie de l'hostilité explicite envers l'islam, les musulmans et leurs croyances religieuses.
Le dirigeant iranien Ali Khamenei a déclaré: "Le soutien du président français à insulter l'islam est une insulte à la conscience des musulmans français qui l'ont élu."
Il s'est demandé: pourquoi Macron considère-t-il que remettre en question l'Holocauste est un crime en insultant le Messager de l'Islam (que Dieu le bénisse et lui accorde la paix) est la liberté d'expression?
Il a ajouté que l'acte qui offensait l'islam et le Messager, que la paix soit sur lui, était un acte insensé et que le soutien du président français était une question de surprise et de désapprobation.
Le ministre malaisien des Affaires étrangères Hishamuddin Hussein a condamné les positions du président français Emmanuel Macron, et a souligné qu'insulter le prophète et l'islam n'entre pas dans le cadre de la liberté d'expression et représente une provocation pure et simple de millions de musulmans dans le monde.
La position des peuples arabe et islamique n'est pas loin des positions officielles, alors que des dizaines de milliers de personnes ont protesté lors de marches de protestation dans la plupart de leurs pays, du Yémen, de la Palestine et des pays de l'axe de la résistance arabe et islamique, en réponse aux déclarations insultantes du président français sur l'islam.
Alors que les États du Golfe sont restés silencieux, qui se sont précipités pour normaliser avec Israël, et ont traité la question avec un sentiment de honte sur ses pages sans aucune déclaration ni position mentionnée par les rois et les princes de ces États.
Au contraire, l'affaire a abouti à ce que le prince héritier d'Abou Dhabi, Mohammed ben Zayed, ait ordonné aux autorités compétentes des Émirats de ne pas activer le boycott des produits français en réponse aux abus de l'islam et du prophète Mahomet, le président français Emmanuel Macron, dans un geste qui a déclenché une large vague de colère dans la rue émiratie.
Le compte rendu du "Emirates Centre for Studies and Information" a été publié. Son tweet a suscité une large controverse (Cheikh Mohammed ben Zayed confirme au président français Macron son soutien à l'économie de la # France contre la guerre systématique menée par les Frères musulmans dans le monde pour boycotter les produits français).
Macron avait affirmé dans un discours télévisé son insistance à publier des caricatures offensives à l'islam comme "une victoire pour les valeurs laïques", a-t-il déclaré. Et ce malgré l'incident au couteau de deux femmes musulmanes voilées sous la tour Eiffel à Paris, qui a eu lieu dimanche.
Macron a confirmé dans son discours que son pays n'abandonnera pas les caricatures satiriques, dans son discours sur un professeur de français qui a été tué après avoir publié des photos insultantes du prophète Mahomet, que la paix soit sur lui.
En somme, comme l'ont souligné de nombreux écrivains et leaders d'opinion dans le monde arabe, l'Occident colonial sait avec certitude qu'il n'y a pas de religion intrinsèquement terroriste, ni le christianisme ni l'islam, mais l'Occident a besoin d'une couverture intellectuelle pour continuer à dominer les peuples du tiers monde ...
Ils ont indiqué dans des écrits à ce sujet que Macron et d'autres ont besoin de parler de terrorisme islamique, d'autant plus que la France traverse des crises économiques et sociales de chômage, de faillite et de suppression des libertés, ce qui s'est clairement manifesté avec les propriétaires des gilets jaunes. Et la domination économique. "
Sept personnes, dont deux étudiants, ont été accusées d'avoir décapité le professeur de français Samuel Patty le 16 octobre près de Paris. Son assassin, Abdullah Anzurov, 18 ans, a été abattu par la police peu de temps après l'attaque, qui a eu lieu près de l'école où Patti étudiait.
Et en 2015, 12 personnes ont été tuées dans une attaque contre les bureaux du magazine satirique français Charlie Hebdo. Le magazine a été ciblé par des extrémistes pour avoir publié des caricatures que les musulmans et les organisations islamiques du monde entier jugeaient offensantes pour le prophète Mahomet.
Edité par Mohammad Ali Al-Dailmi pour Saba et traduit par Ahmed Al-Mutawakel
